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vendredi 12 juin 2020

Violence sexuelle d'un immigré dans un train des Bouches-du-Rhône

Islam Dendani nie l'agression d'une jeune européenne sur la ligne Gardanne-Marseille 

Avec les anti-racistes racisés du moment, le jeune musulman n'y voit pas une violence raciste, mais une drague lourde
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Le sursis a paru suffisant au tribunal des Français racistes pour cette atteinte à l'honneur d'une jeune mécréante.<br>Les faits se sont déroulés dans le TER Marseille-Gardanne, peu avant 21h, le 27 novembre dernier. La jeune fille de 19 ans se trouvait seule dans un wagon du TER Marseille-Gardanne, quand un jeune adulte majeur de 18 ans a profité de l'isolement de sa victime pour tenter de la violer.
Trois mois avec sursis pour un apprenti dans le TER Marseille-Gardanne

Le sursis a paru suffisant au tribunal des Français racistes pour cette atteinte à l'honneur d'une jeune mécréante.<br>Les faits se sont déroulés dans le TER Marseille-Gardanne, peu avant 21h, le 27 novembre dernier. La jeune fille de 19 ans se trouvait seule dans un wagon du TER Marseille-Gardanne, quand un jeune adulte majeur de 18 ans a profité de l'isolement de sa victime pour tenter de la violer. 


"Il a volu m'embrasser à deux reprises. Je l'ai repoussé. Je lui ai dit de dégager. Ensuite, il a essayé de mettre sa main dans ma culotte," rapporte l'innocente proie sexuelle.
Trois mois avec sursis ! La victime a pourtant suivi les recommandations des autorités de ce pays, telle Marlène Schiappa, sous-ministre en charge de l'égalité des femmes d'abord et des hommes, subsidiairement, et ses campagnes de sensibilisation appelant à dénoncer de tels faits.
La jeune fille a subi un préjudice psychologique lourd. Au point d'appeler son père dès son arrivée en gare de Gardanne, lequel alertera les gendarmes.

L'agresseur présumé, Islam Dendani, 18 ans, nie les faits. 
Suivant les consignes de son avocate, la version que le jeune de famille algérienne a soutenu devant le juge fait passer la victime pour une menteuse : "J'ai posé ma main sur sa cuisse [normal !], mais pas pour un truc sexuel [quel est le truc ?]. Je lui ai parlé normal !" La normalité varie selon la latitude... 

Les images saisies montre un homme se penchant à deux reprises vers une jeune fille, ce qui accréditerait la thèse qu'il a bien tenté de l'embrasser. Le reste n'est pas probant. Pour Me Louis Rousseau, qui assistait hier la jeune femme, "les limites de la séduction ont été dépassées depuis bien longtemps". Pour "l'avocat", selon La Provence (mais une avocate, en vérité), il ne fait aucun doute que sa cliente dit la vérité, "sinon elle ne se serait pas précipitée à la gendarmerie dès le lendemain".
 
Les faits sont "caractérisés", a estimé le procureur, une femme, Marine Pare. L'individu, un apprenti boucher, a été identifié grâce à sa carte de métro. "Il faut que monsieur comprenne que, quand une femme le regarde, cela ne veut pas dire : viens me draguer et viens me peloter", assénera le ministère public qui a requis huit mois de prison avec sursis.

En défense, Me Anne-Laure Gasperini
- oui, une femme, qui ne prend pas souvent le TER à 21h00 - a plaidé la relaxe, décidant qu'elle plaide "un dossier de doutes", un dossier bâti sur "des perceptions différentes", selon que le côté où l'on se place. 
"On est en présence d'une fin de non-recevoir, opposera la défense. Peut-on en déduire qu'il a commis une agression sexuelle sur madame ? Une main sur une cuisse, ça n'est pas une agression sexuelle." Où est la limite ? Si les femmes n'en connaissent pas, comment les hommes le sauraient-ils ?

Le mis en cause devra verser 1.000 € à la victime au titre de l'indemnisation de son préjudice moral.

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