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mardi 13 novembre 2018

Blocages du 17 novembre : Christophe Castaner menace les Gilets jaunes

Macron prend la colère des Gilets jaunes au sérieux

Son ministre de l'Intérieur demande aux Gilets jaunes de déclarer leurs manifestations

Le gouvernement a des exigences qu'il n'a pas avec les syndicats
Castaner cherche à entraver les organisateurs amateurs de cette mobilisation populaire. Compliquerait-il la vie des contestataires s'ils étaient des organisations syndicales ? Les syndicats représentatifs savent-ils prévenir les dégradations et violences "en marge" de leur défilés ? Leurs casseurs sont-ils moins répréhensibles que d'éventuels "gilets jaunes" ? Quoi qu'il en soit à cette heure, le pouvoir macronien pose moins de problèmes aux uns, et impose un parcours du combattant aux autres, les organisateurs des manifestations prévues samedi 17 novembre contre la hausse des taxes sur les carburants qu'ils se déclarent en préfectures.  

"Je demande expressément à ceux qui organisent des manifestations de les déclarer (...) et de ne pas entraver la libre circulation", a publié l'ex-porte-parole du gouvernement.

Christophe Castaner a demandé à être invité par Jean-Jacques Bourdin, ce mardi 13 novembre sur BFM TV, pour mettre en garde les Gilets jaunes. 
"Je demande qu'il n'y ait aucun blocage total", a dit le ministre de l'Intérieur, à quatre jours des manifestations annoncées partout en France, pour dénoncer la hausse des taxes qui fait grimper les prix à la pompe, à la fois ceux du diesel et ceux de l'essence, ce qui fait gravement douter de la sincérité du prétexte écologique à ces augmentations injustifiées, du fait de la baisse du prix du pétrole en octobre.

Macron met en garde contre des interventions des forces de l'ordre en cas de "blocage total" 

Castaner dramatise la situation
"Partout où il y aura un blocage et donc un risque pour les interventions de sécurité et aussi la libre-circulation, nous interviendrons", a menacé le successeur de Gérard Collomb.

"S'ils ne déclarent pas la manif, s'ils bloquent un rond-point, s'il y a un mort, (...), on sera dans des situations inextricables", a dit le ministre de l'Intérieur, tout en affirmant, bien sûr, "respecter vraiment le droit de manifester" des Gilets jaunes. Un respect tout relatif... En vérité, une contre-vérité.

La pouvoir macronien agite les chiffons rouges
Pour Christophe Castaner, "ces citoyens qui manifestent savent que la liberté des citoyens de circuler est essentielle". Un principe que cet ex-socialiste avait mis sous le boisseau au temps de Hollande.

" Une manifestation, ça se déclare en préfecture"
"Ce qui est difficile, c'est qu'on n'a pas une organisation syndicale qui a l'habitude de faire une manifestation, qui l'organise. Par exemple, une manifestation, ça se déclare en préfecture. Là, très peu l'ont déclarée. J'appelle ceux qui nous écoutent à déclarer le lieu de la manifestation", a souligné le ministre. 

L'homme de confiance de Macron fait du chantage
Aucune manifestation ne sera interdite "si elle ne menace pas l'ordre public et si elle n'entrave pas la libre circulation", a-t-il toutefois assuré, alors que le mode opératoire, il le sait, est le blocage. "Il faut trouver ce point d'équilibre", a-t-il ajouté.

"Je n'ai pas à dire aux gens 'vous avez tort'", a complété le locataire de la place Beauvau, mais je le suggère. "Mon travail est d'expliquer  - lui aussi fait de la pédagogie auprès des "gens illettrés qui ne sont rien" - qu'il est essentiel de sortir de la dépendance énergétique, de sortir du pétrole, de sortir du diesel parce que ça tue."
Ainsi, tous les moyens sont bons : le matraquage est, plus que jamais, à l'ordre du jour


2 commentaires:

  1. Je suis infirmière libérale et vais payer le prix fort pour cette hausse mais je ne vous suivrais dans votre égocentrique démarche pas car c'est l'avenir de nos enfants sur cette planéte qui est en jeu.
    De plus en bloquant les routes c'est la vie de nos patients que aller compliqué en souffrance voir pire.
    REFLECHIR AVANT d'AGIR

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    Réponses
    1. Je ne vous souhaite pas, ni à vos patients, d'être victime(s) d'entraves et de brutalités (voire pire) dans l'exercice de votre profession difficile. Peut-être me direz-vous (!) que vous exercez dans un"quartier perdu de la République", mais l'avenir de la planète, c'est aussi celui des zones de non-droit où la République recule comme forêt dévastée...

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