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vendredi 2 novembre 2018

Professeure menacée d'une arme à Créteil : deux autres lycéens présentés à un juge

Plan d'action contre les violences en milieu scolaire ou gesticulation médiatique ?

Interpellés et présentés à un juge des enfants - bien qu'ils aient plus de 16 ans

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Les deux élèves du lycée Edouard-Branly à Créteil (Val-de Marne) se sont rendus coupables (présumés, malgré les photos) de menaces sur l'enseignante braquée avec une arme factice dans ce lycée mi-octobre par un élève de 15 ans qui a déjà été mis en examen, a-t-on appris jeudi auprès du Parquet.

L'un des deux scolaires est celui qui avait enregistré et diffusé sur les réseaux sociaux la vidéo, qui avait suscité l'indignation. Agé de 17 ans, il a été interpellé à son domicile mardi, puis présenté à un juge au tribunal de Créteil mercredi, avant d'être remis en liberté.

Le deuxième agité, également déféré, est lui poursuivi pour avoir rediffusé la vidéo, a précisé la source. Ils ont été placés sous contrôle judiciaire avec l'obligation d'un suivi éducatif. 

Un troisième "sauvageon", soupçonné d'avoir interpellé l'enseignante pour qu'elle note "présent" l'élève qui l'avait braquée, avait été interpellé mardi et remis en liberté à l'issue de sa garde à vue.

Des interpellations sans mises en examen

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L'élève qui avait tenu sa professeure en joue en plein cours a certes été mis en examen le 21 octobre pour "violences aggravées" et remis en liberté avec des mesures de contraintes provisoires. Il a interdiction d'entrer en contact avec l'enseignante, ne peut plus séjourner dans le Val-de-Marne, mais doit poursuivre sa scolarité. Une mesure d'évaluation éducative a été ordonnée. Il sera jugé ultérieurement par le juge des enfants.

Mais un autre adolescent de 16 ans, suspecté de complicité (?) pour avoir introduit l'arme factice dans l'établissement, avait lui aussi été interpellé, puis remis en liberté sans poursuites, l'arme de la vidéo s'avérant être un pistolet à billes. Interpellé pour avoir introduit l'arme, mais relâché au motif que l'arme n'était pas létale : pourquoi, alors, une interpellation, puisque que, depuis la première interpellation, le Parquet savait l'arme factice ?

Cette vidéo, filmée le 18 octobre dans ce lycée de Créteil, a suscité l'indignation jusqu'au sommet de l'Etat et conduit le gouvernement à annoncer un "plan d'actions" contre la violence dans les établissements scolaires, qui doit être présenté d'ici la mi-décembre.

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