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mardi 7 novembre 2017

Grèce: un groupe d'extrême-gauche tire sur le siège du PS à Athènes

Attaque révolutionnaire par des anarchistes

La police grecque a imputé à un groupe d'extrême gauche

Ce lundi, des tirs à la Kalachnikov ont visé le siège du parti socialiste Pasok à Athènes, apprend-on ce mardi.  La brigade antiterroriste grecque en charge de l'enquête sur cet attentat, qui n'a pas fait de blessés, a désigné comme responsable le groupe "Organisation d'autodéfense révolutionnaire", apparu en juillet 2014 en revendiquant des tirs contre l'ambassade du Mexique à Athènes.

Le fusil d'assaut AK-47 de fabrication soviétique avec lequel un inconnu a tiré lundi soir contre les policiers en faction devant le Pasok est le même que celui utilisé contre l'ambassade du Mexique, en juillet 2014, date de l'apparition de ce groupe, a précisé la police. 
Il a aussi servi à deux autres fusillades contre le siège du Pasok, en mai 2014 et janvier 2017.

Ils ont déjà revendiqué plusieurs attaques, dont une contre l'ambassade de France.

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Se désignant comme "révolutionnaire", il avait aussi signé en novembre 2016 un attentat à la grenade contre l'ambassade de France à Athènes, par deux activistes inconnus circulant à l’aube à moto. Ils avaient légèrement blessé aux jambes le policier grec en faction.

Cette organisation  expliqua alors avoir voulu frapper un Etat "en première ligne dans la guerre capitaliste". Son texte mentionnait notamment la mort du militant écologiste, Rémi Fraisse, lors d’une intervention de gendarmes en octobre 2014 à Sivens, dans le sud-ouest de la France, l’évacuation récente du campement de migrants de Calais, dans le Nord 
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et la poursuite de l’emprisonnement du terroriste communiste libanais Georges Ibrahim Abdallah, qui purge depuis 1987 une peine de détention à perpétuité en France pour complicité d’assassinats. Il milita dans les rangs du Parti social nationaliste syrien (PNSS) pour rejoindre ensuite, dès 1971, le Front populaire pour la libération de la Palestine (FPLP).

On notera que, pour complicité d'assassinat,
Abdelkhader Merah est traité avec bienveillance (20 ans) par les juges français.

Au pouvoir pendant des décennies, avant d'être rejeté dans l'opposition, laminé par la crise de la dette déclenchée en Grèce en 2010, le Pasok, troisième force parlementaire du pays, a été visé alors qu'il prépare des primaires pour se doter d'une nouvelle direction.

Outre les tirs, son siège, situé dans le quartier contestataire d'Exarchia est régulièrement la cible d'attaques au cocktail Molotov imputées à la mouvance anarchiste.

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