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mercredi 31 janvier 2018

Le CSA chasse Mathieu Gallet de la présidence de Radio France

Le bellâtre obtiendra-t-il une niche dorée ?

La chance du patron de Radio France Mathieu Gallet a tourné

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Le CSA a décidé mercredi de le révoquer à compter du 1er mars
, conséquence de sa condamnation pour favoritisme lorsqu'il dirigeait l'INA et donnant au pouvoir politique qui réclamait son départ.
"Le Conseil supérieur de l'audiovisuel, réuni ce jour en assemblée plénière, a décidé de retirer son mandat au président de Radio France Mathieu Gallet et ce, à compter du 1er mars 2018": c'est par ce bref communiqué que les sept "gendarmes" du service public audiovisuel, réunis depuis le début de la matinée, ont fait connaître leur verdict dans l'après-midi.

Le CSA - présidé depuis 2013 par Olivier Schrameck - avait lui-même nommé Mathieu Gallet en 2014, à la surprise générale, faisant du gracieux dirigeant de l'INA - avec le soutien de Frédéric Mitterrand, alors ministre de la Culture en 2010, lors de sa nomination à l'Institut national de l'audiovisuel -, le plus jeune patron de la radio publique.

Les motivations de cette sanction, inédite, étaient attendues dans la journée.
La défense de Mathieu Gallet, 41 ans, attend de prendre connaissance des motifs de la décision avant de se décider sur un éventuel recours devant le Conseil d'Etat. Mais, sans attendre, les avocats Christophe Ingrain et Rémi Lorrain ont estimé que "c'est une décision que nous regrettons profondément. La pression de l'Etat a été plus forte que la présomption d'innocence", en dépit de la condamnation de leur client. 

Mathieu Gallet était sur la sellette depuis le 15 janvier, date de sa condamnation à un an de prison avec sursis et 20.000 euros d'amende, pour avoir favorisé deux sociétés de conseil lorsqu'il présidait l'Institut national de l'audiovisuel entre 2010 et 2014.

Le dirigeant de Radio France, qui n'a cessé de protester de son innocence, avait fait appel et refusé de démissionner, mais Mme Nyssen avait jugé "inacceptable" son maintien et appelé l'intéressé et le CSA à "tirer les conséquences" du jugement.

De son côté, la ministre de la Culture a rappelé la "position très claire" du gouvernement.
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"L'exemplarité" est "une condition absolue de bonne gouvernance et de légitimité" pour les dirigeants des services publics, a insisté Françoise Nyssen. 
Mais, le départ de Mathieu Gallet étant fixé au 1er mars, un recours peut théoriquement être examiné avant cette date.

Le démis est originaire de Villeneuve-sur-Lot, comme Cahuzac

Cette décision est un coup d'arrêt pour celui qui avait jusqu'ici connu une trajectoire météoritique dans l'univers des media.
Il était parvenu à surmonter plusieurs épreuves au début de son mandat à Radio France, notamment malgré une polémique sur le coût de rénovation de son bureau et sur ses dépenses en communication, ainsi qu'une grève historique d'un mois contre des suppressions de postes.

Mais il pouvait se prévaloir d'un bilan solide, avec des finances qui devraient revenir à l'équilibre cette année et des audiences record, comme il a eu l'occasion de l'expliquer lors de sa longue audition lundi au siège du CSA.

Cette révocation intervient alors même que l'exécutif prépare une réforme en profondeur de l'audiovisuel public.
En écartant Mathieu Gallet, le CSA court le risque de paraître céder à une injonction du gouvernement.  Mais s'il l'avait maintenu à son poste, il aurait pu se voir reprocher de chercher à défendre à tout prix son indépendance et un manque de fermeté sur la question de l'éthique. 
Selon Le Parisien, "l'Elysée, qui entend réduire le pouvoir des sages, jubile, d'autant qu'il dénonce le soutien indéfectible d'Olivier Schrameck, le patron du CSA, à Mathieu Gallet." Qui, au final, dirige le CSA, Schrameck ou Macron ?

Comme s'y est récemment engagé son président, Olivier Schrameck, c'est le CSA qui désignera le successeur de Mathieu Gallet, un processus qui prendra plusieurs mois.
En attendant, c'est le doyen des administrateurs de Radio France nommés par le CSA qui assurera l'intérim à la tête du groupe public. Il s'agit de Jean-Luc Vergne, 69 ans, ancien DRH de plusieurs grands groupes (Sanofi, Elf Aquitaine, PSA, BPCE), qui n'avait pas d'expérience de l'audiovisuel avant d'intégrer le conseil d'administration de Radio France, fin 2016.
"Aujourd'hui sans capitaine, le navire Radio France, qui pourtant affiche des résultats d'audience exceptionnels, n'a plus ni gouvernail, ni boussole", s'est inquiété le Syndicat national des journalistes, membre fondateur de l'Union syndicale Solidaires (SUD), réclamant une suspension de la réforme de l'audiovisuel public.

