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mercredi 23 août 2017

Penicaud supprime des emplois aidés jugés "inefficaces" : les maires grondent

Suppression de contrats aidés: une décision "intenable", selon le PS 

La diminution des contrats aidés décidée par le gouvernement est une "décision inacceptable"

Image associée"Et surtout intenable tant elle va dégrader la cohésion nationale", a estimé le Parti Socialiste aujourd'hui, par communiqué. 

Cette décision est "un nouveau coup dur pour les collectivités locales qui font traditionnellement appel aux emplois aidés pour remplir certaines missions de service public", explique le parti.

Le PS assure, par ailleurs, que c'est "une terrible attaque portée au secteur associatif", très développé dans sa nébuleuse

Résultat de recherche d'images pour "emplois aidés""C'est l'école qui va une nouvelle fois faire les frais de la politique du gouvernement".
La diminution du nombre d'emplois aidés programmée par le gouvernement inquiète les maires, habitués à recourir en métropole comme en outremer à ce type de contrats pour préparer notamment la rentrée scolaire, explique le PS. 

Mais la ministre du Travail n'est pas une élue locale
Cette année, quelque 293.000 contrats de ce type sont au total programmés, nettement moins que les 459.000 signés en 2016. Les emplois aidés ont "longtemps été un instrument de gestion opportune et politique", un outil "onéreux" et "peu efficace" dans la lutte contre le chômage, a jugé vendredi le premier ministre Edouard Philippe, qui fut pourtant maire du Havre, pendant six ans. 

Pénicaud fustige l'inefficacité des contrats aidés
"Des études de la Dares [service statistique ...du ministère], de l'OCDE comme de la Cour des comptes montrent trois choses: un, les contrats aidés sont extrêmement coûteux pour la nation ; deux, ils ne sont pas efficaces dans la lutte contre le chômage ; et trois, ils ne sont pas un tremplin pour l'insertion professionnelle" (aux mains des syndicats), a lancé la ministre du Travail, Muriel Pénicaud, aux députés mercredi, durant la session des questions au gouvernement. 

Résultat de recherche d'images pour "emplois aidés"
Ces contrats permettaient surtout aux "associations ou (aux) collectivités locales d'équilibrer leur budget grâce à quelque chose qui devrait être de la politique de l'emploi", a-t-elle poursuivi. Voilà qui est dit. La ministre répondait à certains députés de la gauche alarmés par la possible baisse de ces contrats. Ils visent à aider financièrement les employeurs qui embauchent des personnes qui rencontrent d'importantes difficultés à revenir sur le marché du travail.

Le programme a été "surconsommé et sous-doté financièrement" par le gouvernement précédent. 
Le devenir des contrats aidés est donc l'un des dossiers chauds et éminemment politiques qui attendent le gouvernement à la rentrée, puisque Hollande avait développé l'emprise des associations, notamment autour et dans l'école, à la faveur  de la réforme des rythmes scolaires. 

Pour 2017, la ministre a besoin d'une rallonge budgétaire pour financer 13.000 contrats aidés supplémentaires. Le pouvoir précédent en avait financé seulement les deux tiers au seul premier semestre.

Mais pour la ministre du Travail, c'est très clair: "la solution de demain, sur le long terme, ce n'est pas de l'emploi court terme précaire en contrat aidé".

Il vaut mieux "investir dans la formation, dans le développement". C'est l'objectif du grand plan d'investissement que le gouvernement lancera à l'automne.

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