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jeudi 4 juin 2020

"L’horrible mort de George Floyd est instrumentalisée ad nauseam par l’extrême gauche," déplore Gilles-William Goldnadel

Les communautés immigrées ont été manipulées pour participer en France à un rassemblement de solidarité avec la gauche politique américaine en campagne présidentielle

L'extrême gauche française surfe sur l'anti-racisme aux Etats-Unis à des fins politiciennes hexagonales
 
Les poings levés sont-ils une indication suffisante de l'orientation politique du rassemblement de Paris le 3 juin 2020 et la pancarte de la sujétion de la gauche française à la gauche américaine ?   


Une semaine après la mort de George Floyd, le temps nécessaire à l'organisation et à la mobilisation des partis et associations, manifestations et émeutes ont enflammé les Etats-Unis. Et les incendiaires sont à l'évidence la gauche en campagne présidentielle derrière Joe Biden, candidat du Parti démocrate. Son camarade Bernie Sanders, plus clairement radical encore, n'est pas loin non plus. Et l'ex-président métis, Barrack Obama, vient de prendre ouvertement parti contre la police de son pays. 

Or, la haine des flics accusés de racisme serait un virus aérien puissant du type coronavirus: les émeutes raciales américaines contaminent la France. La gauche radicale a contaminé quelques grandes villes ouvertes aux influences contestataires, Paris (PS), Toulouse (le maire juppéiste a chassé le PS), Strasbourg (PS), Nantes (PS) ou Montpellier (PS) qui ont en commun d'être imprégnées de cet "humanisme" sectaire dont les intellos-bobos - université et politiques, secondés par les media aux mains des hommes d'affaires multimillionnaires - sont porteurs ostentatoires et "vertueux".
<br>Interrogée par "CNN" au sujet du meurtre de George Floyd, l'actrice Jane Fonda, 82 ans, a souhaité pointer du doigt les privilèges des personnes blanches aux Etats-Unis. Pour la célèbre activiste démocrate d'Hollywoood, pour qui l'engagement politique est un fonds de commerce contribuant amplement au succès de sa carrière cinématographique, le racisme y est systémique et ne pas réélire Donald Trump serait la première étape pour l'éradiquer: l'objectif politique de cette instrumentalisation d'un drame humain ne peut être plus claire.

"Because we're white, we have had privilege. Even the poorest of us have had privilege. We need to recognize that, and we have to understand what it is that keeps racism in place: the policies, redlining, banking policies, mortgage policies." —

C'est CNN qui, sans surprise, a tourné ses micros et caméras vers l'actrice, ce dimanche 1er juin, pour parler racisme systémique aux Etats-Unis. Or, l'octogénaire a parlé d'elle-même (une fille de... Henry Fonda, lui-même acteur célèbre de 'westerns" et exterminateur de "peaux-rouges") et de son privilège de femme blanche face aux personnes racisées. La déclaration de Jane Fonda participe ainsi du "racisme systémique" (dernière formule pour paraître informé) qu'elle dénonce en se caractérisant par sa propre couleur de peau

Ses propos suintent l'anxiété - elle égrène les crises pendantes - et l'esprit de revanche depuis que le Parti démocrate a été chassé du pouvoir: elle est obsédée par la présence de Trump à la Maison Blanche et milite en gros sabots pour la défaite du président en exercice, plutôt qu'elle ne sert la cause pour laquelle CNN la sort de sa retraite dorée

CNN a cru pouvoir miser sur la bonne star, très engagée pour la protection de l'environnement et dans le féminisme, mais le discours maladroit actuel - références datées et connaissances livresques - de Jane Fonda est au niveau de son image liftée: contre-productif.
<br>Le joueur panaméen du PSG, Layvin Kurzawa, a participé au rassemblement internationaliste de Paris: 
 

Que révèlent de notre société ces manifestations importées ? 

L'essayiste néo-conservateur du CNIP, Maître Gilles-William Goldnadel apporte son éclairage au micro de Boulevard Voltaire, site généraliste d'information, lancé le 1er octobre 2012 par Robert Ménard et Dominique Jamet.
Avec son courage, sa lucidité, son langage direct habituels, Gilles-William Goldnadel livre une juste analyse des très graves événements qui se déroulent tous ces jours aux Etats-Unis.

Les sociétés multiraciales et multiculturelles que construisent les apprentis-sorciers, acteurs politiques et les influenceurs, sont naturellement porteuses et génératrices de haine et de violence structurelles, systémiques, inéluctables. Qu'on s’en lamente ou qu'on s'en félicite, le multiculturalisme nous promet des années de larmes, si rien n'est fait pour que les communautés cohabitent. Mieux, pour qu'elles apprennent à se connaître pour ce qu'elles sont plutôt que pour ce qu'elles ont pu être. Or, les penseurs formatés s'égarent et les acteurs sans vision acceptent. Le sens de l'Histoire est bon pour les passifs et les résignés; il est mortel pour les hommes et les femmes de Bonne volonté. 

"Pour ce qui est de la France, nous étions un peuple homogène soustrait au moins à la violence raciale qui est consubstantielle à d’autres nations, par exemple aux Etats-Unis [pour des raisons de persécutions religieuses dans la vieille Europe et de construction d'une nation]. Or, nous sommes en train de créer une société multiraciale et multiculturelle, nous n’éviterons pas, si nous persistons dans cette voie, les violences endémiques qui en découlent. On aura beau nier l’existence des races et exclure le substantif qui s’y rapporte, comme on nie les nations, les cultures, la différenciation sexuelle native, et toute forme d’héritage des siècles, on n’échappera pas aux conséquences. Les Etats-Unis nous en offrent le spectacle. 


Ce qui s’y passe n’est ni la première, ni, assurément, la dernière fois. Sachons au moins en tirer les conséquences pour ce qui est de la France.

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