Un projet de loi doit présenté avant la fin de l'année et les patrons de l'audiovisuel public sont censés remettre à la ministre de la Culture, ce vendredi, des propositions communes en vue de réaliser des "synergies" au sein de la radio de service public.
Les attachés de production, en charge de la préparation des émissions, de la radio France Info sont en grève illimitée depuis le mercredi 17 janvier 2018.

Affaire Théo : colère des syndicats policiers au vu d'une vidéo explicite

La victime, ses avocats et la presse l'ont fait à l'opinion à l'envers

Les syndicats de police dénoncent le mensonge, la presse qui a diffamé les forces de l'ordre et le parti-pris politique du pouvoir


L'affaire Théo a-t-elle été instrumentalisée lors de la dernière campagne présidentielle au mépris des évidences ?
François Hollande, encore chef de l'État à l'époque, s'était rendu au chevet de Théo après l'interpellation musclée du jeune sportif employé par la mairie d'Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis)
Le jeune homme de couleur avait accusé les agents de police de l'avoir violé au moyen d'une matraque télescopique dans l'anus, lors de son interpellation, le 2 février 2017. 
Un viol présumé dont s'empara la presse pour accabler les forces de police, entraînant la suspension des policiers et l'ouverture d'une enquête judiciaire.
Le président Hollande avait pris fait et cause pour la prétendue victime. C'est sous les caméras qu'il s'était rendu au chevet du jeune rebelle... 

Le pouvoir socialiste a-t-il eu peur d'un embrasement des cités suite à cet interpellation, à la manière de ce qui causa les émeutes de 2005 ?
La presse avait pris fait et cause pour le menteur, notamment les journalistes intéressés à la déstabilisation sociale du pays. 
La polémique avait fait rage et le candidat Macron avait réagi à chaud pour insister sur la nécessité de rapprocher police et population. La "police de proximité" nouvelle mouture que proposera bientôt le gouvernement sous le label de "police de sécurité du quotidien" puise bien pour partie ses racines dans ce fait divers.

Les syndicats montent au créneau pour soutenir leurs collègues injustement mis en cause depuis près d'un an

Au lendemain de la réintégration de trois des quatre policiers mis en cause dans cette affaire, les syndicats de policiers demandent que justice soit rendue à leurs collègues injustement mis en cause depuis près d'un an.

Un enregistrement de cette arrestation plaide en effet en faveur d'une cabale politico-médiatique. Réalisé par une caméra de surveillance de la ville et diffusée sur le site internet d'Europe 1, ce document démonte la thèse soutenue par la gauche, politique et médiatique depuis ce lundi. 


On y mesure la violence de la résistance de la bande de jeunes, dont Théo, en survêtement aux trois bandes blanches, face aux représentants de la loi. 
Une certaine presse persiste néanmoins à soutenir le mensonge : " on peut s'interroger sur l'insistance avec laquelle l'agent détenteur de la matraque s'applique à décocher des coups avec la pointe de celle-ci." 
Après avoir donné satisfaction aux communautaires,  le même organe de presse se rend à l'évidence:  "il est difficile de soutenir que les policiers ont sciemment violé Théo avec cet instrument télescopique. 
Visiblement à regrets, il conclut : "La thèse du viol, acte intentionnel, en sort fragilisée." C'est le moins qu'on puisse dire...

Indignation et colère

Le patron de l'Unsa-Police, Philippe Capon, proteste: "Dans cette affaire Théo,
on ne peut que s'étonner que les hauts responsables politiques et administratifs qui étaient en possession de cette vidéo n'aient pas révélé beaucoup plus rapidement son existence. Laisser des policiers être jetés en pâture est inadmissible et irresponsable! Les policiers ne sont pas des gladiateurs que l'on sacrifie dans une arène pour satisfaire un certain public."
Même indignation à Alliance, syndicat majoritaire, ou au Syndicat des cadres de la sécurité intérieure (SCSI, ex-SNOP), où Jean-Marc Bailleul souligne que "la réintégration des agents n'est pas choquante". 

C'est aussi l'avis de Me Thibault de Montbrial, avocat spécialisé notamment dans la défense des policiers. "Ce qui m'avait surpris dans cette affaire, c'était de voir les policiers suspendus d'emblée", confie-t-il aujourd'hui.

