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lundi 30 avril 2018

Comptes de campagne 2017 : Macron aurait reçu des cadeaux

Corbière (LFI) relance l'accusation du candidat Macron qui a accepté  des "cadeaux" 

Macron aurait reçu illégalement des "cadeaux" durant sa campagne présidentielle, révèle 
ce proche de Mélenchon

S'appuyant sur des révélations de MediapartAlexis Corbière dénonce d'importantes remises sur la location de salles. 
"J'observe que le président Macron, concernant les comptes de campagne, il a eu des cadeaux, ce qui est totalement illégal de la part de grandes sociétés qui lui attribuaient des salles à bas prix", a dénoncé le député de Seine-Saint-Denis lors de l'émission "Dimanche en politique" sur France 3.

"Tout 'geste commercial' d'une entreprise à un candidat est totalement illégal," avait relayé samedi l'ancien trésorier du PS, Jean-François Debat, sur Twitter, soulignant que cela "entraîne l'inéligibilité du candidat".
"Inconcevable excuse de GL Events et du staff Macron. Et quid du contrôle des comptes de campagne?", s'était-il interrogé.

Mediapart met en cause la Commission nationale des comptes de campagne et des financements politiques

La CNCCFP "a relevé les promotions exceptionnelles, parfois 'd'un pourcentage anormalement élevé'", accordées par le champion de l'événementiel GL Events à l'équipe de campagne d'Emmanuel Macron.

D'après le site trotskiste d'information en ligne, la note de la CNCCFP mentionne une facture pour la location de matériel à l'occasion d'un meeting le 10 décembre 2016, "subitement rabotée de plus de 9.000 euros pour passer de 39.490 euros à 29.663 euros".

"D'autres prestations ont aussi été sabrées à coup de -30%, -50%. Parfois même intégralement", affirme Mediapart. Ainsi, pour le meeting parisien du 12 juillet 2016, la location de la salle principale de la Mutualité, initialement facturée 14.129 euros, aurait ainsi fait l'objet d'une remise de 100%.
Deux meetings sont dans le collimateur des autorités, sans qu'elles réagissent pour autant : pour le premier, qui avait eu lieu le 10 décembre 2016 à la porte de Versailles, il aurait dû coûter 14.129 euros, mais En Marche ! aurait bénéficié d'une ristourne de 100%.
Le jour du meeting,
une nouvelle remise de 15.000 euros a été accordée au parti, et une autre de 9.000 euros quelques mois plus tard, toujours à la porte de Versailles.
Ces "remises (...) correspondent à une négociation commerciale habituelle avec un organisateur d'événements," n'a pas hésité à affirmer GL Events, sollicité par la CNCCFP,  en octobre.

L'expert-comptable de la campagne d'Emmanuel Macron a fait écho à cette excuse grossière en faisant valoir que ces promotions "sont normales et régulières dans une optique de fidélisation de la clientèle"...

"La commission s'est satisfaite de ces explications", gronde Mediapart.

Le site d'extrême gauche assure que son rival, François Fillon, n'a pas bénéficié de telles remises : une inégalité de traitement.
"Au cours de la campagne présidentielle, le mouvement est parvenu à tenir les coûts des différents événements grâce à une approche agressive des négociations commerciales", a de son côté expliqué l'Elysée sollicité par Mediapart.

Le co-fondateur de Mediapart s'est toutefois gardé d'interpeller le président Macron à l'occasion de son entretien, les yeux dans les yeux, sur BFM, avec le fraudeur.

Résultat de recherche d'images pour "Olivier Ginon Collomb Macron"
GL Events est une entreprise spécialisée dans l’événementiel, dirigée par Olivier Ginon (ci-dessus à droite, au côté de G. Collomb) et Olivier Roux, leurs fondateurs, dans le quartier de La Confluence à Lyon, ville dont Gérard Collomb était le sénateur-maire. CNews souligne qu'Olivier Ginon est un "proche de Gérard Collomb" et "aujourd'hui très en cour à L'Elysée", selon Mediapart.

dimanche 29 avril 2018

Une députée LREM joue à la migrante en Turquie, 24 heures...

