mercredi 30 avril 2008

Désirdavenir Royal ne sait plus à quel saint se vouer

Les saints Thomas laïcs de la gauche croient-ils ce qu’ils voient ?
L’amère Royal qui se rend insupportable à son entourage, qui agonit la presse de sottises, qui ne paie pas ses collaboratrices et qui accable le gouvernement de ses critiques injustes, est allée tenter de se rallier les grâces célestes. Il ne fallait pas moins à la madone des sondages qui parle d’égale à égal avec la Trinité.

Dans le désert affectif et politique qu’elle traverse,elle s’est rendue jusqu’à Florence en Toscane pour une révision générale.

Etait-ce une apparition ? Elle a été vue, dimanche 27 avril,dans une église, mais pas n’importe laquelle vu son état, celle du Saint-Esprit ! Dans la tradition apostolique, l'Esprit Saint participe en effet à la transmission de la Révélation divine et donne la foi et la raison en partage aux hommes, ce dont elle manque cruellement. Il faudrait donc un miracle pour que Marie-sEGOlène Royal soit frappée par la Grâce…

C’est pourquoi on l’a trouvée agenouillée dans une chapelle. Qui est donc l’élu(e) de Dieu qui a recueilli ses pieuses jérémiades et ses injonctions, pour être sauvée par Dieu et élue des hommes ?
Parmi les 38 chapelles de saint(e)s, c’est … Ste Rita qui a tout pris. Mais c’est logique ? Elle n’avait qu’à pas être, avec saint Jude, l'avocate des "causes désespérées"…
Une fois ses dévotions accomplies, la p’tite présidente de Poitou-Charentes s’est faite remonter, cette fois au physique, dans un spa pour les riches, histoire de peaufiner les travaux de chirurgie esthétique par lesquelles elle s’est officiellement faite refaire l’ovale du menton, mais visiblement aussi raccourcir le nez, ainsi qu’aligner et blanchir les dents. Une vaste opération qui n’a pas resisté au ravages du temps et des mauvais sentiments, puisque la bonne âme a pris les grands moyens et payé un maximum pour un séjour d’une semaine entière, oui, sept jours!

Les soins combinés du corps -sans 'franchise médicale'- et de l’âme -sans repentance, coloniale ou non- devraient nous la rendre méconnaissable. Pourtant, les défavorisés, les sans papiers et autres mal logés se sentent quelque peu trompés par ses discours démagogiques. Les croyants n’apprécient pas de la savoir dévote parmi eux et considèrent que la diablesse fait de la contre-publicité déloyale à l’Eglise. Quant aux laïcs, ils jurent bien que Sa Cynique Majesté Royal ne les y reprendra point…

Etudiants fantômes : les salariés doivent-ils les entretenir?

Pécresse veut en finir avec les «étudiants fantômes»

Les étudiants fantômes pourraient bientôt ne plus hanter les facs.

La dotation de l'État aux universités devrait désormais être fonction du nombre d'étudiants présents jusqu'aux examens. Et non plus calculée sur les seules inscriptions en début d'année.
C'est donc tout le système de financement des universités qui doit être revu. La dotation globale annuelle versée par l'État et le système d'allocation des moyens accordés, dit «Sanremo», devraient en effet être modifiés en profondeur pour commencer. Des propositions d'une mission d'évaluation de l'Assemblée Nationale et d'une mission parlementaire du Sénat sont attendues d'ici cet été.
«Il faut veiller à ce que les critères de financement soient plus justes», insiste Valérie Pécresse, ministre de l'Enseignement supérieur. Avec le mode de calcul de Sanremo, basé notamment sur le nombre d'étudiants inscrits et sur la superficie des bâtiments, certaines universités ont parfois la tentation de ­«faire du chiffre» en attirant un maximum d'inscrits. Un président d'université estime que des milliers d'étudiants «courants d'air» s'inscrivent ainsi chaque année en fac. De plus, la prime aux effectifs nombreux conduit certaines universités «à attirer beaucoup d'étrangers sans trop vérifier leur niveau».

Des aberrations
Entre 10 et 20 % des étudiants inscrits en littérature à la Sorbonne (Paris-IV) en premier cycle ne mettent jamais les pieds en cours, selon un rapport du comité national d'évaluation datant de 2006. Le CNED devrait correspondre davantage à leur besoin (lien )… Une situation analogue est relevée dans les filières préparant à des diplômes de langues rares. Beaucoup d'étudiants prennent une inscription administrative pour obtenir une convention de stage réclamée par les entreprises. D'autres cherchent à bénéficier de la Sécurité sociale, d'une mutuelle ou des réductions qu'offre la carte d'étudiant. Et c'est tout bénéfice pour l'université qui empoche environ 150 euros par inscription.

Correctifs aux aberrations
Ce ne sont pas des propositions de l’UNEF…
Valérie Pécresse propose de tenir compte des performances des universités pour leur financement. Elle souhaite que celui-ci soit calculé «comme tout le reste de l'Europe, sur le nombre d'étudiants qui passent un examen et pas sur le nombre d'inscrits». Répressif ou logique ? Aujourd'hui, assure-t-elle, «on a des amphis pleins en début d'année et vides à la fin. Et en grève au milieu. Les esprits critiques disent que les étudiants sont des numéros mais ce sont des chiffres et ils vivent dans l'anonymat le plus complet», s'insurge-t-elle. Dans la clandestinité, en fait. «Il faut un intérêt financier pour les universités à amener les étudiants jusqu'à leurs examens.» Ni les syndicats étudiants , ni les étudiants ne sont d’ailleurs perdants.

Autre type d’aberration, selon la ministre qui semble faire son métier…
Depuis vingt ans, les grandes universités scientifiques, particulièrement avantagées, ont bénéficié d'une hausse de 18 % des emplois d'enseignants-chercheurs alors que leurs effectifs n'augmentaient que de 8 %. Certaines universités bénéficient ainsi d'une dotation annuelle trois fois supérieure à celle des autres ! Et il en demandent encore plus…
Des correctifs
Pour Bernard Saint-Girons, directeur général de l'Enseignement supérieur, le nouveau modèle, plus juste, «devrait permettre de corriger les inégalités historiques de dotation entre les universités, même si l'objectif n'est pas de lisser tous les écarts». Une université littéraire n'a pas les mêmes coûts qu'une université scientifique. Et les frais engagés par une université composée de vieux bâtiments du XVIIIe siècle, n'ont rien à voir avec ceux d'une autre dont les locaux n'ont que quatre ou cinq ans.
Certaines ont aussi de grosses dépenses liées à des problèmes de sécurité. Mais il va falloir convaincre des présidents d'université qui, s'ils ne sont pas hostiles à des modifications du système, déjà plusieurs fois toiletté, accepteront difficilement de voir leur dotation baisser alors qu'ils s'estiment tous sous-dotés…

Quand réforme est synonyme d’assainissement…
Les parties prenantes préféreront-elles camper sur leur tas de détritus passés ?

mardi 29 avril 2008

Nouveau jeudi sacrifié :appel à la grève des ‘adultes’

Les syndicats appellent à manifester le 22 mai contre la réforme des retraites
Il n’aura fallu que deux heures aux cinq syndicats pour prendre la responsabilité d’une nouvelle journée d’action, un jeudi une nouvelle fois, le 22. En mai, il restera le 29 qui sera également perdu.
Les Français auront donc la possibilité de confirmer les sondages
par lesquels ils ont déjà répondu aux syndicats,
et d'exprimer leur désaccord avec eux.

51 % des sondés sont favorables à l'allongement de la durée de cotisation retraite.

Matraquage dans le vide de la gauche : réforme bien acceptée des retraites, à la veille de passer aux 41 annuités
Les Français sont lucides sur la nécessité des réformes dont celle des retraites différée par la gauche, selon le baromètre BVA-« Les Echos »-France Inter réalisé au lendemain de l'interview télévisée de Nicolas Sarkozy . Leur rejet de la politique économique du gouvernement n’est pas ce qu’en disent les commentateurs qui plastronnent sur les plateaux de la radio et de la télévision. Passer directement des salles de rédactions engagées aux studios pour y asséner leurs vérités microcosmiques est en effet le meilleur moyen de se faire plaisir, mais le plus sûr de se déconnecter du monde tel qu’il est et non tel qu’ils voudraient qu’il fût. Leurs prédécesseurs dans la critique des pouvoirs passés dénonçaient la distance entre les chefs d’état ou de gouvernement coupés de la France en accédant au pouvoir, mais pareillement les potentats de la désinformation se sont manifestement déconnectés de la réalité des Français. Les sondages ont au moins ce mérite qu’ils les invitent à frotter plus souvent leurs certitudes idéologiques à la vraie vie.