Le patron de Synergie-Officiers précise, pour sa part: "La suspension est une mesure conservatoire qui ne présume en rien des suites pénales pour les agents". Les trois fonctionnaires réintégrés seront affectés loin d'Aulnay. Le détenteur de la matraque, quant à lui, reste suspendu. La justice tranchera.

Le socialiste Benoît Hamon ne jure plus que par les migrants

Le socialiste dénonce un "retour à l'ordre" et en appelle à Cohn-Bendit 

Il accuse "une partie de la haute fonction publique" de "retour à l'ordre et d' "arbitraire"

Candidat du parti socialiste, écrasé avec 6,36% des suffrages exprimés à l'élection présidentielle, alors qu'il s'y voyait déjà, Hamon a estimé que le refus "stupéfiant" de le laisser s'exprimer dans l'enceinte de la faculté de droit de Toulon  le 6 février prochain est "assez symptomatique de ce retour à l'ordre et à l'arbitraire dans une partie de la haute fonction publique et dans certains milieux très proches du pouvoir en place".

Le socialiste craindrait-il de voir péricliter son fonds de commerce en migrants ? "Qui ne voit pas ces préfets, qui dissuadent les migrants de faire valoir leurs droits ? Dans certaines régions, la police a ordre d'arracher les effets personnels, de gazer des migrants, qui sont des pauvres parmi les pauvres", a-t-il accusé mardi, après avoir rencontré des étudiants de l'université de Tours.

Benoît Hamon a également dénoncé et étrillé Daniel Cohn-Bendit

Il fait pression sur 'Dany-le-rouge' pour qu'il prenne position en faveur des migrants.
Evoquant Mai 1968, dont le 50e anniversaire est commémoré cette année, Hamon a ciblé l'ancien meneur étudiant embourgeoisé Daniel Cohn-Bendit, jugeant "incroyable de voir aujourd'hui des soixante-huitards qui ont mené des combats contre l'ordre établi être maintenant les porte-parole de l'ordre établi".

"J'imagine que le jeune Cohn-Bendit de 1968 aurait dit 'merde' à Macron et au Cohn-Bendit d'aujourd'hui : j'aime bien le Danny de 68 pour le souffle et l'espérance qu'il a levés, j'aime un peu moins le Cohn-Bendit qui remet le couvercle de plomb sur la marmite, comme il le fait aujourd'hui quand il soutient Emmanuel Macron".

"Je l'invite à nous aider, au moins pour qu'on ait en France une attitude juste et humaine vis-à-vis des migrants", a-t-il lancé Hamon, acteur politique solitaire et sans public, ni scène, réduit à solliciter un pédophile et soutien de Macron...

mardi 30 janvier 2018

Antisémitisme : un garçon de 8 ans portant une kippa s'est fait agresser à Sarcelles

Le mobile antisémite a été retenu par le procureur de Pontoise

Par sa kippa, l'enfant a été identifié de confession juive

Antisionisme/antisémitisme : Shlomo Sand adresse une lettre ouverte à Macron, «inculte politique»Deux adolescents d'une quinzaine d'années l'ont roué de coups à Sarcelles dans le Val-d'Oise, a indiqué mardi 30 janvier le parquet de Pontoise.

L'enfant a été agressé [la presse écrit "violemment agressé" (!) dans le cas de victime musulmane] alors qu'il se rendait à un cours de soutien scolaire, a précisé le Parquet. "Ils l'ont fait chuter au sol et lui ont porté des coups", a ajouté une source policière. Les agresseurs seraient de jeunes Noirs âgés de 15 à 16 ans.

"Les auteurs n'ont rien verbalisé durant l'agression et n'ont dérobé aucun objet appartenant à la victime, dont la kippa était visible", indique la victime, avec papillotes et tsitsit à la ceinture. Pour le Parquet "le mobile antisémite est donc retenu pour le moment.
Aucune interruption totale de travail (ITT) n'a été délivrée à la victime. L'enfant a pu se réfugier sous une voiture.

Les services du ministère de l'Intérieur ont réagi en langue de bois.
C'est par communiqué qu'ils lui prêtent au ministre Gérard Collomb d'avoir condamné  "avec la plus grande fermeté (cette) lâche agression" qui est "contraire à nos valeurs les plus fondamentales", démocratiques et laïques.