Va-t-elle être payée pour jouer à la députée pendant cinq ans ?

Une députée LREM tente de se défendre de s'être comparée à une migrante lors d'un déplacement en Turquie

Photoshop est passé sur la quinqua
Mireille Clapot est une bécasse, bien que centralienne de 54 ans.
Partie à Istanbul pour pour "commémorer le génocide arménien", l'élue LREM a rencontré des associations des droits de l'Homme et s'est comparée, avec finesse, à une "migrante", dimanche 22 avril, devant des journalistes stupéfaits.

Pour preuve 
une vidéo que la sotte  a publiée sur son compte Twitter. 

A l'heure où les associations s'inquiètent du vote de la loi asile et immigration, qu'elles qualifient d'"injuste" et d'un "immense gâchis", la publication de la députée - une militante d'Amnesty International - a suscité de nombreuses réactions de bon sens sur les réseaux sociaux. 

"On ne doit pas avoir le même champ lexical," 

Interrogée par franceinfo,
cette directrice du développement et des relations entreprises à l’Ecole Centrale de Lyon prend ses grands airs, assurant ne pas s'être trompée de mot et fait la leçon : "toute personne qui effectue une migration, qu'elle soit culturelle, économique ou politique", est "migrante". Selon la définition du Larousse, un(e) migrant(e) est une personne qui effectue une migration, que le dictionnaire qualifie de "déplacement volontaire d'individus ou de populations d'un pays dans un autre ou d'une région dans une autre, pour des raisons économiques, politiques ou culturelles.

Résultat de recherche d'images pour "Mireille Clapot Macron"

"Si certaines personnes utilisent le mot 'migrant' comme repoussoir, elles se trompent de sens étymologique," polémique cette ex-socialiste. Et d'insister:  'Migrant' est un terme large qui ne regroupe pas que les réfugiés. Ce n'est pas de ma faute si ce mot est caricaturé." 
Peu importe donc à cette législatrice que les migrants soient des clandestins en situation irrégulière au regard de la loi.

Selon les Nations unies,
"les migrants choisissent de quitter leur pays non pas en raison d'une menace directe de persécution ou de mort, mais surtout afin d'améliorer leur vie en trouvant du travail, et dans certains cas, pour des motifs d'éducation, de regroupement familial ou pour d'autres raisons." 
En revanche, les réfugiés sont "des personnes qui fuient des conflits armés ou la persécution." 

"A mon tour" d'être migrante, fantasme la parlementaire

Résultat de recherche d'images pour "Mireille Clapot Macron"A pensait-elle, dans son délire de bourgeoise ? 
"J'ai écrit ça après une semaine passée à l'Assemblée pour l'examen de la loi asile et immigration, je bougeais, j'étais à l'aéroport...", justifie-t-elle, après avoir mis la charrue avant les boeufs, une démarche fort peu  scientifique... Ce projet de loi ne laisse personne indemne.

Elle se défend tant bien que mal. 
"Il n'y a aucun rapport à faire entre ma phrase et la situation des migrants," reconnaît-elle, après avoir déraillé. "Ce mot est lié à la mobilité", et si certains l'ont mal compris, assure-t-elle avec hauteur, "on ne doit pas avoir le même champ lexical". Sauf erreur, la prétentieuse LREM (pléonasme) n'a pas l'esprit clair sur les notions de  champ lexical et de champ sémantique...
Clairement, en revanche, la majorité présidentielle ne parle pas la même langue que ses électeurs et électrices. Sans doute un effet de leur "pensée complexe" non maîtrisée !

Un élu de Toulouse fait son Valls : "Tu me mets quelques Blancos"

Il y a "trop d’Arabes", lâche un conseiller municipal de Toulouse; le maire ouvre une enquête 

Jean-Luc Moudenc, le maire de Toulouse, a ordonné l’ouverture d’une enquête visant ce conseiller municipal de la majorité

Dérapage ou erreur de traduction ?
Moudenc, Valls, Collomb
Aviv Zonabend, sans étiquette, a-t-il vraiment déclaré qu’il y a "trop d’Arabes à Toulouse" ? Prêtés à un conseiller municipal toulousain de confession juive sur l’antenne d’une radio israélienne, ces propos ont-ils été prononcés ? Toujours est-il qu'une polémique vise leur auteur présumé depuis la publication d’un article sur la version française du 'Times of Israël', magazine en ligne israélien.