Les Français ne sont pas totalement perméables à la propagande. Le ministre du Travail,Xavier Bertrand, engagé dans la réforme des retraites, ne sera pas mécontent de le vérifier. Même si la politique économique du gouvernement demeure largement perturbante (60 %), le baromètre BVA-« Les Echos »-France Inter, réalisé au lendemain de l'interview télévisée de Nicolas Sarkozy, enregistre pour la première fois, depuis septembre 2007, une légère baisse des mauvaises opinions (-3 points) par rapport au mois dernier. « Il est indéniable que l'intervention présidentielle en est directement à l'origine », juge le directeur délégué de BVA, Gaël Sliman, établissant une comparaison avec d'autres enquêtes réalisées par son institut juste avant l'émission.

Les coups de la gauche n’atteignent pas toujours leur cible.
Certes, il serait prématuré de conclure à un renversement de tendance : si les bonnes opinions sont aussi en baisse (-1 point) et finalement, les Français sont dans l’expectative et attendent de voir, car c'est le nombre de ceux qui refusent de se prononcer qui progresse (+4 points, à 7 %). « Le président limite la casse. Son intervention a été utile, mais elle ne lui permet pas le moindre rebond», prétend Gaël Sliman.
Quatre grandes réformes ont été testées. Les gens sondés n'ayant pas forcément regardé Nicolas Sarkozy à la télévision, il ne leur a pas été demandé si le chef de l'Etat avait été convaincant, mais s'ils sont d'accord ou pas avec les orientations qu'il a définies. Le sondage cherche à réduire, voire à escamoter l’impact de l’entretien présidentiel. Les lycéens qui manifestent seront sans doute confortés par l'opposition (59 %) au non-remplacement « d'un certain nombre de fonctionnaires partant en retraite, y compris les enseignants ». Timidement, les termes de ce sondage suggèrent enfin la supercherie des syndicats consistant à assimiler toutes les suppressions de postes dans l’Education Nationale à des postes d’enseignants et à faire croire que les professeurs seraient davantage visés par les départs à la retraite que dans le reste de la fonction publique. Les lycéens n’ont pas les raisons de manifester les craintes qui leurs sont transmises par leurs professeurs et de croire qu’ils seraient les victimes privilégiées d’un pouvoir que la FSU, et donc l’UNL et la FIDL, combattent.

La communication de l'exécutif sur le pouvoir d'achat, préoccupation majeure des Français, ne passe pas non plus. Le gouvernement ne veut pas d’un procès d’intention qui l’accuserait de déplacer la responsabilité pourtant réelle de la baisse du pouvoir d’achat sur des causes internationales. La gauche en profite et sa presse militante a les coudées franches la voie libre (la notion de franchise dérange PaSiDupes, ici) pour schématiser, désinformer, exploiter les difficultés d’une partie de la population tout en essayant de faire naître des craintes dans l’autre encore épargnée.
Il faut admettre qu’il est également délicat de faire de la pédagogie sur des situations aussi complexes et évolutives. Car la crise financière internationale est bien réelle, mais la hausse du prix du baril de pétrole est en partie compensée par l’effondrement du dollar, qui nuit en revanche à nos exportations, et spécialement à nos PME-PMI dont le gouvernement a promis d’en augmenter le nombre. Quant à la flambée des prix des matières premières agricoles, elle est assez générale, mais si elle frappait surtout le blé, désormais elle menace plutôt le riz.
La conjoncture économique internationale contrecarre donc sensiblement l’action gouvernementale en ce que les effets bénéfiques des heures supplémentaires sont en partie déçus par les efforts des ménages à maintenir leur pouvoir d’achat. 59 % des sondés, toutes catégories socio-professionnelles confondues, estiment naturellement que l'incitation aux heures supplémentaires n'a pas eu de conséquences positives sur le niveau de vie des Français.

Irresponsable et malveillante, la gauche les entretient dans leurs doutes sur la qualité de la politique du gouvernement. La propagande est clairement reconnue et malheureusement admise, puisque les analystes reconnaissent que le ressenti prévaut sur le réel… Ainsi, la loi LME, à peine adoptée hier en Conseil des ministres, est déjà déclarée mal perçue: seuls 36 % des sondés considèrent que les facilités offertes aux grandes surfaces vont leur permettre d'« acheter des produits moins chers », contre 54 % qui jugent « mauvaise » la loi qu’ils ont pourtant appelée de leur vœux, car selon la propagande les a convaincus qu’ «elle va détruire des emplois dans le petit commerce et appauvrir les petits producteurs ». La population qui n’a guère que l’expérience de l’encadrement de l’économie, en effet, n’a pas un bon vécu de la concurrence. Le rejet est majoritaire dans toutes les catégories, les hauts comme les bas revenus, les salariés du public comme les travailleurs indépendants. L'électorat de droite est partagé (49 % jugent la loi mauvaise, contre 45 %) et seuls les sympathisants de l'UMP sont majoritairement (53 %) confiants.

Sujet réputé très sensible, la réforme des retraites est pourtant celle qui est la mieux acceptée, 51 % des sondés estimant nécessaire de cotiser un an de plus (contre 42 %).
Les clivages politiques (74 % d'adhésion à droite, contre 59 % de rejet à gauche) et sociologiques sont certes encore très marqués. L'hostilité est ainsi persistante chez les ouvriers et employés (56 % contre un allongement de la durée de cotisation) ainsi que les salariés du secteur public (55 %). Mais les classes d'âge concernées par les efforts à venir n'y sont plus majoritairement hostiles (44 % de désaccord chez les 25-34 ans et 46 % chez les 35-64 ans). « C'est sans doute le résultat d'une pédagogie de longue haleine », note Gaël Sliman, qui rappelle que le problème des retraites est régulièrement posé mais repoussé depuis …1995…

Programmes du primaire : les instits préfèrent l’accessoire à l’essentiel

Adieu la réflexion-parlotte-intox ; bonjour les apprentissages fondamentaux
Il est fou, Darcos !
Le ministre de l'Education Nationale centre sur la maîtrise de la langue française, les nouveaux programmes de l'école primaire pour la rentrée 2008
, qu’il a présentés ce mardi 29 avril. Le gouvernement avait annoncé fin 2007 la volonté de diminuer de moitié en cinq ans le nombre d'élèves en échec scolaire lourd à l'entrée au collège, une opération urgente de sauvetage. Après plusieurs semaines de débats et de consultation des enseignants, Xavier Darcos a tenu compte de la plupart des critiques émises envers sa réforme. La version, largement amendée, des nouveaux programmes est de nature à faire baisser la tension chez les professeurs des écoles, parmi lesquels la protestation n'a cessé de monter depuis la publication du projet, le 20 février.
Bien que les commissions nationales doivent encore mettre la dernière main à ce projet, sans tarder, les syndicats d'instituteurs ont été déjà lancé un mot d'ordre de grève, pour la journée d'action du 15 mai, à laquelle ont également appelé les fédérations de l'éducation. La pétition "Copie à revoir", lancée par dix-neuf organisations (syndicats et mouvements pédagogiques) contre le projet de nouveaux programmes, a recueilli 31 000 signatures. C’est une forme de dialogue à laquelle la gauche est attachée…
Les nouveaux textes ne remettent pas en question les principes annoncés par le ministre dès le début : des programmes "lisibles par tous", plus courts, resserrés sur les "fondamentaux", donnant la priorité à la maîtrise de la langue maternelle et insistant sur la notion d'entraînement systématique. Xavier Darcos, ancien inspecteur général, écarte toute idée de recul et parle d'"enrichissement" du projet, qu'il attribue principalement à la prise en compte de la consultation des enseignants, organisée en mars dans les écoles. Les 1 100 synthèses issues de ces consultations doivent être accessibles sur le site Internet du ministère à partir du 29 avril. "Nous avons été très attentifs à ce qui nous a été dit. Tous les enseignants des écoles en France ont été consultés, déclare au Monde le ministre de l'éducation. Contrairement au procès d'intention qui nous a été fait, tout n'était pas joué d'avance." ( lien )

