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lundi 17 septembre 2018

Suppression de 1.800 postes de fonctionnaires de l'Education : priorité à la jeunesse ou aux économies ?

1.400 postes d'enseignants retirés au secondaire: Macron "dégraisse le mammouth"...

"Au moins 400 postes administratifs" sont concernés par les économies du pouvoir macronien

Selon Macron, on n'est pas encore à l'os...
Blanquer aborde ainsi l'austérité de manière trompeuse et méprisante. Les 1.800 suppressions de postes dans l'Education nationale annoncées dimanche soir ne sont pas tous des postes d'enseignants. Ainsi, d'une part, la précision apportée lundi par le ministre Jean-Michel Blanquer sur France Inter sous-entend que les personnels administratifs de l'Education sont quantité négligeable, et d'autre part, que la disparition massive de 1.400 enseignants du cycle secondaire ne devrait en rien affecter la qualité de l'enseignement.

"Il y a au moins 400 postes administratifs en moins, et probablement davantage. C'est des choses qui doivent s'affiner avec le temps et même avec la discussion budgétaire", a lâché le ministre de l'Education nationale, interrogé sur la répartition des 1.800 suppressions de postes, annoncées dimanche dans un entretien avec Le Figaro.

Le ministre a expliqué avoir "négocié avec Bercy (...), sachant qu'on vise l'intérêt général de tous les Français: réduire le déficit de l'Etat"Ces suppressions de postes ne concerneront que le second degré, c'est-à-dire les collèges et les lycées, ainsi que les services administratifs. 

Le privé et le public seront aussi mal lotis
"Il y a aussi les suppressions que nous ferons dans l'enseignement privé, 20% (...) Cela touche dans cette proportion-là l'enseignement privé", a-t-il ajouté.
L'Education nationale compte "un peu plus d'un million de fonctionnaires pour 12 millions d'élèves", a-t-il rappelé.

Parallèlement à ces suppressions, le budget du ministère sera augmenté de 850 millions d'euros, soit 1,7%.

Déshabiller Pierre pour habiller Fatima ?
Il s'agit, selon Blanquer, d'être en "capacité d'augmenter le pouvoir d'achat des professeurs, puisque tout le monde dit bien aujourd'hui que le problème, c'est l'attractivité du métier de professeur".
Le ministre vise ainsi "1.000 euros de plus sur une année en début de carrière" pour un professeur débutant. Rapidement, les victimes de ce miroir aux alouettes verront leur carrière stagner avec le gel des points d'indices, donc des fins de carrières problématiques avec de grands enfants à charge.

Le ministre a par ailleurs annoncé la création d'un gadget, un "observatoire du pouvoir d'achat des professeurs", afin, a-t-il expliqué, de "nourrir le dialogue social et avoir une vision à l'échelle du quinquennat des augmentations que nous allons faire". Fera-t-il bouillir la marmite ?

"Les taux d'encadrement dans tous les départements de France, ruraux et urbains vont s'améliorer à l'école primaire," promet le ministre : moins d'élèves par classe dans toutes les écoles primaires de France au cours des années qui viennent".

Fidèle à l'objectif fixé par Emmanuel Macron lors de la campagne présidentielle de supprimer 120.000 postes dans l'ensemble des trois versants de la fonction publique au cours du quinquennat, le premier ministre Edouard Philippe avait déclaré au mois d'août que 4.500 postes seraient supprimés dans la fonction publique d'État en 2019 et plus de 10.000 en 2020.

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