Le maire (LR) de Toulouse, Jean-Luc Moudenc envisage de lui retirer sa délégation, dans l'hypothèse où cette déclaration serait avérée. Selon le quotidien israélien, à la question posée par le journaliste israélien Razi Barkai, de savoir combien il y a d’Arabes vivant dans la ville rose - qui est jumelée à la ville blanche israélienne depuis 1962 -, le conseiller en charge des relations avec les villes jumelées, répond : "Beaucoup. Trop [d’Arabes dans la ville]", avant de préciser qu’ils représentent "11 à 12 % des habitants" sur une population toulousaine municipale de plus de 470.000 habitants, selon l’INSEE au 1er janvier 2017, soit environ 4.800  48.000 (merci au lecteur qui a corrigé)

"Je ne voulais pas parler d’Arabes, mais d’islamistes."

Des propos que l’élu local a démentis. 
Résultat de recherche d'images pour "Moudenc Macron"
Contacté par France 3 Occitanie, Aviv Zonabend invoque une erreur de traduction : "J’ai été interrogé sur l’affaire Merah et j’ai répondu dans un hébreu hésitant, une langue que je ne maîtrise pas. Je ne voulais pas parler d’Arabes, mais d’islamistes," explique celui qui est aussi président de la commission Eau et Assainissement Toulouse Métropole. 
"Je n’ai rien contre les Arabes et j’entretiens d’excellentes relations avec la communauté musulmane. Je voulais insister sur le fait qu’il y a trop d’islamistes à Toulouse. Je suis très clair. J’en ai après les islamistes, mais je n’ai rien du tout contre les Arabes," insiste-t-il. 


Une explication qui ne suffit pas au premier édile de la ville, Jean-Luc Moudenc.
 
Ex-secrétaire du groupe d’amitié France-Israël lorsqu'il était député, ce proche d'Alain Juppé a menacé de retirer ses délégations à son adjoint et publié un communiqué sur Facebook. "Toulouse mérite mieux que des propos à l'emporte-pièce. J'ai découvert avec stupéfaction, dans le journal 'The Times of Israël', des propos prêtés à Aviv Zonabend, conseiller délégué à la mairie de Toulouse, issus d'une interview sur une chaîne de radio israélienne. Je les condamne avec la plus grande fermeté", précise-t-il dans ce texte. 

Un interprète-traducteur devra donc expliquer si une transposition approximative des propos de Aviv Zonabend  est possible, avant que le maire de la Ville Rose ne statue sur le sort de son adjoint. Aviv Zonabend n’envisage pas de démissionner.

Manuel Valls n'avait pas eu à démissionner

L'ancien maire d'Evry n'avait pas pu invoquer l'excuse d'une traduction incorrecte :


200 activistes pro-migrants clandestins rassemblés à Gap, malgré un climat de tensions

Ces activistes de l'humanisme politique sont-ils respectueux des Français?

L'humanisme est de gauche, c'est bien connu !

Image associéeLes humanistes internationalistes font bien peu de cas de leurs concitoyens: ils sont citoyens du monde...
Quelque 200 activistes vertueux se sont rassemblées samedi après-midi à Gap pour défendre leur doxa selon laquelle "l'hospitalité des migrants n'a pas de frontière," en réaction à la présence de militants qualifiés, quant à eux, d'extrême-droite, comme si l'extrême gauche valait mieux. 
Depuis une semaine, les pro-migrants clandestins mènent dans la région des actions qui sont relayées par la presse, notamment de service public qui n'est visiblement respectueux de toutes les sensibilités ni soucieux d'un traitement équitable de toutes les options en matières de flux migratoires