Parmi les "points positifs", le ministère classe la lisibilité des programmes et la précision des contenus et des objectifs d'enseignement, déclinés en progressions annuelles détaillées. Dans les points "à améliorer", il cite le manque de visibilité du "socle commun des connaissances" ainsi que des "progressions jugées trop rapides ou trop ambitieuses sur certains points". Le ministère dit avoir tenu compte des "recommandations" émises par l'Académie des sciences, qui avait insisté sur la place de "l'expérimentation". La nouvelle version écarte toute confusion entre la fin de la maternelle et le début du CP, particulièrement en ce qui concerne l'apprentissage de la lecture, et tend à éliminer les autres points de discorde. Rappelons pourtant que les baby-boomers actuels savaient lire à la fin de la …maternelle, mais ce que les instits ont réussi avec eux, ils n’en veulent pas pour leurs (petits-) enfants…
Les documents portant sur les "progressions" annuelles des élèves étaient jugés trop contraignants. Ils doivent désormais "fournir des repères" aux enseignants pour organiser le travail, et non pour définir des normes d'évaluation des élèves à la fin de chaque année. Par ailleurs, les programmes et progressions "respectent l'organisation de la scolarité en trois cycles" : maternelle, grande section, CP, CE1, CE2, CM1, CM2. Dès ce midi, Moindrot (SNUipp-FSU) se plaignait déjà d’être livré à lui-même : les enseignants ne maîtrisent donc pas pour eux-mêmes l’autonomie à laquelle ils ont prétendu pendant toutes ces années former leurs élèves ?...

La référence au "socle commun des connaissances", issu de la loi d'orientation d'avril 2005, est désormais explicite : que de rigidité, donc ! Toutes les connaissances et compétences énumérées dans les programmes sont déclinées dans le cadre des sept grands domaines du socle commun. En français, les progressions du cycle3 (CE2, CM1, CM2), jugées trop lourdes par beaucoup d'enseignants peu habitués à l’exigence, ont été remaniées : la maîtrise de la voix active et passive, la conjugaison au passé antérieur ou au subjonctif présent, sont reportées au collège. Mais le plus-que-parfait, le futur antérieur et le conditionnel présent sont maintenus au CM2. Gageons que les pédagogues ne vont pas passer l’année sur ces temps controversés… Si les enfants ne les maîtrisaient pas en effet en fin de cycle, ils auraient la faculté d’y revenir au collège, si après les séances récréatives, il leur reste du temps…
D'autres apprentissages sont déplacés d'une classe à l'autre : la distinction entre phrase simple et complexe passe du CM1 au CM2 et l'approche de la coordination débute au CE2 plutôt qu'au CE1. En mathématiques, la "résolution de problèmes", que beaucoup pensaient reléguée au second plan, voit son rôle réaffirmé à tous les niveaux. Le SNU-ipp devrait s’en féliciter, mais il n’est pas garanti qu’il communique sa joie…
Au CP, seule la table de multiplication par 2 est demandée. Les tables par 3, 4 et 5 sont reportées au CE2. Concernant la division, autre sujet de polémique, son "sens" reste l'objet d'une "approche" au cycle 2 (grande section, CP, CE1) mais l'apprentissage de la technique opératoire est reporté au cycle 3.
En sciences, "l'intérêt de l'approche expérimentale" est souligné, de même que la nécessité d'une "approche sensible de la nature". Les enfants pourront encore aller passer quelques après-midi à la ‘ferme pédagogique’ du coin.
En histoire, réclamée à cor et à cris depuis des années, la chronologie est "systématiquement abordée à partir du cycle 3", et la Déclaration des droits de l'Homme, oubliée dans la précédente version du programme, est rétablie. La droite fait ce que la gauche n’a pas su faire… Et puisqu’on fait toujours un peu de tout à l’école élémentaire, dans le domaine de l'histoire des arts, auquel a été intégré le cinéma, là où il y avait déjà l’image, il est désormais fait référence à des "types d'œuvres" plutôt qu'à des exemples précis.

Xavier Darcos souligne qu'il n'a pas dévié de ses objectifs. "L'essentiel de ce que nous voulions se trouve toujours dans ces textes", précise-t-il, en citant la "précision des contenus", associée à la "liberté pédagogique" laissant aux enseignants le choix des méthodes. Moindrot n’a pas relevé cette liberté laissée aux enseignants, que l’on observe que rarement dans les autres professions, ‘matériel’ humain oblige… Rappelant sa volonté de "retrouver le consensus liant l'école et les familles", le ministre Darcos annonce qu'un livret intitulé "Mon enfant à l'école", comprenant les programmes, les dispositifs d'accompagnement éducatif et les droits des parents, sera tiré à 4 millions d'exemplaires et distribué à toutes les familles.
Dans un texte de "présentation" des programmes, le ministère dissipe certains reproches de fond. Ainsi, il souligne que le découpage en disciplines "ne constitue pas un obstacle à l'organisation d'activités interdisciplinaires ou transversales", même s'il "n'en est pas moins nécessaire de réserver un horaire spécifique à l'apprentissage structuré et explicite du vocabulaire de la grammaire et de l'orthographe". Si les parents y voient plus clair et peuvent mieux suivre le travail de leurs enfants, le syndicat totalitaire n’y verra tout de même pas d’inconvénient, n’est-ce pas ?...
Xavier Darcos souligne que "le professeur des écoles ne saurait être un simple exécutant : à partir des objectifs nationaux, il doit inventer et mettre en œuvre les situations pédagogiques qui permettront à ses élèves de réussir (…)". Débridés, les créatifs de l’E.N. vont pouvoir innover et s’éclater : pourvu que nos gosses soient épargnés et n’entrent pas dans les statistiques à la ligne des dommages collatéraux.
Enfin, il affirme que "l'accès au sens et l'acquisition des automatismes ne sont pas antinomiques : c'est aux enseignants de varier les approches et les méthodes pour lier ces deux composantes de tout apprentissage".
Si les maîtres acceptaient de transmettre le savoir, plutôt que de s’extasier devant les délires des enfants livrés à eux-mêmes et pour cela valorisés, nos petits pourraient enfin constituer des bases à leur réflexion et trouver leur équilibre.

JO de Pékin : Tony Estanguet, porte-drapeau tricolore

Estanguet, un sportif intelligent et non un porte-parole d'une quelconque cause...
L'avis de Fabien Lefèvre, champion olympique de kayak à Athènes en 2004 : «Tony le mérite»
Fabien Lefèvre est ravi de voir son ami, Tony Estanguet, désigné porte-drapeau de l’équipe de France olympique pour Pékin.
«C’est assez incroyable dans le sens où le canoë-kayak slalom n’est pas une discipline très exposée médiatiquement. Mais de par nos palmarès, c’est quelque chose que l’on mérite, surtout Tony car il a été deux fois champion olympique. Je pense qu’il s’investit beaucoup dans la communication sportive en général et pas seulement pour le canoë. C’est très important pour notre sport, pour montrer au monde ce dont on est capable et aussi faire partager notre passion aux gens», nous a confié Fabien Lefèvre cet après-midi au CNOSF.
VOIR et ENTENDRE l'annonce de la nouvelle:

Tony Estanguet porte drapeau aux JO 2008 envoyé par fullhdReady


VOIR et ENTENDRE - Portrait de Tony, déjà deux fois champion du monde,
26 ans (et non 30…):


Tony Estanguet - Portrait envoyé par labovideo

Laura Flessel, battue, aurait-elle moucheté son fleuret ? Elle va pouvoir se consacrer à son sport...

Lycéens rentrés de vacances pour manifester dès mardi

Plus nostalgiques de la manif que des cours ?
L'Union nationale lycéenne (UNL) appelle les lycéens à poursuivre la mobilisation en province en organisant une nouvelle journée d'action -dont les modalités restent à improviser, mais qui n'est donc plus nécessairement une manif- ce mardi 29 dans une trentaine de villes, si possible.
Parce que son mouvement n’est sans doute pas politique, elle leur demande également de se joindre –spontanément– aux salariés le 1er mai une vieille manie soixante-huitarde de papa pour défendre le service public d'éducation menacé, selon elle, par les suppressions de postes -déjà votées- pour 2008.

Le syndicat se croit crédible en déclarant : "La semaine précédente a démontré que malgré les vacances dans deux académies, le mouvement se développait dans de nouvelles villes, avec de fortes mobilisations, notamment à Strasbourg, Toulon ou encore Tours", c'est-à-dire que toutes les villes annoncées ne s'étaient pas senties concernées.