Le pouvoir fait le constat d'une recrudescence des actes antisémites

Le 10 janvier, une lycéenne juive de 15 ans qui se rendait au lycée avait été frappée au visage par un agresseur encapuchonné, à Sarcelles, "un homme" d'une trentaine d'années. 
Le mode opératoire interpelle : hormis que "l'inconnu" l'avait frappée au visage, entaillant sa pommette droite, la jeune fille portait l'uniforme de son lycée (chemise et jupe bleue) et, détail troublant si l'on compare à l'agression du garçonnet de 8 ans, l'agresseur n'a rien dit et n'a rien dérobé. Une source policière précise qu'"aucun signe extérieur" ne donnait à penser que la jeune fille était juive, ce qui est contesté par certains.
Député PS et ancien maire de Sarcelles, François Pupponi fait le lien entre ces deux agressions, soulignant que dans les deux cas, le ou les agresseurs n'ont pas prononcé de paroles antisémites. "Le caractère antisémite de l'agression de lundi ne fait aucun doute, déclare l'élu. Je connais le profil de ces délinquants: ils sont abjects, mais ils ne sont pas débiles, et ils savent exactement ce qu'ils font! Ils sont venus dans le quartier juif précisément pour "casser du juif". " François Pupponi précise qu'il veut "faire évoluer les textes en la matière". C'est pourquoi, indique-t-il, "je vais déposer un amendement dans les prochaines semaines afin que le caractère aggravant de l'antisémitisme ou du racisme soit reconnu dans toute agression d'un membre d'une communauté religieuse qui porterait un signe distinctif reconnaissable".
L'AFP y va de son commentaire: "une importante communauté juive" vit à Sarcelles. 
Or, cette commune (socialiste depuis 1995, dont deux années de gestion par Dominique Strauss-Kahn) fait cohabiter quatre communautés : les Juifs d'Afrique du Nord, les Noirs, notamment de Côte d'Ivoire, les Chaldéens (avec les Turcs) et les Musulmans d'origine maghrébine, et comporte également trois mosquées (bientôt quatre) pour 57.000 habitants. En fait, Un tiers des habitants sont juifs et un tiers musulmans.
Suite aux violences subies par la jeune fille, des associations et le président du Consistoire israélites avaient dénoncé une agression au mobile antisémite, qualification qui n'est pas retenue par le Parquet à ce stade.

Joël Mergui, le président du Consistoire, s'était inquiété mi-janvier d'une "forte recrudescence d'actes antisémites" et avait appelé le ministre de l'Intérieur a "enrayer" cette "dangereuse spirale".
Collomb lui oppose ses chiffres : selon le ministère de l'Intérieur, les actes antisémites auraient baissé de 7% sur les onze premiers mois de 2017, après un repli significatif (-58,5%) en 2016.
On notera toutefois que le ministre de l'Intérieur a condamné l'agression du garçon de 8 ans dans un communiqué. Lors d'un récent dîner régional du Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif), Gérard Collomb précisait : "depuis le début de l'année 2018, je vois se multiplier à nouveau les actes antisémites. Cela, je ne m'y résignerai pas, car de tels actes bafouent notre République. Ils portent atteinte aux principes qui font l'unité de notre nation." L'attaque de Sarcelles est d'autant plus sensible que la communauté juive locale, l'une des plus importantes d'Ile-de-France, reste habitée par le souvenir de l'attentat contre une épicerie kacher en 2012 et par l'émeute antisémite de 2014.
"Si les enfants juifs, qui sont comme les autres enfants de la République, deviennent les chiffons rouges de cette République, c'est très grave." René Taïeb, président de l'Union des communautés juives du Val-d'Oise.

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L'enquête a été confiée à la Sûreté départementale.
René Taïeb souligne que les autorités lui ont promis que Sentinelle serait renforcée localement et des renforts policiers dépêchés.

Marlène Schiappa, une secrétaire d'Etat sans foi, ni loi

Affaire Darmanin: le deux poids, deux mesures de la membre du gouvernement Philippe 

Schiappa appelle à la ...sérénité !

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Ca veut dire quoi la sérénité sur un tel sujet, dans un contexte de campagne contre le harcèlement sexuel et le viol ? N'est-ce pas - de la part de la secrétaire d'Etat à l'Egalité femmes-hommes -  une pose de salon parisien, à propos de l'enquête préliminaire suite à la réouverture d'une plainte pour 'viol' que conteste son collègue ministre des Comptes publics, Gérald Darmanin 
Le Parquet de Paris a en effet rouvert une enquête sur une accusation de viol visant le ministre des Comptes publics pour des faits présumés datant de 2009 que l'accusé nie farouchement. Une première plainte avait été classée sans suite. L'affaire remonte à 2009, alors que Sophie Spatz, ancienne call-girl, cherche à tout prix à faire effacer une condamnation qui la vise.
Si la loi s'appliquait aux grands, Darmanin n'atteindrait pas la fin du quinquennat.Depuis 2012, la loi est plus égalitaire, selon que vous êtes riche ou misérable : elle pévoit deux ans d’emprisonnement et 30.000 euros d’amende pour le fait "même non répété d’user de toute forme de pression grave dans le but réel ou apparent d’obtenir un acte de nature sexuelle". A côté de ça, sont assimilés à une agression sexuelle et donc punis de 5 ans de prison les baisers forcés, mains aux fesses ou encore les frottements.