"L'Etat ne fait pas son travail," estiment les staliniens, mais pas davantage auprès du service public.
Prompts à combattre l'état de droit, les totalitaires réclament pourtant des sanctions contre la partie adverse : les CRS, c'est pour les autres ! "Il y a un message de solidarité [qui exclut leurs concitoyens...], avec notamment la mise en détention de militants au moment même où l'Etat ne fait rien par rapport à un groupe d'extrême droite qui tentait de fermer la frontière." 
La députée européenne Front de Gauche, Marie-Christine Vergiat, fait de la dénonciation : "je redis que nous sommes dans l'espace Schengen, que la frontière entre l'Italie et la France est déjà un non-sens et qu'on laisse faire des identitaires est déjà un problème", lâche-t-elle, ignorant volontiers la violation de la frontière italienne par des clandestins et la complicité de réseaux, collectifs et associations coupables de déni de la réglementation européenne. "On trouve que l'Etat ne fait pas son travail, on se bat pour montrer cela. C'est aussi l'affaire de la population", estime quant à lui Michel Rousseau, un des porte-parole du collectif "Tous migrants", qui appelle les Français à combattre la loi. 

Une vingtaine d'organisations en soutien aux clandestins avaient prévu une marche de l' "hospitalité", samedi matin. 

Suite à des incidents lors d'un "carnaval solidaire" le week-end dernier, 
Carnaval solidaire (photo Le DL/M.N)les organisateurs exemplaires ont dû transformer leur marche en un rassemblement sur l'esplanade de la paix, l'après-midi. 

Près de 300 militants contre la loi asile et immigration, pro-zadistes pour certains, d'extrême-gauche pour la plupart, avaient défilé dans les rues du centre de la paisible petite ville montagnarde. Les choses ont vite dégénéré avec tags à foison et même bagarres : humanistes et pacifistes, mais musclés.

Un char a même été confectionné (Le DL/M.N.)Ce "carnaval contre la frontière" à Gap fit donc la démonstration qu'il n'y a qu'un pas des propos édifiants et généreux de l'extrême gauche à la violence : les visages des soi-disant bon-enfant des participants dissimulés sous des figurines - grotesques, pour l'occasion -  furent démasqués. 

Parmi les chants et les déguisements, un char promenait un juge en robe noire à la tête d'ogre décapité... Les anti-républicains ont un rapport difficile à la loi et ses représentants.

Certains activistes professionnels ont sorti leurs bombes de peinture et ont recouvert plusieurs murs de tags
Plusieurs banques ont été la cible des manifestants (Le DL/M.N.)sur la place République, sur la cité Desmichel, etc. S'ils sont pour l'illégalité, ils sont aussi anti-libéraux

De nombreux établissements bancaires ont aussi été pris pour cible, tout comme le grand mur de la prison, rue Grenette, devant laquelle une bagarre a même éclaté.

Carnaval solidaire (photo Le DL/M.N)Le cortège  en centre-ville ne manqua pas de se diriger vers la préfecture et le conseil départemental : un rassemblement de "solidarité" qui, à l'évidence, instrumentalisait  donc la tradition du carnaval, à des fins politiques, disant enfin son nom, subversion. 
Le cortège s'est déroulé depuis la Pépinière jusqu'en centre-ville et à la place sur la préfecture, un parcours marqué par des dégradations sur les bâtiments publics et privés.

Depuis le week-end dernier et une première action au col de l'Echelle, au-dessus de Briançon, des militants du mouvement "Defend Europe", lié au groupe Génération Identitaire, comme le "carnaval" de Gap était lié aux anarchistes, sillonnent les montagnes pour "veiller à ce qu'aucun clandestin ne puisse rentrer en France", en réponse aux actions militantes de passeurs internationalistes. L'illégalité de l'un d'entre eux avait reçu le soutien de la presse parisienne en janvier 2017. Qui ne connaît Cédric Herrou, un "jeune homme de 37 ans", médiatisé bien que clairement surnommé le "passeur de migrants", et alors que ses semblables soient pointés du doigt de la Libye, à la Syrie en passant par Irak, et ailleurs. Poursuivi pour aide à l'immigration clandestine, ce pseudo-agriculteur de la vallée de la Roya (Alpes-Maritimes) a comparu devant le tribunal correctionnel de Nice. Procès qui a fait sa gloire dans la presse.