Volontiers oublieux du projet gouvernemental du candidat à la présidence et des résultats de la présidentielle, quelques lycéens persistent à s’opposer à la volonté populaire majoritaire. Un communiqué, plutôt que le président de l’organisation lycéenne, ajoute : "Malgré cela, le président de la République a rappelé jeudi sa détermination a conduire 'les réformes qui permettaient les réductions d'effectifs' et a malheureusement confirmé l'objectif purement comptable des réformes éducatives".

En conséquence, l'UNL appelle les lycéens à … amplifier leur mobilisation. Un aveu de faiblesse !

lundi 28 avril 2008

Bilan d’une seule année de Sarkozysme

Pour relativiser les critiques de la gauche
Alors que Nicolas Sarkozy va bientôt fêter sa première année à l'Elysée, le climat du pays, à en croire des sondages, serait à la morosité, voire à la déception. Pourtant, près de 50 % de ses 490 promesses de campagne ont été réalisées ou sont engagées. Ce chiffre provient du baromètre de la réforme réalisé par l'Institut Thomas-More dont Le Figaro Magazine a publié en exclusivité les principaux résultats sur les 13 réformes qui comptent. Ce pourcentage grimpe à plus de 56 % pour les 60 principales promesses, comme la réforme des régimes spéciaux de retraite, l'abaissement du bouclier fiscal à 50%, la création des peines planchers pour les multi-récidivistes, la fin de la carte scolaire, etc...
Ce décalage entre l'engagement des réformes et la perception par les Français de leur réalité, qui a de multiples causes, devrait s'estomper lors des trois mois à venir. Un grand nombre des réformes promises vont en effet se Concrétiser peu à peu : loi de modernisation du marché du travail, retraite après 41 annuités, réforme des institutions, loi de modernisation de l'économie... tous ces chantiers seront normalement menés à bien avant l'été et permettront à Nicolas Sarkozy de dire qu'il a mené en un peu plus d'un an « les plus vastes réformes depuis 1058».
1 – POUVOIR D’ACHAT
• Payer toutes les heures supplémentaires au moins 25 % déplus que les heures normales et les exonérer de toute charge sociale et de tout impôt. Cette mesure, qui devra être prise à la fin 2007 s'appliquera dans le secteur privé comme le secteur public..........................RÉALISÉE
• Supprimer, à l’été 2007, les droits de donation et de succession pour 90 à 95% des familles françaises.......................................................MODIFIÉE
• Augmenter de 25 % le minimum vieillesse…………………………………EN COURS
2 – EMPLOI et MARCHE du TRAVAIL
• Créer un contrat de travail unique: plus souple pour les entreprises et plus sécurisant pour les salariés car à durée indéterminée pour tous.............................................ABANDONNÉE
• Créer un Service public de l'emploi qui regroupera l'ANPE, l'Unédic, les maisons de l’emploi........................................................RÉALISÉE
• Supprimer le système des préretraites et permettre au salarié de rester au travail au-delà de l'âge de la retraite, si l'employeur et le salarié sont d'accord.............................EN COURS

3 – CROISSANCE et MODERNISATION DE L’ECONOMIE
• Supprimer l'imposition forfaitaire annuelle, réformer la taxe professionnelle, rapprocher
progressivement le taux de l'impôt sur les sociétés de la moyenne de l'UE à 15........EN COURS
• Introduire la possibilité pour ceux qui sont assujettis à l'ISF de déduire de cet impôt par exemple jusqu'à 50 000 euros à condition de l'investir dans les PME................. RÉALISÉE
• Baisser le taux de TVA en matière de restauration dans le cadre d'un accord global à définir..........................................................NON REALISEE

4 – RETRAITES , SECURITE SOCIALE, PROTECTION SOCIALE
• Réformer les régimes spéciaux de retraites.................................................RÉALISÉE
• Créer une franchise médicale sur les 10 ou 15 premiers euros de dépenses de santé à l'année qui se substituera au 1 euro forfaitaire…......................................................MODIFIÉE
• Verser une allocation familiale dès le premier enfant ………..............……………NON ABORDEE

5 – RECHERCHE, INNOVATION, ECONOMIE DE LA CONNAISSANCE
•Augmenter les dépenses liées à l'enseignement supérieur de 5 milliards d'euros d'id à 2012 et celles liées à la recherche de 15 milliards d'euros d'ici à 2012............................EN COURS
• Favoriser le développament des jeunes entreprises innovantes en biotechnologies, en dynamisant l'environnement fiscal et financier dans lequel elles évoluent............... RÉALISÉE
• S'opposer à la licence globale................................................................ RÉALISÉE

6 – ECOLE, UNIVERSITE
• Remplacer la carte scolaire par une obligation do mixité sociale, géographique et scolaire des effectifs qui pèsera sur les établissements..................EN COURS
• Accorder un surcroît de rémunération aux enseignants volontaires pour faire du soutien scolaire ou s'occuper des études dirigées................................RÉALISÉE
• Créer des écoles de la deuxième chance dans tous les départements…EN COURS

7 – BANLIEUES et INTEGRATION
• Mettre en couvre une politique de discrimination positive sur des critères économiques et
sociaux.............................................................EN COURS
• Même en œuvre un plan Marshall pour les banlieues en investissant de l'argent pour l'édu-
cation, la formation, la rénovation urbaine, les services publics, les transports, l'activité éco-
nomique...........................................................MODIFIÉE
• Prévoir un plan d'urgence pour l'éducation qui divisera par deux 1e nombre d'élèves des éta- blissements les plus en difficulté......................................................... NON ABORDÉE

8 – IMMIGRATION et CODEVELOPPEMENT
• Maîtriser l'immigration en instaurant un plafond annuel d'immigration.................EN COURS
• Conditionner le regroupement familial au fait d'avoir un logement, un travail et un revenu
(sans prendre en compte les allocations familiales) permettant de faire vivre sa famille ………...............................................................RÉALISEE
• Refuser la régularisation globale des immigrés en situation irrégulière................. RÉALISÉE

9 – JUSTICE
• Instaurer des peines planchers pour les multirécidivistes dès l'été 2007................ REALISEE
• Entamer la réforme du droit pénal des mineurs à l'été 2007………..…………………………. RÉALISÉE
• Réformer la carte judiciaire permettant d'avoir des tribunaux plus gros, mieux organisés et des magistrats moins isolés..................................................................... REALISEE
10 - ENVIRONNEMENT
• Organiser un Grenelle du développement durable. ……………………………………....……….REALISEE
• Instaurer une TVA à taux réduit sur les produits propres ………………………........……….EN COURS
• S'engager fortement dans la recherche sur les réacteurs nucléaires de quatrième génération
………………………………………………………….....…NON ABORDEE

11 – BUDGET et REFORME de l’ETAT
• Ramener la dette en dessous de 60% du PIB d'ici à 2012 et réduire le déficit…..NON ABORDÉE
• Ne remplacer qu'un fonctionnaire sur deux des 450 000 qui partiront à la retraite d’ici à 2012. La moitié des gains de productivité seront rendus aux fonctionnaires sous forme d'augmentation de leur pouvoir d'achat......................................................EN COURS
• Fusionner les services d'impôts et de comptabilité....................................... RÉALISÉE

12 – INSTITUTIONS
• Ouvrir le gouvernement à des personnalités qui ne font pas partie de la majorité. REALISEE
• Limiter le nombre de mandats du président de la République par une révision constitutionnelle ……………..................................................................... EN COURS
• La révision constilutionnelle devra autoriser le Président à se présenter devant le Parlement ..............................................................EN COURS

13 – EUROPE
• Faire adopter le traité simplifié par voie parlementaire ………………………………………...REALISEE
• S'opposer à l'entrée de la Turquie dans l'Union européenne…………………………..….ABANDONNEE
• Rouvrir le dossier de la PAC pour garantir l'indépendance alimentaire, la sécurité sanitaire, le respect de l'environnement et un revenu décent pour les agriculteurs...................EN COURS

Prime pour l’emploi et RSA : l’opposition suscite la méfiance

Martin Hirsch fait de la com et consulte toujours
Le chef de l'Etat a annoncé au cours de son entretien télévisé dejeudi la généralisation du Revenu de Solidarité Active (RSA) "l'année prochaine" en le finançant par un redéploiement partiel de la Prime pour l'emploi (PPE), pour un coût de "1 ou 1,5 milliards d'euros".

