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samedi 29 avril 2017

Après avoir boosté Dupont-Aignan, la presse se mord les doigts

E. Macron a épinglé samedi la "combine" de Marine Le Pen avec Nicolas Dupont-Aignan

L'arrogant trentenaire l'acc
use de vouloir régler les "problèmes de crédibilité" de la candidate FN

Banquier et fin connaisseur de la ...ruralité !
La promesse de Marine Le Pen de nommer Premier ministre le président de Debout la France, si elle est élue présidente, a fait réagir Macron brutalement. 
Interrogé lors d’une visite d'une exploitation agricole d’Usseau (Vienne), l'ex-conseiller de Hollande a déclaré que cela lui "semble être une combine d’appareil qui a vocation à régler les problèmes de crédibilité de Marine Le Pen, qui n’a pas d’équipe autour d’elle, et les problèmes de financement de M. Dupont-Aignan".

"Ça n’est ni plus ni moins que cela et ce n’est pas grave”, a poursuivi le candidat trentenaire entouré d'acteurs politiques sur le retour, tel JY. Le Drian, 70 ans,le communiste Robert Hue, 71 ans, l'ex-Premier ministre Manuel Valls, 55 ans, le président du MoDem François Bayrou, 66 ans, ou Jacques Attali, 73 ans, ancien conseiller de François Mitterrand. Sans compter Stéphane Bern ou Line Renaud, dont nous tairons l'âge, bien qu'il soit plus proche de celui de l'épouse du candidat que de celui du candidat lui-même. 
Or, ce reproche de l'absence d'une équipe homogène et cohérente s'applique justement au banquier qui accepte n'importe quel ralliement, quel que soit son bord, quelque soit son passé auprès de Hollande. Ainsi, 160 responsables du parti, parmi lesquels Francois Rebsamen, Michel Sapin, Marisol Touraine, Myriam El Khomri, ou encore Harlem Desir, les proches de François Hollande appuient "sans aucune ambiguïté" le vote pour Emmanuel Macron. Lequel doit endosser le bilan du quinquennat qu'il a géré depuis l'Elysée et Bercy. 

Mais "est-ce qu’on peut penser une seule seconde que ce que vit la campagne, la ruralité, va être réglé par la combine de M. Dupont-Aignan et Mme Marine Le Pen ? Non", a affirmé l’ancien ministre de l’Économie de Manuel Valls, avec lequel il a forcé le passage de ses projets impopulaires à coups de 49.3, quatre fois. 

Le programme du FN, "il propose de remettre la retraite à 60 ans, d’augmenter le nombre de fonctionnaires, de tout augmenter ! Et de baisser les impôts !, a caricaturé le banquier. "C’est de la finance magique", a raillé Macron, hautain, bien qu'il ait sa part de responsabilité quand le chômage ou la dette publique non maîtrisés.

"Personne ne le dit mais à un moment quelqu’un va payer," ose-t-il évoquer, malgré le matraquage fiscal des Français par Hollande et Bercy, ces cinq dernières années. La ruralité est un monde de bon sens. Donc, soit il y a des impôts cachés, et ils vont vous arriver. [Ils sont déjà élevés, grâce au pouvoir socialiste sortant]. Soit ça veut dire que ce sont vos enfants qui vont le payer. Bon courage”, a poursuivi Hollande bis, inconscient du fardeau de la dette laissé sur le dos des générations futures. En 2016, le montant de la charge de la dette a encore progressé de 0,2% sur un an, à 44,4 milliards d'euros.

"Est-ce qu’en un seul point le projet de Mme Le Pen répond aux problèmes du quotidien" des agriculteurs ? 

"Non. Il le rendra plus difficile. Je veux leur ouvrir les yeux”, a prétendu le candidat d’En Marche!. Soulignant que "nos agriculteurs produisent pour grande partie à l’export" - quand aucun embargo ne bloque les débouchés, avec la Russie, par exemple - et "ont besoin des aides européennes" - qui se font de plus en plus rares : les exploitants agricoles ont épuisé leurs réserves financières et la filière agroalimentaire a souffert comme jamais, subissant des fermetures d'entreprises que S. Le Foll n'a pas su éviter, au point que le secteur s'est révolté durant le quinquennat, notamment en Bretagne. 

Macron, ancien ministre de l'Economie, s’est néanmoins élevé contre "le projet de fermeture des frontières" de la candidate FN. "On est mort sans l’Europe, on ne peut pas faire sans", a abondé en écho un agriculteur (aussi anonyme qu'atypique) à son côté. Et le Brexit ?

Accessoirement, Macron a rappelé quelques bribes de son programme pour la ruralité

Image associée
Candidat visiblement passionné d'agriculture
et de  la France profonde
Ce programme reste flou. Il a donc dû évoquer le moyen de "développer fortement la fibre et la téléphonie mobile sur les territoires dans les 18 mois qui suivent l’élection" ou "doubler le nombre des maisons de santé". 

Il a également émis le souhait de lancer des "États généraux de l’alimentation dès le début du quinquennat" et un "plan d’investissements agricole de 5 milliards d’euros". Sans plus de précisions...

La presse raille pourtant sa rivale pour des approximations, quand elle n'est pas accusée d'erreur, voire de mensonge.

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