L’arsenal juridique existe donc, pour protéger les femmes victimes de harcèlement.

Pourtant, seuls 5% des cas de harcèlement sexuels sont portés devant la justice, les femmes craignant parfois de mettre en péril leur carrière. Les faits peuvent leur donner raison : 93% des plaintes sont aussi classées sans suite, justice estimant ne pas avoir assez de preuves pour caractériser l’infraction.
 
Agressive comme un morpion, la secrétaire d'Etat à l'Egalité femmes-hommes nous a habitués à des réactions aussi vives que partisanes : à la moindre occasion, croyant accomplir sa mission, elle se lance à corps perdu sur tous les sujets mettant en cause les hommes et en perd la raison. Cette fébrilité militante la pousse à prendre des positions désordonnées, voire contradictoires: il faudrait donc, singulièrement à son poste, qu'elle tempère son exaltation adolescente et mûrisse vite. 
Schiappa, capable de dire que l'épisiotomie est une violence obstréticale faite au femmes.
Allumée,
la trentenaire n'a pas craint de déclarer devant la délégation aux Droits des femmes du Sénat, que l'épisiotomie est une violence faite aux femmes, alors que c'est un acte chirurgical pratiqué pour sauver la vie de l'enfant, lors d'un accouchement difficile. Il consiste à sectionner la paroi du vagin, la peau et les muscles superficiels du périnée afin de faciliter son passage. En affirmant que le taux d’épisiotomies est de 75% en France, Schiappa a démontré qu'elle a atteint son seuil d'incompétence, faisant sursauter des obstétriciens qui contestent que l'épisiotomie soit devenue la norme, alors qu'elle est progressivement écartée.
"En France, on a un taux d'épisiotomies à 75%, alors que l'OMS préconise d'être autour de 20-25%", a lancé la bécasse, avec assurance, citant une étude réalisée en 2013 auprès de 983 mères par l'association "Maman Travaille" qu’elle a fondé et organisé en réseau avec le concours de certaines mairies, un 
comble de sottise organisée.
Le 'factcheckeur' de France 2, Antoine Krempf, n'a pas frémi ! Pourtant, la dernière enquête périnatale, conduite en France par l’Inserm, faisait état d’
épisiotomie dans 27% des cas, alors que le chiffre était de 55% en 1995, ce qui montre que la pratique est en nette diminution.
Le simple fait que Marlène Schiappa, pour qui l'épisiotomie est une violence obstétricale faite au femmes, participe à la sérénité revendiquée... En  prenant le temps de mettre de l'ordre dans ses emballements et en se dégageant des influences néfastes de son entourage militant, la sous-ministre omniprésente gagnerait en cohérences intellectuelle et morale. Comme en respect et sérénité. 

La mouche du coche 
appelle en effet aujourd'hui à la "sérénité" et à "laisser la justice travailler". 
Difficile de prendre, moralement, la défense d'un collègue accusé de viol, sans trahir les femmes et le mouvement de libération de la parole des victimes. Interrogée sur France Inter, la sous-ministre s'y est essayée, se faisant la porte-parole d'un exécutif qui bafoue la détresse des femmes harcelées, violées, alors que des féministes réclament la démission du criminel présumé. 
Bien que féministe, Schiappa a rappelé que le gouvernement est solidaire, fût-ce en faveur des hommes contre les femmes : le Premier ministre Edouard Philippe conserve "toute sa confiance" à Gérald Darmanin et quand il s'exprima, samedi depuis Matignon, c'était "au nom du gouvernement" dont elle est un membre vibrionnant et solidaire.
 
Elle a appelé à respecter la présomption d'innocence de l'accusée comme de l'accusatrice, un tour de force. 
"Gérald Darmanin est présumé innocent à ce stade, mais la femme qui est accusée de dénonciation calomnieuse est présumée innocente aussi" [à ce stade ?], a-t-elle expliqué, avec un sens critique aiguisé... 

La sous-ministre sectaire ne prend plus parti (pour combien de temps?)
:
 "La justice, je l'ai toujours dit [sic], pour tout le monde, qu'on soit anonyme, ministre, chanteur, député, elle se rend devant les tribunaux", a-t-elle insisté.  