L'opposition veut absolument y voir le redéploiement de la PPE comme une sorte de redistribution entre les plus pauvres.
Parmi les démagogues, au PS, Stéphane Le Foll estime a priori que "ce sont bien les salariés modestes et au SMIC qui paieront sur leur pouvoir d'achat", le Parti socialiste préconisant une augmentation de 50% de la PPE (prime pour l'emploi’, créée en 2001 par Lionel Jospin.
Pour les autres critiques systématiques, François Bayrou (
MoDem) a qualifié ce redéploiement d'"injuste" et "insoutenable", sans le prouver. Le " RSA est évidemment parfaitement fondé, mais la solidarité ne peut pas être mise à la charge des plus pauvres, sans qu'il soit fait appel en quoi que ce soit aux plus riches". Copie conforme du discours socialiste.
Même son de cloche du côté des syndicats. François Chérèque (CFDT), s'est dit inquiet de la mesure qui renvoie "une image détestable" aux populations les plus modestes qui "touchent parfois 100 euros par mois de prime pour l'emploi, ce qui leur fait un 13e mois". 100 euros tous les défavorisés?
De son côté, croyez-vous que la CGT ne déplore que la généralisation du RSA soit financée par l'"amputation de la Prime pour l'emploi aujourd'hui versée à plusieurs milliers de salariés modestes". "Je ne pense pas que ce soit l'égalité", a ainsi dénoncé Jean-Christophe Le Duigou, un de ses dirigeants.
Le redéploiement partiel de la Prime pour l'Emploi pour financer le RSA suscite donc les inquiétudes a priori d'une partie de la classe politique et des syndicats qui, bien dans leurs rôles, craignent que les salariés modestes soient ainsi pénalisés pour aider les plus pauvres : ils seraient instrumentalisés jusque sur les réformes destinées à leur venir en aide.

Le Haut Commissaire aux solidarités active , Martin Hirsch, bien qu’initiateur du projet, est soit déclaré suspect, soit condamné, sans présomption d’innocence. Il avait largement chiffré le coût du RSA entre 2 et 3 milliards d'euros. Mais dans son entourage, on précisait vendredi que "le recentrage de la PPE vient en plus des 1 à 1,5 milliard d'euros annoncés par Nicolas Sarkozy" sans qu'il y ait de chiffre clairement arrêté là-dessus, puisque le projet n’est pas abouti et que les entretiens se poursuivent..
Martin Hirsch peut bien expliquer sur France-Info que "1,5 milliard, cela permet de faire la réforme dans de bonnes conditions pour l'année prochaine", les opposants ne veulent rien savoir : sur la base du préjugé de l’insuffisance du financement et de la menace qui pèserait sur les plus défavorisés que le gouvernement cherche pourtant à soutenir , ils dénoncent avant d’étudier le sujet. Il ne suffit donc pas que Martin Hirsch donne des garantis sur RTL. "Avec le RSA, dans les conditions telles que celles annoncées par le président de la République (...) il y aura moins de travailleurs pauvres dans ce pays", a pourtant annoncé l’ancien dirigeant d’Emmaüs, exposé comme tout le monde à la ‘défiance citoyenne’.
Confiant, Martin Hirsch fait pourtant de la pédagogie. "Le compte va y être. Au fur et à mesure que cela monte en charge, il faudra le compléter, éventuellement en reprenant un peu des primes existantes là où elles ne servaient pas à grand chose", a-t-il expliqué.
Face à ses critiques, le Haut Commissaire estime que "cela fait des années que, rapport après rapport, on dit que la Prime pour l'emploi est diluée, qu'elle n'est pas efficace et ne va pas là où c'est nécessaire".
Il a également précisé qu'"un milliard de cette somme va vers les catégories les plus aisées de la population" alors que le coût total de cette prime pour le retour à l'emploi ou la poursuite d'une activité professionnelle est de 4 milliards en 2007 pour près de 9 millions de bénéficiaires, selon le ministère.
M. Hirsch a estimé sur RTL qu'"on n'est pas en train de déshabiller Pierre pour habiller Paul". "On est en train d'habiller Pierre et Paul. Pierre, c'est celui qui est au RMI et qui n'arrive pas à retravailler; Paul, c'est celui qui travaille aujourd'hui et qui reste travailleur pauvre".
C'est peut-être trop limpide...

Les people Royal et Bayrou en goguette aux obsèques de Césaire

L’hommage olé-olé de la «petite Martiniquaise » à Papa Césaire
Désirdavenir Royal a rendu hommage au poète martiniquais, Aimé Césaire, disparu à l’âge de 94 ans ce jeudi 17 avril.
Saluant "un démineur d'hypocrisies, un porteur d'espoir pour tous les humiliés, un combattant inlassable de l'humaine dignité", la p’tite présidente de la région Poitou-Charentes demande, la première, son entrée au Panthéon.

Ses propos officiels reflètent probablement la sincérité de ses sentiments.
La presse engagée nous la montre d'ailleurs en représentation, grave et sournoise. Que d’émotion et de respect !

Sa Cynique Majesté Royal connaît-elle pourtant la valeur des mots qu’elle emploie en décrivant Césaire comme « un combattant inlassable de l'humaine dignité ». Devant la dépouille du poète, la Charentaise en fait-elle montre d’ «humaine dignité » ?

Le « démineur d'hypocrisies », pas plus que les militants socialistes, n’a vu cette mine-là, coquine et dissipée devant l'illustre dépouille.

Bayrou lui fait-il des chatouilles ? Il semble avoir un bon plan polisson que l’indécente éplorée semble accueillir favorablement : est-il monté ?…

Les dirigeants socialistes ont dû apprécier la complicité des deux ‘people’…
Les amis Martiniquais lui garderont-ils leur confiance ?

Mouvement lycéen: presse et syndicat désinforment

Manifestations de lycéens : une contestation rituelle et idéologique
Mardi 15 Avril [2008], les lycéens ont manifesté pour la cinquième fois en deux semaines, réunissant à chaque fois plusieurs milliers de personnes. Ils protestent contre l’annonce par le Ministre de l’Education Nationale, Xavier Darcos, de la suppression de 11 200 postes d’enseignants [NON ! ne pas confondre postes d'enseignants et postes dans l'ensemble de l'Education Nationale!...] dans les lycées [et collèges] à la rentrée prochaine. Les principales organisations lycéennes, l'Union nationale lycéenne (UNL) et la Fédération indépendante et démocratique lycéenne (FIDL) sont à l’initiative de ce mouvement. Depuis ils ont été rejoints avec enthousiasme par les syndicats d’enseignants, FSU en tête [qui jusque là tiraient sournoisement les ficelles sans risque de retenues salariales...], et par des organisations de parents d’élèves .


Dans les médias ce conflit se présente comme une bataille d’arguments, souvent numériques [et encore plus souvent sous forme de slogans réducteurs et de mensonges]. Xavier Darcos insiste sur la baisse du nombre de lycéens, que personne ne conteste [1] [mais que les syndicats et la presse occultent]: 19 000 élèves de moins dans le second degré en 2007, un nombre en baisse constante depuis 1994. Il souhaite en profiter pour faire des économies dans un ministère qui représente 22% du budget de l’Etat français [le plus lourd en Europe]: 120 Milliards d’euros en 2007 [2] selon le site officiel du ministère, ce qui représente le premier budget de l’Etat. Le site se félicite même d’avoir un budget en hausse continuelle (+1,32% en 2007) et ajoute que le budget a été multiplié par 1,8 en euros constants depuis 1980.