Tous chez Ruquier à Marseille et dans les HLM
libérées par les Alexis Corbière !
Des manifestants pro-migrants de Gap avaient participé à l'entrée en France de clandestins et le ministre de l'Intérieur, Gérard Collomb avait alors renvoyé dos à dos "ultra droite" et "ultra gauche" en annonçant l'envoi ponctuel et temporaire de renforts policiers dans les Hautes-Alpes pour "s'assurer du respect absolu du contrôle des frontières". 
Trois des militants pro-clandestins, deux Suisses et une Italienne, sont poursuivis pour leur action et détenus dans l'attente de leur jugement. Aucune poursuite n'a été engagée à l'encontre des militants de Génération Identitaire qui agissent effectivement dans un strict respect de la loi, ce qui interpelle sur la légitimité de l'étiquette d'"ultra-droite" dont la presse les affuble. 

Lundi, une marche de solidarité organisée par l'association L'Auberge des migrants - ceux de ...Calais - doit par ailleurs partir de Vintimille à la frontière franco-italienne et traverser la France en direction de Calais : Vintimille-La Roya-Calais-Douvres.
Organisée du 30 avril au 8 juillet, cette marche abusivement intitulée "solidaire et citoyenne" est porteuse en filigrane du slogan révélateur 'Laissez-les passer '. Il s'agit de marcher pour réclamer pour mobiliser les sensibilités compatissantes à l'ouverture des frontières, l'ouverture de centres d'accueil inconditionnel et la suppression du "délit de solidarité".
A noter que des "maisons de jeunes" (MJC) participent à cette opération : c'est notamment le cas dans les municipalités communistes des Bouches-du-Rhône.

samedi 28 avril 2018

Une station du métro parisien en hommage à Simone Veil

Le métro parisien, lieu privilégié du harcèlement sexuel, est-il une bonne idée ?Le nom de l'ancienne ministre sera associé à la station Europe du métro parisien

Elle sera rebaptisée "Europe-Simone Veil", a annoncé Valérie Pécresse, présidente (Les Républicains) de la région Ile-de-France, ce mercredi sur Twitter.
Simone Veil était membre de l'Académie française



"J'ai décidé, en accord avec sa famille et avec la direction (de la RATP), de donner à la station de métro Europe à Paris le nom 'Europe-Simone Veil', en hommage à celle qui fut la première femme présidente du Parlement européen, et une grande figure francilienne," a expliqué la présidente de la région Ile-de-France, sur son compte Twitter.

La place de l’Europe, située dans le VIIIe arrondissement de Paris, porte déjà le nom "Place de l’Europe-Simone Veil". La proposition fut soumise au vote du Conseil de Paris en novembre dernier, pour rendre hommage à cette personnalité politique, européenne engagée et figure du combat pour le droit des femmes.
Figure éminente de la politique française, l'ancienne ministre de la Santé de Valéry Giscard d'Estaing est décédée le 30 juin 2017 à l'âge de 89 ans. 

Après l'hommage national aux Invalides, Simone Veil entrera au Panthéon le 1er juillet 2018

Résultat de recherche d'images pour "place de l'Europe Paris"
L'ancienne académicienne devient la cinquième femme à faire son entrée dans ce lieu réservé aux personnalités exceptionnelles. Emmanuel Macron avait annoncé le 5 juillet 2017, lors d'un hommage national aux Invalides, que Simone Veil reposerait "avec son époux", Antoine Veil, au Panthéon. Ce sera d'ailleurs le premier homme à faire son entrée au Panthéon en tant qu'époux.

Le Centre des monuments nationaux (CMN) a lancé un appel d'offre pour l'organisation de la cérémonie du Panthéon, a précisé l'Elysée. Symbole du combat pour l'émancipation féminine, ayant notamment porté, en tant que ministre de la Santé, la loi sur l'interruption volontaire de grossesse, symbole aussi de la mémoire des camps de la mort, où elle avait été déportée à 16 ans, 

Cette place a la particularité d'être entièrement située sur un viaduc, au-dessus des voies ferrées de la gare Saint-Lazare.