Alors qu'on lui demandait pourquoi Gérald Darmanin ne démissionne pas, Marlène Schiappa a répondu bille en tête, en amplifiant le problème pour ridiculiser la question : "La règle a été claire; elle a été expliquée par le Président et le Premier ministre: c'est à partir de la mise en examen. Sinon ça veut dire que vous pouvez décider de déposer plainte contre tous les membres du gouvernement dès demain et tous les membres du gouvernement vont devoir démissionner". "Si Gérald Darmanin était mis en examen pour viol, bien évidemment il devrait quitter le gouvernement". 

Et d'ajouter, pleine de sa propre importance : "Moi, j'appelle vraiment à la sérénité, à laisser la justice travailler".

Elle a par ailleurs dit "s'interroger" sur "l'exemple qu'on renvoie". 
Modèle de respect soudain dû aux accusés et à la présomption d'innocence, Schiappa s'est  citée en exemple : "Moi, je n'ai pas envie qu'on étale dans les journaux la vie ni du ministre, ni de la femme en l'occurrence qui a déposé une plainte parce que le message qu'on veut envoyer ça va être de dire: si vous déposez plainte, votre vie sera étalée dans les journaux", a-t-elle estimé, appelant la presse "à la retenue et à laisser la justice sereinement travailler". 

Une position également relayée par la ministre en charge des Affaires européennes Nathalie Loiseau,
quinqua qui ne connaît rien d'autre que la haute fonction publique.
"Ce qui me frappe en tant que citoyenne, c'est la dimension médiatique. Je ne peux pas m'empêcher de penser à l'entourage de l'accusatrice comme à l'entourage de la personne qu'elle accuse. Ce déballage assez obscène... Si la justice doit travailler sereinement, médiatiquement, il faudrait peut-être en faire un petit peu moins", a mis en garde sur LCP la jeune diplômée en communication et nouveaux media "via une validation des acquis de l’expérience passée à l’Université de Grenoble pendant un congé maternité". Des parents syndicalistes, dont un père trotskiste proche de Marc Blondel et de Daniel Gluckstein, ça ne peut que faciliter une validation des acquis... Le doctorat en lettres modernes, c'était une velléité, donc : ça exige du niveau ! 

La journaliste Audrey Pulvar s'est laissée prendre aux propos exemplaires de la "validée" :

A la différence du premier ministre, la sous-ministre botte en touche.
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Prise en sandwich entre ses convictions (?) et la solidarité gouvernementale, Marlène Schiappa s'est abritée derrière la séparation des pouvoirs pour ne pas prendre position. "Je suis très attachée à ce principe fondateur de la démocratie qui est la séparation des pouvoirs. Moi, j'appartiens au pouvoir exécutif, et il y a un pouvoir judiciaire. Je pense qu'il est important que le pouvoir judiciaire puisse travailler sereinement sans avoir telle ou telle déclaration qui pourrait être considérée comme une intervention et un non-respect de cette séparation des pouvoirs."
Edouard Philippe appartient-il en revanche au judiciaire ? Serait-il très détaché de ce principe fondateur de la démocratie qui est la séparation des pouvoirs ? A-t-il reçu le message de sa sous-ministre en clair ?

Une sous-ministre féministe en porte-à-faux

Schiappa ménage sereinement la chèvre et le chou.  
"Gérald Darmanin est présumé innocent à ce stade, mais la femme qui est accusée de dénonciation calomnieuse est présumée innocente aussi", estime-t-elle, sans prendre position et en se désolidarisant des femmes harcelées et violées pour se ranger au côté de sa hiérarchie masculine.
 
Dimanche, des féministes ont lancé une pétition en ligne demandant au Premier ministre de mettre fin aux fonctions de Gérald Darmanin. Les accrocs à la pétition - dont elle n'est pas seulement proche, puisqu'elle y recourut pour répondre à des élu-e-s nous indiquant que "personne ne se plaignait auprès d'eux du manque de places en crèches" - , font valoir que Richard Ferrand, François Bayrou, Marielle de Sarnez et Sylvie Goulard ont été "immédiatement poussés vers la sortie" lorsqu'ils ont été soupçonnés respectivement de favoritisme et d'emplois fictifs. Les violences faites aux femmes seraient-elles subalternes et négligeables ?

Initiée, selon Apolline de Malherbe, chroniqueuse  sur BFMTV, par Caroline de Haas, cette nouvelle pétition a rapidement recueilli 2.000 signatures. L'activiste mal dans sa peau, atteinte de pétitionnite, est en effet une militante féministe qui anime les réseaux sociaux et à laquelle s'identifient les plus hystériques d'entre elles. 

Ce viol n'est-il pas qu'un "droit de cuissage" (JF Kahn, à propos du viol de Nafissatou Diallo par DSK) pour service rendu, Mme Schiappa ?...  