Les lycéens quant à eux réclament plus de professeurs en croyant ainsi améliorer la qualité de l’enseignement dispensé [c'est mobilisateur, mais trompeur, puisque la loi a déjà été votée par le Parlement]. Ils soulignent ensuite le renversement de tendance démographique qui fait qu’actuellement le nombre d’élèves en primaire augmente et au collège l’augmentation devrait avoir lieu à la rentrée 2008 [précisément!], ce qui se répercutera inévitablement au lycée. Enfin les organisations syndicales s’inquiètent de la réduction des débouchés pour les professeurs en formation.
Hélas cette bataille d’arguments est tout à fait stérile et occulte les vraies questions posées par cette mesurette.
Le premier élément dont on ne parle jamais est le plaisir évident que les lycéens prennent à descendre dans la rue. Entre suivre des cours comme tous les jours et descendre avec ses copains et copines dans la rue en chantant et en faisant la fête, le choix est vite fait pour le lycéen lambda (mais on notera que si le lycéen rate volontiers les cours, aucune manifestation n’a eu lieu le week-end ou dans les académies actuellement en vacances) [Les profs qui les encadrent seraient-ils également en vacances?]. Ajoutez à cela les discours des syndicats de lycéens [et leurs professeurs syndiqués et militant pendant leurs heures de service...] exhortant leurs camarades à entrer en résistance contre la casse de notre beau système et vous obtenez des lycéens gonflés à bloc, partagés entre le plaisir de manifester et la sensation d’être utiles au reste de la société en luttant pour la préservation du système [tout en écrivant une page d'histoire... Voyez-les chercher les objectifs des photographes!]. Chaque mouvement social dégage un romantisme qui attire très fortement les lycéens [en révolte contre leurs nullités de parents qui font des heures sup pour leur bien-être], majoritairement de gauche [car c'est aussi l'âge de la révolte contre la société: du pain béni un filon pour les extrémistes !]. Enfin les lycéens savent parfaitement que pas un seul gouvernement depuis des décennies n’a su résister aux démonstrations de force syndicales. Dans ces conditions ils auraient tort de se priver ! Faire chuter une réforme, ou mieux, un ministre, est devenu un véritable rite de passage pour chaque génération de lycéens imprégnés malgré eux de pensée socialiste.
Deuxièmement l’échec du système d’éducation public, « gratuit », et centralisé. Cet échec peut se mesurer de différentes manières. Que ce soit l’illettrisme qui atteint 9 % de la population contre moins de 8% à la fin du dix-neuvième siècle
[3] [au temps des 'hussards de la république'], , ou encore les efforts déployés par les parents de tous les milieux sociaux qui se battent pour inscrire leurs enfants dans les lycées publics les plus réputés ou tout simplement dans des établissements privés [pour preuve de la bonne presse de l'enseignement public mais aussi ... laïc et idéologique !] . Ou enfin la violence qui ne cesse d’augmenter, le climat général qui se dégrade et le manque de moyens alors que le budget augmente [au rythme des 'classes vertes' ou 'de neige', car l'école est aussi 'centre aéré', en doublon!]. Comme partout et en tous temps l’argent public est mal dépensé, car il n’y a aucun impératif d’efficacité [les pédagogues ne sont ni de froids gestionnaires, ni de viles comptables]. L’argument qui consiste à dire que l’éducation serait forcément déficitaire est faux. Le déficit étant bien financé par ailleurs, au total on ne peut pas dépenser plus que ce que l’on a. Une bonne gestion des ressources matérielles, des effectifs, et une meilleure adéquation des programmes avec les besoins de formation permettraient de rendre l’éducation parfaitement rentable. C’est pourquoi il est urgent d’instaurer la concurrence dans le système scolaire en France. Pour que chaque établissement puisse déterminer de façon autonome ses besoins en professeurs et en matériel tout en optimisant la réussite des élèves, et donc son propre succès. Pour un enseignement non politisé, ne dépendant plus de l’idéologie des professeurs tout puissants, mais plutôt pragmatique et adapté aux besoins réels de la société.

Il est impératif d’instaurer une réelle concurrence entre établissements : c’est le seul moyen de les pousser à obtenir de meilleurs résultats et à satisfaire la demande légitime des parents en matière d’éducation de leur enfant. Aujourd’hui l’Etat enseigne naturellement aux enfants ce qui lui est favorable : obéissance fiscale pour « l’intérêt général », défense inconditionnelle des systèmes publics de santé et de retraite pourtant en faillite depuis longtemps, mise en valeur du rôle de l’Etat dans l’histoire, etc. Mis en concurrence, les établissements les plus mal réputés voyant fuir leurs élèves se verront obligés de se remettre en question et de fournir une éducation au niveau de l’attente des élèves et de leurs parents [et de la société]. Par ailleurs chacun reconnaît qu’il n’existe pas de méthode de gestion uniformément applicable à tous les lycées, mais qu’au contraire la liberté pour un lycée de se gérer lui-même conduirait à une meilleure prise en compte des spécificités [et l'Ecole serait assurément 'investie' par les professeurs-militants syndicalistes: nous observons déjà l'omniprésence des collectivités territoriales, les mairies dans les écoles primaires et les Conseils Généraux (LIRE les articles PaSiDupes libellés 'ordina 13') dans les collèges, qui tiennent l'Ecole par le biais des crédits et subventions et par le militantisme d'enseignants élus ou engagés, qui tiennent la communauté éducative sous leur coupe] .

Et que feraient alors les parents n’ayant pas les moyens d’inscrire leur enfant dans un établissement privé ? Liberté Chérie propose le système des chèques éducation (
voir notre argumentaire « Enseignement » ) : une aide de l’Etat utilisable seulement pour des dépenses de scolarité. Ainsi l’accès à l’éducation serait garanti, mais chacun pourrait mesurer le coût des dépenses éducatives dans un système libre. Car faire croire que l’éducation est gratuite est un mensonge éhonté [même les retraités financent par l'impôt]. Chaque lycéen coûte en moyenne 10 140 euros par an. Cette somme est intégralement payée par les parents via l’impôt et l’endettement de l’Etat. Mais noyées dans la masse des prélèvements obligatoires dont personne ne connaît la destination, ces dépenses passent inaperçues et trop de Français croient encore que l’éducation est gratuite parce que l’Etat l’a décidé. Ils en payent pourtant jusqu’au dernier centime [quand ils participent aux frais de sortie en séance de cinéma ou de théâtre -éducatif et populaire- sur les heures de cours, ils contribuent aussi aux heures non faites d'enseignement] . La situation risque d’empirer en attendant une prise de conscience suivie de véritables réformes, débarrassées de l’éternelle peur de fâcher les syndicats et autres professionnels de la banderole et du haut-parleur [mégaphone].
Par Pierre Schweitzer, le 16/04/08

[1] http://media.education.gouv.fr/file/82/0/5820.pdf
[2] http://media.education.gouv.fr/file/97/1/20971.pdf
[3] Jean-Pierre Pélissier et Danièle Rébaudo, « Une approche de l’illettrisme en France », Histoire et mesure, XIX - N° 1/2 - Varia, mis en ligne le 15 juin 2007, référence du 16 avril 2008, disponible sur : http://histoiremesure.revues.org/document816.html.