Taxation du numérique : "colère" Le Maire lâché par de nombreux ministres européens

Le Maire se démonte face aux réserves européennes

L
a proposition de la Commission européenne portée par Macron suscite l'opposition 
de plusieurs ministres européens samedi à Sofia

Le Maire mis en minorité à Sofia sur les propositions de Macron

Le Français Bruno Le Maire voulait taxer dans l'UE les géants du numérique.
Les ministres européens des Finances débattaient pour la première fois de ce projet, présentée fin mars par l'exécutif européen, qui prévoit la mise en place rapide d'une taxe sur le chiffre d'affaires des géants du net opérant dans l'Union européenne, comme Facebook et Amazon, le temps qu'une solution soit négociée à l'échelle mondiale.

Mais les  pays accusés de tirer profit de leur fiscalité avantageuse vis-à-vis de ces entreprises, tels que Malte, l'Irlande et le Luxembourg, des paradis fiscaux, ont manifesté leur circonspection, tout comme la Suède, le Danemark, la Finlande, mais aussi le Royaume-Uni. Sept pays "frondeurs"...

Il faut "discuter avec les Américains, car si l'UE fait ça de son côté, cette taxe sera très inefficace et mauvaise pour la compétitivité européenne", a fait valoir le ministre luxembourgeois des Finances, Pierre Gramegna.

Celui-ci a évoqué un risque d'"escalade" avec les Etats-Unis, avec lesquels les relations sont déjà tendues sur le plan commercial, en raison des lourds droits de douane sur l'acier et l'aluminium que le président Donald Trump menace appliquer à l'UE à partir du 1er mai.

"Ce n'est pas une taxe contre les GAFA (Google, Apple, Facebook, Amazon), ce n'est pas une taxe contre les Etats-Unis (...) C'est quelque chose qui va dans l'intérêt de tous les Européens", a répondu le commissaire européen à la Fiscalité, le socialiste Pierre Moscovici, qui défend le projet au nom de la Commission.

Le ministre français des Finances a laissé éclater "une colère froide" 

Dernier des ministres à prendre la parole pendant un tour de table samedi matinBruno Le Maire s'est irrité des réticences que suscite cette taxe, dont Emmanuel Macron a fait une priorité.
"L'Europe est-elle capable de se montrer forte ?", a-t-il lancé. "Une chose que j'ai apprise lors de la semaine que je viens de passer aux Etats-Unis avec le président Macron : les Américains ne respecteront que les démonstrations de force," a-t-il polémiqué avec aigreur.

"Si vous voulez aller jusqu'aux élections européennes l'an prochain avec le message 'nous avons beaucoup parlé, beaucoup débattu, mais pris aucune décision' bonne chance !", a éructé Le Maire, prenant conscience de son isolement, en contradiction avec les louanges de la presse hexagonale pour la politique européenne macronienne.

Le ministre allemand des Finances, Olaf Scholz, a fait défection. 
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Alors que la chancelière allemande Angela Merkel est à Washington et que l'Allemagne avait jusqu'à présent soutenu la proposition européenne, il n'a pas pris la parole. Interrogé en conférence de presse, le grand argentier allemand  n'a pas expliqué son silence. D'après une source diplomatique anonyme, l'idée de taxer le chiffre d'affaires, et non les bénéfices, comme cela se fait habituellement, n'a pas les faveurs de Berlin. Huitième pays "frondeur'...
"Aucun pays ne pourrait accepter ce que nous voyons aujourd'hui" avec les géants du net, a cependant dit le ministre allemand, membre du SPD (Parti social-démocrate) à la presse, évoquant "une grande question morale".

Quelles sont les dispositions proposées par le texte de la Commission ? 

Dans un premier temps, il envisage de taxer à hauteur de 3% les revenus générés par l'exploitation d'activités numériques.
Cette taxe ne viserait que les groupes dont le chiffre d'affaires annuel mondial s'élève à plus de 750 millions d'euros et dont les revenus dans l'UE excèdent 50 millions d'euros.