Schiappa n'a pas ajouté au peu de crédit qui lui restait. 
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Téléfilm de France télévisions :
documentaire suivi de débat,
destiné aux soudards du peuple...
Et la défense de la cause des femmes au gouvernement, lors de ses prochaines interventions, a perdu en  crédibilité. Il y a encore peu, participant sans état d'âme aux condamnations médiatiques des hommes globalement accusés de harcèlement sexuel, que ce soit verbalement ou physiquement,  à quelque degré que ce soit, avant même que la moindre plainte ait été déposée et le moindre élément de preuve recueilli, Schiappa était beaucoup moins dans la retenue et la sérénité que depuis la mise en cause d'un collègue du gouvernement.

La membre militante du gouvernement ménage la chèvre et le chou.
Avec ce deux poids, deux mesures, Schiappa espère-t-elle obtenir les faveurs du chef du gouvernement ? Un telle soudaine sagesse lui permettra-t-elle de se faire valoir auprès de Macron ?
Postulat de départ : Darmanin est macron-compatible, il est donc quelqu'un d'insoupçonnable et comme sa responsabilité pénale ne sera jamais établie,  Schiappa aura raison, au final
Théorème : les puissants (et impuissants) sont poussés au harcèlement et au "viol" par des gourgandines défavorisées en besoin d'ascenseur social.
Conclusion : peu importent aux féministes les frotteurs et autres tripoteurs du métrodésormais, dès lors qu'un homme au sommet de l'Etat peut user des pouvoirs attachés à sa fonction pour combler sa misère affective. Le harcèlement sexuel n'est plus que peccadille et la voie est libre aux abus commis dans le métro et au boulot par les "gens qui ne sont rien". 

La responsable gouvernementale de l'égalité entre les genres discrimine :
L'ex-blogueuse fait l'impasse sur le harcèlement sexuel- et plus, si abus de pouvoir dans les instances gouvernementales : il peut perdurer sereinement dans les ministères. Elle ne mentionne jamais les risques encourus par les femmes au contact des hauts fonctionnaires :

Macron et ses gardes du corps, cul et chemises

"Illettrés", "enfoiré", "salaud" : des rapports de camarades de chambrée

Un vocabulaire de corps de garde logique d’un garde du corps à l’égard d’un président de la République ? 

Résultat de recherche d'images pour "macron et gardes du corps"Emmanuel Macron et ses gardes du corps se tiennent un langage qui renouvelle les pratiques au sommet de l'Etat... Un agent de sécurité s’est fait surprendre tenant un langage peu respectueux de Jupiter
Résultat de recherche d'images pour "macron et gardes du corps"
Clairement, la tension intérieure du quadra est plus explosive qu'il y paraît, si on en croyait sa palpation systématique de ses interlocuteurs, ses mains dans le dos ou derrière la nuque, qui jette un doute sur la sincérité de ses marques ostentatoires de sympathie, doute corroboré par ses sourires retenus, voire crispés.  
Le nouveau venu en politique a besoin de soulever le couvercle de la marmite et verse volontiers dans la familiaritéPendant l’un des bains de foule du chef de l’Etat la semaine dernière à Clermont-Ferrand, les caméras de l’émission Quotidien de Yann Barthès sur TMC, le 26 janvier, ont surpris une scène stupéfiante de vulgarité, en présence d'enfants rassemblés autour de lui pour une séance de dédicaces "improvisée". 

Emmanuel Macron est-il vraiment un "enfoiré" ?

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Alors qu'il cherche un support rigide pour signer ses autographes, "donnez-moi un truc pour signer dessus", lance le chef de l’État à l’un de ses gardes du corps qui s’empresse alors de lui donner une mallette en kevlar, élément de la panoplie du parfait petit garde du corps matériel utilisé comme pare-balles. Dépliable en cas de danger ou de menace, la mallette peut parer aux tirs assassins d'un "déséquilibré". Mais non pas pour lui servir de table apparemment. 

Macron se moque de la mort pour l'exorciser. 
"C’est pas un truc blindé en fait, c’est de la daube !", réplique le gamin taquin, avant d’expliquer pourquoi son agent de sécurité ne dispose pas d’un super attaché-case de cinéma en guise d'..."écritoire", comme au 18e siècle. 
"En fait, ils n’en ont jamais trouvé un qui sait écrire", vanne l'hypertendu.
Ce à quoi l’agent de sécurité réplique, familièrement : "enfoiré", suivi d’un "oh, le salaud". Un moment d'intimité capté, précisons-le, à l’insu des carabins, provoquant le rire gras de la très raffinée conseillère communication Sibeth Ndiaye, bon public au diapason.
Un président à la "parole rare": pas assez ...