La parole à un lycéen libre des syndicats enseignants

À qui profitent les manifestations de lycéens ?
article paru dans le Figaro du 23/04/2008, par Pierre Schweitzer.
Pierre Schweitzer (photo) est analyste à Liberté Chérie, jeune association libérale militante. Il revient sur les manifestations de lycéens et s'interroge sur la portée d'un mouvement qu'il estime manipulé par les syndicats d'enseignants.
Depuis quelques semaines les lycéens manifestent contre les 11 000 suppressions de postes annoncées par Xavier Darcos [ce ne sont pas tous des postes d'enseignants et une large part est compensée par des heures supplémentaires]. L’observateur attentif aura vite remarqué que la proportion de lycéens dans les cortèges est de moins en moins grande. Ils ont été rejoints et dépassés par des bataillons de syndicalistes de tous horizons (et accessoirement par des casseurs profitant de l’agitation grandissante). On a vu Force Ouvrière, le SNES, la FSU, [l'UNSA et] SUD, et d’autres défiler contre les propositions de réformes du gouvernement Fillon. Les Français devant leur télévision doivent penser que le mouvement est important, qu’il s’amplifie et que les bouleversements annoncés doivent être de taille.
Pourtant, la réalité est bien éloignée de cela. Et une simple réflexion sur les motivations des manifestants permet de mieux appréhender les problèmes posés aujourd’hui.
Prenons d’abord les lycéens : pourquoi se priveraient-ils d’aller manifester sur leurs heures de cours alors que les professeurs et tous les syndicats les y encouragent et les persuadent que c’est une forme de résistance contre un gouvernement anti-jeunes et dont le seul désir serait de donner toujours moins à l’éducation ? Il est indéniable que le plaisir de descendre dans la rue et l’aspect festif et convivial d’une manifestation sont le moteur principal de ce mouvement. Les syndicats sont dans une problématique un peu différente. Pour eux, qui vivent de la contestation et des subventions publiques, il s’agit de préserver le statu quo. Ils savent que la réforme appelle la réforme et qu’il ne faut pas céder un pouce de terrain. La suppression de 11 000 postes est dérisoire en regard des 1,2 millions d’employés de l’Education Nationale. Selon les chiffres publiés par le Ministère de l’Education Nationale, entre 1990 et 2006, les effectifs du secondaire ont baissé de 5% quand dans le même temps, le budget alloué au secondaire a augmenté de 33% en euros constants.
Mais les syndicats doivent impérativement démontrer leur force, leur capacité d’agitation médiatique et populaire. Si ils se mobilisent autant pour si peu, que feront-ils si une vraie réforme de l’éducation se profile un jour ? Les hommes politiques en ont déjà des frissons, l’intimidation ne fonctionne que trop bien depuis des décennies. Par la somme des privilèges dont ils jouissent, les syndicats ont beaucoup plus à perdre au changement que ce que chaque Français pris individuellement n’a à y gagner. Les vraies réformes, celles que les syndicats redoutent, ne sont hélas pas à l’ordre du jour. Notre système est malade : on ne cesse d’y injecter des moyens et de l’argent alors que le niveau baisse et qu’en sortent des générations où le chômage oscille entre 8% et 10% alors que des centaines de milliers d’offres d’emplois restent insatisfaites ! L’Education Nationale souffre de l’absence de concurrence, de la centralisation et du gigantisme. Il est urgent de libérer l’offre de savoir et d’éducation. Les parents devraient pouvoir choisir l’établissement de leur enfant librement. Les établissements mal gérés, avec de mauvais professeurs [parmi eux] et incapables d’offrir une éducation satisfaisante seraient désertés et n’échapperaient à la fermeture qu’en améliorant leur offre éducative.[Qu'ils se contentent d'instruction !] Les bons établissements ne tarderaient pas à émerger et avec eux les méthodes qui font leurs preuves. Il faut décentraliser les décisions matérielles et pédagogiques pour les transférer aux différents établissements. Comme on peut le voir pour les universités, le gouvernement actuel semble avoir compris que l’autonomie des établissements scolaires est plutôt une bonne chose.[Ca se discute, considérant la propension de bon nombre d'enseignants à ignorer les programmes et à n'en faire qu'à leur tête, un mal qui explique déjà la désorganisation actuelle du système] Néanmoins, tant que les chefs d’établissements ne pourront pas réellement gérer leur personnel, c'est-à-dire en assurer l’embauche [sur quels critères, puisqu'ils ne sont pas compétents dans toutes les disciplines et souvent pas dans la leur puisqu'ils l'ont abandonnée...], la gestion des carrières [les petits chefs existent déjà], et éventuellement pouvoir licencier les mauvais éléments [les professeurs devraient pouvoir licencier pareillement les nombreux chefs d'établissements incapables et odieux qui sont venus se refugier dans l'administration du fait de leur incapacité à résister face à une classe!], l’autonomie ne sera qu’une coquille vide de sens.[l'autonomie est une notion tarte à la crème] De même, un programme doit tenir compte de certaines spécificités. Chaque lycée, chaque région a ses propres caractéristiques et nécessite des adaptations que l’Education Nationale interdit [ce qui est faux car elle s'adapte au bassin d'emploi, mais n'est certes pas assez souple et réactive]. Enfin, la scolarité coûte cher et chaque français en paye l’intégralité. Ils doivent donc en avoir pour leur argent. Il est donc urgent de sortir du système actuel qui subventionne les établissements scolaires indépendamment de leurs résultats, pour aller vers un système où la subvention bénéficierait directement à l’élève : le système dit du « chèque éducation ». L’établissement choisi par les parents d’un élève [gare à l'effet moutonnier]recevra ce bon, et se fera ainsi payer par l’Etat [attention à la retape démagogique].
Une réforme efficace du système éducatif ne pourra reposer que sur ces trois piliers combinés : la liberté de choix des parents de l’établissement dans lequel ils pourront mettre leurs enfants, l’autonomie des établissements scolaires [les familles devront-elles déménager pour accéder à l'établissement de leur convenance?] et la responsabilisation des chefs d’établissements [ce qui ne règle pas le problème de leur recrutement], enfin, un modèle de financement subventionnant l’élève et non plus l’établissement. Ainsi seulement, nous pourrons restaurer la responsabilité des établissements, des enseignants et des parents, tout en garantissant à tous un meilleur accès à l’enseignement. Toute réforme ne traitant qu’une des dimensions du problème sans traiter les autres est voué à l’échec.
Ne suffirait-il pas de virer parents et syndicats des instances décisionnaires des établissements pour que leur gestion soit effectuée par des pédagogues professionnels plus étroitement contrôlés et que les directives ministérielles soient enfin appliquées par les professeurs, telles que les élus de la nation les auront votées.

dimanche 27 avril 2008

Fabius pourrait contrer l’amère Royal, pour succéder à Hollande

Eric Besson met en garde contre Désirdavenir Royal, la favorite actuelle
L'amère Royal fait flèche de tout bois,
mais sans tuer blesse
et ses victimes conservent
dans leur chair
la haine de leur tortionnaire.
Or, quand on est secrétaire d'Etat à la Prospective, on sait prévoir l’avenir. Et l’actuel, Eric Besson, ex-socialiste, a prévenu dimanche sur Canal + que l'ancienne candidate à la présidentielle, Marie-sEGOlène Royal, est actuellement la "favorite" pour succéder à François Hollande à la tête du PS.
"Ségolène Royal s'y prend plutôt bien à l'égard des militants du Parti socialiste. Il me semble qu'elle est au départ en situation de favorite", a-t-il jugé. "Objectivement, elle a des qualités, c'est une combattante, elle a le flair, elle sent l'opinion publique et elle a une grande qualité qui est qu'elle veut quelque chose fortement. Donc, oui, ça lui donne des atouts", a-t-il ajouté.

Mais Eric Besson n'est "pas devenu ségolophile pour autant" ! Il considère simplement qu’il ne faut pas la sous-estimer, considérant l'agressivité de sa com.
"Je sais ce qu'est sa conception de la politique, ce qui m'a différencié d'elle et ce qui continue de faire que je ne regrette pas de ne pas l'avoir soutenue pendant la campagne présidentielle", a affirmé celui qui a pu en effet l’observer de près en tant que conseiller de la candidate à la présidentielle en 2007 et de ne pas tomber dans le panneau. Il a préféré claquer la porte et proposer ses services à son principal adversaire, Nicolas Sarkozy.

Eric Besson juge en outre Sa Cynique Majesté Royal "outrancière dans ses attaques à l'égard du président de la République". Il fallait que quiconque en douterait encore soit averti, mais surtout au PS…
C'est la mère Royal qui a perdu son chat
Qui crie par la fenêtre à qui le lui rendra
C'est l'compère Fabius
Qui lui a répondu
Adieu la mère Royal vot' chat est bien perdu

Le PS possède son garde-fou !
L'ex-Premier ministre socialiste Laurent Fabius s'est dit prêt à "réfléchir" à sa candidature à l'élection présidentielle de 2012 si la vie politique au PS revient vers davantage de sérieux.
"Si on revient vers davantage de sérieux et de compétences, alors là, on peut y réfléchir", a-t-il déclaré sur Canal +. Le sérieux et la compétence désigne clairement l’adversaire qui elle aussi prétend « réfléchir », puisqu’elle vient d certifier vendredi qu'elle se prépare pour l'échéance présidentielle de 2012. Fabius doute donc aussitôt qu’elle pourrait penser à autre chose qu’à son désir d’avenir personnel, et mettre en place un quelconque programme, qui serait cohérent… Ce n’est pas le tout de parler de cohérence à tout propos si on en est dépourvu. Sauf à en être réduite à brandir l’idée à défaut de pouvoir la mettre en oeuvre.
"C'est vrai que, pour préparer une alternance dans quatre ans, parce que ça passe vite, il faut s'y prendre tôt (...) Pour cette échéance-là, ce n'est un secret pour personne que je me prépare, bien évidemment", a-t-elle indiqué sur France inter.
Interrogé sur les propos de l’amère Royal, qui pourrait être à nouveau sa concurrente pour l'investiture du PS, Laurent Fabius a répondu : "Je souhaite surtout que le Parti socialiste en général se mette en situation de gagner." "La dernière fois, nous avons perdu (...) il ne faut pas s'y prendre de la même façon", a-t-il ajouté. Les militants se sont déjà fait berner, les cadres se sont faits griller, maintenant chat échaudé craint l’eau froide…
Les années de campagne Royal
sont des années ratées,
perdues pour le PS.
Version Bayrou:
Et la mère Royal lui dit : - C'est décidé,
Si vous rendez mon chat, vous aurez un baiser.
Le compère Bayrou, qui n'en n'a pas voulu,
Lui dit : - Pour un lapin, votre chat est vendu !
Version Fabius:
C'est la mère Royal qui revient en pleurant
Son minet est changé en un civet fumant
Alors elle va chercher un solide bâton
Pour taper sur le dos de ce vilain fripon
Sur l'air du tra la la la...

