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vendredi 4 novembre 2016

600 policiers mobilisés à déplacer les 3.000 clandestins de Paris-Est

82 autobus participent à l'évacuation du campement du Nord-Est de Paris

Hollande a lancé la "bataille" de Stalingrad contre les milliers de clandestins récidivistes 


Les trottoirs entre les stations Jaurès et Stalingrad du métro aérien sont actuellement dégagés par le gouvernement Valls. 
L'opération d'éradication du plus grand bidonville de France (depuis la dispersion des immigrés clandestins de Calais) a commencé dans le calme vendredi matin, avec le concours d'associations, assure la presse. C'est environ la 30e évacuation menée à Paris depuis un peu plus d'un an par les pouvoirs publics.
Évacué à plusieurs reprises, avec notamment deux évacuations record ces derniers mois, le 26 juillet (près de 2.500 mises à l'abri) et le 16 septembre (près de 2.100), le campement de Soudanais, Afghans et Érythréens s'était reconstitué rapidement - sans cesse alimenté par des arrivées depuis la Méditerranée et des aller-retours entre la capitale et Calais - au cours des dernières semaines, disséminé sur plusieurs centaines de mètres,  près du canal Saint-Martin et surtout sur le terre plein de l'avenue de Flandres. Il y a quelques jours, "une cinquantaine de cas suspects de varicelle" avaient été signalés selon la préfecture.
Avec la collaboration d'Emmaüs

Plusieurs centaines d'Afghans ont été triés et regroupés peu avant 06h00, leur paquetage à la main, derrière un cordon de gendarmes, quai de Jemmapes, dans leur partie du campement. 
Des bus scolaires doivent ensuite les emmener dans la matinée vers des centres d'hébergement (CAO) en Ile-de-France. 



La ministre du Logement s'arrange avec la réalité


"On emmène les gens où ? A Paris ou en province ?" s'inquiète Abderrahmane, 19 ans, Guinéen.
"
Je n'ai aucune idée de où on va. A Paris, à côté, ça me va. L'important pour moi, c'est d'avoir des papiers. Ca fait un mois que j'étais ici dans une tente, c'est bien de partir", explique Khalid, 28 ans. C'est dire aussi que les voeux des "réfugiés" ne sont nullement pris en compte, malgré les déclarations gouvernementales devant les media.
Les policiers portent des masques sanitaires...
Sur place, la ministre du Logement a dû avouer que la presse diffuse des chiffres a minima. En réalité, l'évacuation concerne "entre 3.000 et 3.500 migrants", a-t-elle déclaré. 

Emmanuelle Cosse n'a pas hésité à affirmer "On a les places pour héberger tout le monde (...) Ca se passe bien; il y a peu de familles", a-t-elle précisé.

Or, en vérité, les 74 CAO de la région ne sont pourtant pas tous en capacité d'accueillir les migrants en situation irrégulière. Dans l'attente que les centres spécifiques annoncés soient opérationnels, des gymnases sont réquisitionnés et "privatisés" pour les "mettre à l'abri".


Le ministère de l'Intérieur est visiblement mieux informé que Cosse
"On estime à peu près 3.800 personnes présentes sur l'ensemble du campement (...) Si tout se passe bien, on espère avoir terminé en début d'après midi", a  précisé le directeur de cabinet du préfet d'Ile-de-France, Patrick Vieillescazes
Aux alentours de 08h00, environ un millier de "personnes" avaient déjà 
 été évacuées, selon lui.

Une dizaine de gymnases a été mobilisée sur l'ensemble de l'Ile-de-France
, soit environ 2.000 places (gymnases et hébergements temporaires) sur les 3.800 déplacés, dont 270 places en gymnases à Paris. "Les premiers gymnases vont être libérés dès lundi", a assuré P. Vieillescazes. Rentrée scolaire, mercredi, oblige.
"On avait 2.855 places disponibles; on en cherche à l'heure qu'il est". Le problème sera résolu par la fuite de migrants...

Le pouvoir socialiste compte pouvoir déplacer 2.500 personnes dans la journée.
Ce soir, à Stalingrad, ils seront encore 1.300.




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