lundi 29 janvier 2018

Après la hausse au 1er janvier, les tarifs du gaz augmentent encore au 1er février

Le gendarme de l'énergie ne renouvelle pas durablement ses pratiques

Résultat de recherche d'images pour " chauffage au gaz vetuste"Outre la hausse des prix de l’essence et du diesel (7,6 centimes par litre pour le gazole et 3,84 centimes pour l’essence), les tarifs de l'électricité ont augmenté de 1,7%, en août 2017.
Rien d'exceptionnel évidemment puisque les tarifs réglementés sont en constante augmentation depuis 2012 (2%). La hausse des prix a ainsi été très marquée en août 2013, par une flambée de 5%.

C'est au tour des tarifs réglementés de vente de gaz aux particuliers par Engie d'augmenter au 1er février

La CRE, gendarme de l'énergie (?), a publié dimanche au Journal Officiel une délibération qui est appliquée par Engie à plusieurs millions de clients en France la responsabilité incombe à la Commission de régulation de l'énergie... 10,6 millions de consommateurs français sont abonnés au gaz.
La CRE, qui avait été saisie d‘une proposition de prix régulés par Engie, estime que "par rapport au barème en vigueur, applicable depuis le 1er janvier 2018, cette proposition répercute l'évolution du coût d‘approvisionnement d'Engie depuis cette date, estimée par le fournisseur à +0,7€/MWh".

"Cette évolution se traduit par une hausse de +1,3% du tarif moyen", ajoute la CRE dans sa délibération. Or, le président de la CRE est nommé pour un mandat de six ans (reconductible) par décret du ...président de la République, François Hollande, à compter du 17 février 2017.

Cette hausse sera, hors taxe, de 1,4% pour les consommateurs utilisant le gaz pour se chauffer, de 0,4% pour ceux qui utilisent le gaz pour la cuisson, et de 0,8% pour ceux qui ont un double usage cuisson et eau chaude.

La facture de gaz avait déjà flambé de 6,9 % en moyenne en janvier

La taxe intérieure sur la consommation de gaz naturel (TICGN), avait augmenté en janvier, passant de 5,88 euros par mégawattheure (mWh) consommé à 8,45 euros/MWh, du fait de la hausse au 1er janvier de la contribution climat énergie (sorte de taxe carbone), une de ses composantes.

Double peine pour les foyers utilisateurs de gaz naturel. 
Pour les 4,7 millions d'entre eux, dont le contrat avec Engie est au tarif réglementé (TRV) historique, le tarif a augmenté le 1er janvier de 2,3 % en moyenne. Cette hausse varie selon l'utilisation que l'on en a. Pour les petits consommateurs, qui n'utilisent cette source d'énergie que pour la cuisine, le prix ne montera que de 0,7 % ; pour ceux qui l'utilisent aussi pour l'eau chaude, 1,4 % de plus ; et pour les gros utilisateurs qui y ont recours pour le chauffage, la hausse a été de 2,4 %, en plein hiver.

Et ce n'est pas tout. Dans le même temps, la taxe (TICGN) qui pèse pour environ un tiers de la facture monte, elle, de 43 %, passant de 5,88 euros le méga-wattheure à 8,45 euros.

Mais 3 autres millions de consommateurs ont choisi un concurrent 

Résultat de recherche d'images pour "tarifs energie"Les clients de Sowee, Total Spring, Direct Énergie, EkWateur, Eni... ne seront pas affectés par la hausse du TRV : l'évolution de leur tarif est prévue contractuellement avec chacun. Ils ne subiront donc que la hausse de la TICGN.
L’augmentation des tarifs réglementés EDF concerne environ 23 millions de consommateurs en France. Or, ces abonné(e)s à l’ancien fournisseur historique n’ont aucune marge de manœuvre sur l’évolution du prix de l’électricité.

La CRE est alignée sur l'Etat macronien
C'est ce qu'ont voulu l'exécutif macronien et sa majorité parlementaire qui ont présenté et approuvé la loi de Finances 2018 qui vient d'être votée au Parlement jeudi. Elle correspond au renforcement de la taxe carbone qui pèse sur les énergies fossiles.

A noter que les tarifs réglementés du gaz évoluent selon les indices des marchés de gros qui impactent à plus de 80 % les coûts d'approvisionnement d'Engie. Or, ils sont en hausse depuis un trimestre, après avoir perdu 12,3 % en trois ans.

L'été dernier, le Conseil d‘Etat avait annulé un décret de 2013 encadrant les tarifs réglementés du gaz appliqués en France aux particuliers et aux petits professionnels, dont le maintien est jugé contraire au droit européen.