Outre cette mesure "ciblée" de taxation du chiffre d'affaires des entreprises numériques, la Commission a aussi proposé une réforme de fond des règles relatives à l'imposition des sociétés, qui prendrait le relais de la première proposition de "court terme".
Cette proposition de "long terme" permettrait aux pays de l'UE de taxer les bénéfices réalisés sur leur territoire, même si une entreprise n'y est pas présente physiquement.

Macron a fixé unilatéralement l'objectif d'adopter la solution de court terme au plus tard début 2019.
Mais la nécessité d'obtenir l'unanimité dans l'UE pour toute réforme de la fiscalité rend le consensus difficile.

Macron ne fait pas l'unanimité et la presse française va devoir en tirer les conclusions avant de redéployer la propagande élyséenne.

L'homophobie de Hollande révélée par les comportements de Macron ?

La vacherie homo­phobe de cet ancien chef de l'Etat sur son successeur ne passe pas 

La déclaration sentencieuse de Hollande sur Macron est du niveau des réseaux sociaux, voire du Gorafi ou du Canard enchaîné... 

Le porte-parole du gouver­ne­ment a sèchement réagi dans l'émis­sion 'Quoti­dien'. François Hollande est mal connu : on le disait gentil et mou, mais blessé par la trahison de son collaborateur, le 'capitaine de pédalo' - ni à voile, ni à vapeur -  se révèle tel qu'en lui-même. Mercredi, l'ancien président de la Répu­blique faisait la promo­tion de son livre avec Yann Barthès sur ...CNews, mais,  revenant sur sur son mandat à l'Elysée, il n'a pas hésité à profiter de la situation pour lancer des piques à son succes­seur à l'Elysée. 

Ses aigreurs ont incité Hollande à saisir la perche tendue par l'animateur. 


 
Inter­rogé sur les rela­tions entre Emma­nuel Macron et Donald Trump – au sujet notam­ment de leurs déambulations la main dans la main (ci-dessus), de leurs attentions réciproques (ci-contre), leurs oeillades (ci-dessous à droite) et à leurs câlins répétés – François Hollande avait souligné que le président de la Répu­blique "était plutôt passif dans le couple",

allusion fâcheuse à une homosexualité latente, mais réprimée, où la répartitions des rôles ne valorisent pas le chef de guerre français, Hollande s'est évertué à humilier le quadra en suggérant qu'il est soumis à un maître américain, réitérant les gestes de domination, avec de multiples poignées main et autres tapes de camionneur dans le dos de son  mignon européen.

Une malveillance qui n'a pas été du goût de celui qui multiplie les postures viriles
Benja­min Griveaux, le porte-parole du gouver­ne­ment, s'est agacé. "François Hollande avait déjà du mal à incar­ner la fonc­tion prési­den­tielle lorsqu'il était en exer­cice. 
Mani­fes­te­ment, il a encore plus de mal à incar­ner la fonc­tion et la décence qui siéraient à un ancien président de la Répu­blique," a-t-il grondé sur le plateau de Ques­tion d'info. "C'est de l'humour gras et avec une touche d'homo­pho­bie, ça ne fait pas honneur ," a pour­suivi B. Griveaux.


Même condamnation du côté de son ministre de l'Econo­mie et des Finances. 
"Je vais vous dire le fond de ma pensée : j'ai toujours trouvé que François Hollande n'avait pas été à la hauteur de sa tâche de président de la Répu­blique. Mais avec ces propos, il est en dessous de tout," a critiqué Bruno le Maire au sujet de celui qui se laisse ajuster le noeud de cravate par Valls.


Bagnolet : Alexis Corbière, surpris par les violences dans sa circonscription

Seine-Saint-Denis : le bras gauche de Mélenchon n'a rien vu venir

Bagnolet a fait appel aux ...CRS, dans le quartier de la Capsulerie, connu pour son trafic de drogue. 

Le député de la circonscription, Alexis Corbière, a quitté son appartement social parisien en HLM pour la Seine-Saint-Denis et découvre le Far-West de Montreuil-Bagnolet  quatre personnes ont été blessées par balles, sans le soutien de la NRA américaine... Les deux élus de la gauche radicale demandent des renforts de police. 