Le Post, site collaboratif de Le Monde relance les rumeurs

Des journalistes d’investigation recopient Le Parisien
Le Parisien, presse papier, et Le Post, presse Web, mano en la mano !
La presse a-t-elle besoin de Sarkozy pour lancer des rumeurs ?
Les media démontrent, si nécessaire et bien qu’ils s’en défendent, que le procès qu’ils mènent pour ternir son image auprès de certains Français(es), n’est que le prolongement de la campagne odieuse qu’ils ont développée pendant la présidentielle : après la peur, les rumeurs.
La dernière en date est manifestement inspirée de l’opération de l’ancien président Chirac auquel on a placé un stimulateur cardiaque. Cette presse de caniveau s’essouffle et devrait réfléchir à ce type de solution médicale dont ils savent tout désormais. Le Post, plus que Le Parisien, est pourtant bien jeune mais son espérance de vie est clairement en-dessous de la moyenne. Pour amuser la galerie, les deux équipes rédactionnelles ont mutualisé leurs moyens et leurs efforts. Ca donne çà !

La rumeur circule depuis une semaine. L'ambassade de France dément. [Mais on continue !] Le Parisien s'interroge : "une chambre est-elle réservée, dans le département cardiologie-urologie du Mater Deun le plus grand hôpital de La Valette, à Malte, au nom de Nicolas Sarkozy?"
C'est quoi cette histoire?
Tout part d'un article d'un hebdomadaire maltais, It-Torca, dimanche dernier. Un journaliste affirme qu'un avion Falcon 50 de la présidence de la République s'est posé [en fanfare?] à Malte, amenant une équipe médicale, dont les médecins personnels du chef de l'Etat.Brandon Pisani, auteur de l'article, explique que la délégation est allée inspecter le Mater Dei, un hôpital flambant neuf. Selon le journal, Nicolas Sarkozy "y serait attendu pour les tout prochains jours". [Nous aurons bientôt les radios?]
Que disent les autorités Françaises?
L'ambassade de France à Malte a envoyé un démenti, hier, à 13 heures, au It-Torca. Pour elle, l'information est "totalement erronée".
Du côté de l'Elysée, raconte le Parisien, on préfère rire de l'affaire "Si Sarkozy avait quelque chose au coeur, il faudrait qu'il arrête de courir ses joggings comme il le fait".
Alors, c'est quoi cette histoire???
Le journaliste maintient qu'un avion français s'est bien posé le 17 avril à Malte[comme chaque jour! Mais n'affirme plus qu'il était bleu-blanc-rouge, par discrétion...]. Le Parisien émet donc d'autres hypothèses : serait-ce pour un "haut personnage d'un Etat tiers"? ou encore "d'un mouvement d'opposition dans un pays étranger, voire ... d'une guérilla ?" Mystère.
Source : Le Parisien)
Par La rédaction du Post , le 27/04/2008
Ce n’est pas signé. On ne saura pas qui au Post fait les poubelles du Parisien

Communauté urbaine de Marseille : le cadeau empoisonné

Le président PS réduit à négocier avec la majorité de droite
La communauté urbaine de Marseille a vécu un marché de
dupes la semaine dernière.
Malgré une majorité de droite, elle s’est donnée un président socialiste. Le dindon socialiste de la farce marseillaise était pieds et mains liées à son fauteuil ! La droite est quant à elle encombrée d’un président-pantin dont les ficelles sont tirées par le président socialiste du Conseil Général, le candidat battu, Jean-Noël Guérini, qui depuis des années ne sait guère qu’asphyxier la Ville de Marseille. Cette situation est tellement malsaine que les adversaires se sont résolus à un accord de gestion gauche-droite, à l'image de ce qui s'est passé à Bordeaux.
Vendredi, les élus de droite - les députés UMP de Marseille Renaud Muselier et Guy Teissier en tête - se sont prononcés pour un "contrat de gouvernance partagée" ou - selon les termes - "contrat communautaire de mandature" avec le PS Eugène Caselli, élu président de Marseille Provence Méditerranée (MPM) le 17 avril.
"Mon élection n'est plus contestée, c'est une nouveauté. Le blocage n'est plus d'actualité. Ce sont des points positifs", a soupiré l’Eugène ravi mais impuissant, élu avec deux voix d'avance alors que la droite est majoritaire, mais divisée. Trois élus ont voulu manifester leur puissance, dont le maire de Plan-de-Cuques, Jean-Pierre Bertrand, qui aurait mérité le pied où vous pensez justement.
Eric Le Dissès (DVD) et Jean-Pierre Bertrand (ex-UMP devenu SE), respectivement maires de Marignane et de Plan-de-Cuques, deux des dix-huit communes qui composent Marseille Provence Métropole (MPM), ont annoncé qu'ils entendaient créer un groupe indépendant au sein de l'assemblée communautaire. Ce groupe, baptisé « Ensemble pour l'avenir », qui rassemblerait 14 conseillers sur 157, pourrait jouer les arbitres entre la gauche et la droite, pour défendre l'intérêt de leurs communes. "Ca me paraît suffisant pour engager des discussions", a-t-il déclaré, ajoutant qu'elles démarreraient "dans les jours qui viennent".
Les deux maires de droite -dont les deux voix donnent l'avantage à la gauche- comptent donc faire part de leur volonté de créer un groupe à Eugène Caselli, le nouveau président socialiste de MPM, qui doit rencontrer prochainement l'ensemble des dix-huit maires.
Le rival d’ Eugène Caselli à la tête de MPM, Renaud Muselier, a souhaité que MPM s'inspire de Bordeaux. Il a été désigné vendredi président d'un groupe composé de 78 conseillers communautaires sur un total de 157. Ce groupe UMP est le plus important en nombre de l'assemblée de MPM, sans avoir la majorité absolue.
Caselli se satisfait que la communauté urbaine de Marseille se retrouve aujourd'hui dans la même
situation que celle de Bordeaux "où le maire de la ville-centre, Alain Juppé, n'est pas majoritaire. Ils (droite et gauche bordelaises) viennent de signer un contrat pour développer ensemble la communauté urbaine, ça me paraît une démarche tout-à-fait positive", a-t-il admis. Nécessaire à tous, et qui libère un tant soit peu le socialiste.
A Bordeaux, à la suite d'un accord de coopération, un socialiste a été réélu président de la communauté urbaine de Bordeaux, tandis qu'Alain Juppé (UMP) en était élu premier vice-président.
Caselli revendique pour sa part le soutien incertain de 80 élus très disparates, dont 65 seulement du PS et du PCF. Mais, ajoute-t-il, "je ne raisonne pas comme ça. Une communauté urbaine se gère dans le consensus, je suis partisan d'une gestion partagée". Bien obligé !
" Il y a chez nous une déception très grande, un sentiment d'usurpation", a de son côté déclaré devant la presse M. Teissier, maire UMP d’arrondissement de Marseille. Ils ont négocié un "contrat de gouvernance partagée et un contrat de projets communautaires", faute desquels, a-t-il dit, "nous n'aurions qu'à nous opposer de manière systématique".
Il a admis que les voix ayant manqué à M. Muselier relevaient d'une "jacquerie par rapport aux attentes des maires". Aussi a-t-il proposé que 25% (contre 12% lors de la précédente mandature) des investissements de MPM soient réservés aux collectivités hors Marseille.
La droite entend aussi que "soit respecté le choix des urnes" et demande à avoir la majorité des postes au sein du bureau et une répartition égalitaire des présidences de commission.

S'agissant de Marseille, Guy Tessier a jugé "impérieux de poursuivre la politique engagée". Pressenti pour présider l'opération de rénovation urbaine Euroméditerranée, il a relevé que le gros point de discorde" avec les socialistes porterait sur la question de l'incinérateur en construction actuellement à Fos-sur-mer et que les socialistes souhaitent abandonner. La décharge publique et à ciel ouvert de Marseille, la plus grande d’Europe, située à Entressen à quelque cent kilomètres au nord de la capitale régionale, risque donc de continuer encore longtemps à polluer la région malgré les pressions de l’Union Européenne
Le candidat PS battu à la mairie de Marseille, Jean-Noël Guérini, président du Conseil général, en campagne proposait un moratoire sur l'incinérateur de Fos-sur-Mer. Malgré une astreinte de 10.000 euros par jour.