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vendredi 22 septembre 2017

Plusieurs perquisitions dans l'enquête sur le patrimoine foncier de la sénatrice Samia Ghali (PS)

Perquisitions menées par des policiers de l’Office central de lutte contre la corruption et les infractions financières et fiscales

Le domicile marseillais de la sénatrice socialiste Samia Ghalia été perquisitionné le 20 septembre, sur ordre du Parquet national financier 

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Ces nouvelles perquisitions du PNF ont eu lieu dans les locaux de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur et de la métropole marseillaisejeudi. Elue des quartiers nord de Marseille où elle est née dans une famille d'origine algérienne, Samia Ghali a assuré mercredi n’avoir "rien à cacher ". "Je suis une élue, une parlementaire, c’est normal dans le cadre de la transparence." 

"Je ne suis pas mise en examen, ni placée en garde à vue", a encore fait valoir S. Ghali, dont l’immunité parlementaire n’a pas été levée. "Les policiers sont venus me réclamer des documents, que je leur ai remis, notamment l’acte notarié d’achat de la maison", a-t-elle expliqué mercredi

Des soupçons sur les conditions d’acquisition de son patrimoine foncier 

Maire PS des 15e et 16e arrondissements de Marseille, Samia Ghali est visée depuis mai 2016 par une enquête préliminaire du PNF sur son patrimoine. Les vérifications de la justice portent notamment sur l’acquisition, par l’élue et son conjoint, le 12 mars 2010, de leur maison pour un montant de 1,35 millions d’euros, dans le quartier chic du Roucas-Blanc, sur les hauteurs de la cité phocéenne. "Une situation exceptionnelle, des ruelles sinueuses pleines de charme, des villas avec une vue fantastique aussi bien sur Notre-Dame de la Garde que sur les îles, le quartier du Roucas-Blanc associe tous les avantages pour séduire une population très aisée", écrit un site d’immobilier. 

Le couple Macron a passé des vacances de rêve au Roucas-Blanc, dans le Parc Talabot, un parc qui est un quartier d'exception dans un quartier privilégié depuis le début du XXe siècle. 
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"Le parc Talabot, ensemble résidentiel de villas de très haute classe sur un vaste terrain boisé, est pionnier en matière de fermeture. Le lotissement date de 1936 à l’instigation de la Société Immobilière de l’étang de Berre et de la Méditerranée. La Ville n’arrive pas alors à rassembler assez de fonds pour l’acquérir ", décrit un dossier qui se penche sur les ensembles résidentiels fermés de Marseille, paru dans Pouvoirs locaux.
La demeure de l'élue social-démocrate comporte notamment une piscine, construite de façon illicite par l’ancien propriétaire, mais régularisée ensuite par le couple, grâce à la modification du plan local d’urbanisme. Vue aérienne, ci-dessous.
  
Les enquêteurs passent par ailleurs au peigne fin les subventions accordées par la région, à l’époque où la sénatrice y avait des responsabilités. Lors de l’enquête sur les malversations de l’ex-députée socialiste, Sylvie Andrieux, condamnée pour avoir distribué des subventions régionales à des associations fictives de sa circonscription en échange de voix dans les quartiers nord de Marseille, l’un de ses proches avait évoqué le nom de Samia Ghali lors de sa garde à vue. Il l’avait alors accusé d’avoir eu "son propre circuit" pour distribuer de l’argent public. Bien que condamnée, Sylvie Andrieux s’accroche à son siège.
Image associéeLa justice n’avait, à l’époque, pas donné suite aux déclarations de Ghali.

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