Depuis trois semaines, Bagnolet, PCF depuis 1928 et passée au PS en 2014 (Seine-Saint-Denis) est à feu et à sang. Dans la nuit de jeudi à vendredi, à nouveau cinq bagnoles de Bagnoletais-es ont été incendiées dans le quartier des Malassis. Dix autres véhicules avaient été brûlés dans le même quartier dans la nuit de mardi à mercredi, après qu'un jeune homme de 22 ans a été blessé par balles mardi soir. 

Un autre quartier a franchi "une étape supérieure" de la violence
Une convergence des luttes semble s'être effectuée à La Capsulerie, autre quartier touché par la violence. Situé à proximité du terminus de la ligne 3 du métro, à Gallieni, ce quartier n'est donc pas un ghetto, mais il est pourtant connu pour son trafic de drogue. 

Or, depuis le 9 avril, des voitures de travailleurs sont brûlées et des coups de feu  tirés : c'est "une étape supérieure" pour François, membre du collectif "Retrouvons notre dignité", qui milite pour plus de sécurité dans ce quartier depuis 2011.
ENTENDRE ce témoignage sur des coups de feu et voitures brûlées, à la Capsulerie, à Bagnolet : 

"On se retrouve avec des règlements de comptes en plein jour avec des enfants autour de nous,"
s'inquiète Anissa une maman : "voir des gars avec des battes de baseball pour casser des voitures et des jerricanes d'essence pour les brûler, je ne vois pas ça en bas de chez moi, mais à la télé, dans un film américain" 

ENTENDRE le témoignage d'Anissa, habitante du quartier :
 

Depuis le 9 avril, trois personnes ont été blessées par balles dans le quartier. Des coups de feu ont été tirés devant un café, sur un immeuble et même sur la porte d'un appartement du quartier. "C'est pour mettre un coup de pression, de l'intimidation," estime Anissa. 

Une "guerre de territoires" entre trafiquants : "je n'ai pas le souvenir d'avoir connu une telle situation dans notre ville," constate Tony Di Martino, le maire (PS, 2014) de Bagnolet pour qui la situation est une "guerre de territoires" entre trafiquants. 

La gauche laxiste ne réclame pas de la prévention mais des sanctions
 
Avec le maire PS, le député LFI de la circonscription, Alexis Corbière a été reçu ce vendredi par le préfet de Seine-Saint-Denis, pour réclamer plus de moyens policiers et renouveler une vieille revendication : obtenir un commissariat de plein exercice à Bagnolet, qui dépend aujourd'hui de celui des Lilas. "Nous avons un commissariat subdivisionnaire, qui n'est pas ouvert 24h / 24 et qui a moins de moyens," explique l'élu. 

ECOUTER Tony Di Martino qui souhaite"stopper ces événements [sic] et surtout rassurer la population" :

Des CRS déployés, les élus demandent des renforts à long terme.
L'an passé, le maire a obtenu du gouvernement socialiste la création d'un GST, groupe spécialisé de terrain, doté de 18 policiers, spécifiquement dédié à la Capsulerie et à la lutte contre les trafics. Depuis mercredi, des CRS sont déployés dans le quartier. Une mesure exceptionnelle, qui n'a pas vocation à durer, nous indique une source policière. Les habitants rencontrés ce vendredi regrettent que les cars soient stationnés aux abords du quartier et non pas au pied des immeubles. 
Des caméras de vidéosurveillance vont enfin être installées, après des campagnes de rejet d'atteintes aux libertés publiques.  Sur le long terme, la présence des CRS, "ce n'est pas ce qui va régler les choses," assure une militante anonyme à Alexis Corbière de passage dans le quartier, ce vendredi matin. "On va demander des augmentations de moyens," rebondit le député. Une autre habitante insiste : "il ne "faut pas attendre qu'il y ait un mort pour commencer à se bouger". 
Le député et le maire ont aussi demandé un rendez-vous à Gérard Collomb, le ministre de l'Intérieur.