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samedi 1 octobre 2016

Menaces d'attentats en France: un collégien de 15 ans inculpé et écroué

La pénalisation des mineurs de 16 ans à nouveau sur la sellette

Soupçonné d'avoir voulu commettre une attaque djihadiste,
 

ce collégien de 15 ans a été inculpé et écroué vendredi soir en France, a-t-on appris de source judiciaire.
Le suspect qui était assigné à résidence depuis 2015 dans le cadre de l'état d'urgence instauré après les attentats du 13 novembre était, en effet, en lien avec un djihadiste, selon une source proche de l’enquête.
Le "jeune garçon" (!)  a été inculpé pour association de malfaiteurs criminelle en relation avec une entreprise terroriste, a précisé cette source. Ce mineur était en contact via la messagerie Telegram avec Rachid Kassim, un djihadiste français soupçonné de téléguider ses admirateurs à distance depuis la zone irako-syrienne.

L'adolescent, en classe de troisième et inconnu des services de renseignement - la ritournelle a-t-elle un sens ? - a été interpellé mercredi matin au domicile de ses parents à Domont (Val d'Oise) et placé 48 heures en garde à vue dans les locaux de la DGSI à Levallois-Perret (Hauts-de-Seine), avant d'être présenté vendredi matin à la justice.

"Il y avait une suspicion de passage à l'acte"

Une "source proche de l'enquête" justifie ainsi l'incarcération d'un mineur. En garde à vue, "il a assuré qu'il aurait renoncé à son projet", a-t-elle ajouté.
Le collégien était "très présent sur Telegram où il anime deux chaînes qui diffusent de la propagande djihadiste", a précisé... la source proche de l'enquête.

Il était également en relation, via ce réseau crypté, avec un adolescent arrêté le 14 septembre dans le XXe arrondissement de Paris, lui aussi en contact avec Kassim et suspecté d'avoir voulu perpétrer une "action violente". Peut-être cela s'appelle-t-il un attentat, sans vouloir accabler ce jeune homme bien sous tous rapports. 
Ces dernières semaines, une dizaine d'adolescents a été écrouée pour des menaces d' "attaques" similaires, sous l'influence de Rachid Kassim.

Ce Rachid Kassim qui retourne la tête de la jeunesse est soupçonné d'avoir inspiré l'assassinat d'un policier et de sa compagne le 13 juin à Magnanville (Yvelines), et celui d'un prêtre égorgé dans son église à Saint-Etienne-du-Rouvray (Seine-Maritime), le 26 juillet. 
Il aurait aussi piloté les projets d'attentats du commando de femmes arrêté début septembre après la découverte d'une voiture chargée de bonbonnes de gaz à Paris.
Dans une vidéo de propagande mettant en scène l’exécution de deux prisonniers, Rachid Kassim, originaire de Roanne, dans la Loire, se félicite du massacre perpétré à Nice par Mohamed Lahouaiej Bouhlel le 14 juillet. Il annonce une intensification des attaques contre la France.
Ces arrestations interviennent alors que la menace terroriste est "maximale", selon le premier ministre Manuel Valls, alors que la France a déjà été touchée depuis 2015 par une série d'attentats qui ont fait 238 morts.

Rachid Kassim, de Roanne à Mossoul via l’Égypte

Après un montage de déclarations de François Hollande ou encore Michel Onfray, entrecoupées d'images d'enfants ensanglantés, la caméra se fixe sur deux hommes vêtus à la manière habituelle des bourreaux de l'organisation État islamique. Devant, deux prisonniers habillés en orange sont agenouillés. La vidéo est tournée en pleine ville et des passants semblent assister à la scène. "Nous venons ici féliciter et nous réjouir de l'attaque de Nice." Brandissant un couteau, l'un des deux bourreaux s'exprime longuement en français. C'est lui qui a été identifié, notamment par le photojournaliste indépendant Jean-Paul Ney (passé par Canal+ et son satellite i-télé), comme étant Rachid Kassim, un jeune Français originaire de Roanne, ville de la Loire prise au socialiste Jean Auroux par Les Républicains.


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🔴URGENT: Le djihadiste FR qui menace la France dans la dernière vidéo Daech serait le roannais . (1)

Agé de 29 ans, Rachid Kassim avait quitté la France pour l'Égypte en 2012 sans laisser de traces, emmenant avec lui sa femme et ses enfants. Depuis son retour d'un séjour en Algérie quelques mois auparavant, le Roannais avait adopté un discours très radical qui lui avait notamment valu d'être écarté des mosquées, où il tentait de diffuser ses thèses. Dès cette époque, même ses proches l'évitaient, raconte Le Progrès.
En dépit de l'absence d'éléments de confirmation, le point de chute du Roannais et de sa famille - il est père de trois enfants - après leur départ de France, via l'Égypte donc, ne faisait guère de doute. L'hypothèse selon laquelle Rachid Kassim aurait rejoint les rangs de l'organisation État islamique s'est confirmée en début d'année lorsque les autorités françaises l'ont repéré sur le réseau social Facebook où, sous un faux nom, il diffusait les théories de l'organisation terroriste.

"Regarde bien cette scène, François Hollande"
Au vu du temps de parole dévolu à l'homme identifié comme étant Rachid Kassim, ce dernier semble plus important que son comparse. Son discours est extrêmement violent et menaçant. "Aujourd'hui, on est attaqués et on va prendre, inch'Allah, ce qui nous est dû. Chaque missile qui est tombé ici sera rendu et nous n'aurons aucune hésitation", lance-t-il.

Couteau à l'appui, il interpelle à plusieurs reprises le peuple français, qu'il qualifie de "criminel", ses responsables politiques ainsi que son président, François Hollande. "Toi qui as dit que tu vas intensifier tes attaques, alors sache que nous aussi on va intensifier nos attaques", prévient le "déséquilibré", faisant ici allusion au discours du président de la République après le massacre de la promenade des Anglais.

Avant de se livrer à la mise à mort par décapitation des deux prisonniers, il menace directement de nouvelles attaques : "Regarde bien cette scène, François Hollande, elle va bientôt arriver sur tes propres citoyens dans les rues de Paris, dans les rues de Marseille, dans les rues de Nice, dans toute la France, inch'Allah."

Né de parents algériens installés en France dans les années Mitterrand, au bénéfice  du regroupement familial, et un temps employé auprès de jeunes d'un centre social de Roanne : un exemple de bonne intégration...

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