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dimanche 19 juin 2016

Loi travail: "Toutes les violences se font en dehors des cortèges syndicaux", affirme Philippe Martinez

Des militants CGT "ont pris violemment à partie" la police, oppose Cazeneuve à  Martinez. Et c'est peu dire !

Le torchon brûle dans l'"union de la gauche": unité nationale ?

Le syndicaliste de combat estime de surcroît que les policiers ont reçu des "ordres" de "non-intervention vis-à-vis des casseurs" qui s'en sont pris aux forces de l'ordre avec des jets de pavés et à coups de barres de fer.

Oubliée, l' "unité nationale" contre le terrorisme...


Les policiers ont reçu des "ordres" de "non-intervention vis-à-vis des casseurs," accuse le secrétaire général de la CGT

41 opposants virulents en garde à vue
De graves affrontements ont en effet marqué cette mobilisation contre la loi travail, près de la station de RER Port-Royal, au cours du cortège, puis autour l'hôpital Necker, lequel a eu des vitres fracassées et qui appelle aujourd'hui aux dons pour faire face aux dégâts. 
La préfecture de police de Paris a indiqué que les forces de l'ordre ont procédé à 73 interpellations sur l'ensemble de la France mais se contente de dénoncer les agissements de "plusieurs centaines de personnes cagoulées"... 
Des "individus sont entrés sur un chantier pour prendre des palettes avant de les jeter sur les forces de l'ordre", indiquait également la préfecture, qui a lancé sur Twitter un appel aux manifestants à "se désolidariser des casseurs pour faciliter l'intervention des forces de l'ordre". 
On dénombre au total 26 blessés, 6 manifestants et 20 policiers du fait des violences dans la capitale. Selon les estimations de la CGT, de Force Ouvrière et de Solidaires, un million de personnes auraient défilé ce 14 juin à Paris et 1,3 million dans le pays. Les autorités avancent le chiffre de 125.000 manifestants dans toute la France...

Bernard Cazeneuve répond par un communiqué, ci-dessous, au leader du syndicat Philippe Martinez.




[Communiqué] @BCazeneuve rappelle les consignes données aux forces de l'ordre dès début des manif° sur loi travail
"Toutes les violences se font en dehors des cortèges syndicaux", affirme Philippe Martinez.

"Des consignes claires et constantes sont données aux forces de l'ordre," objecte Cazeneuve 
"Depuis le début des manifestations sur la loi travail, des consignes claires et constantes sont données aux forces de l'ordre (...) : usage proportionné de la force publique pour assurer la sécurité des manifestants et des riverains, prétend le ministre et faire respecter le droit de manifester, et fermeté absolue à l'égard des casseurs", assure Bernard Cazeneuve, qui accuse Philippe Martinez de "travestir sciemment ces orientations claires".

Le gouvernement est au pied du mur après avoir menacé d'interdire les prochaines manifestations.
Prévues jeudi 23 et mardi 28 juin, elles seront illégales SI la sécurité ne peut être garantie. "Il y aura dans les prochains jours des discussions entre la préfecture de police de Paris et les organisateurs, afin de voir si les conditions sont réunies pour qu'un rassemblement se tienne", a précisé Manuel Valls au Journal du dimanche.

Le droit de manifester garanti "SI chacun assume sa responsabilité" 
"Le mardi 14 juin des militants de la CGT ont pris violemment à partie les forces de l'ordre au point de dispersion pourtant convenu avec les organisateurs", dénonce-t-il.
Mais l'ordre public et le droit de manifester ne peuvent être garantis "que SI chacun assume sa responsabilité, se désolidarise des violences et de tous ceux qui les commettent en les condamnant clairement, y compris s'ils sont syndicalistes", fait valoir Bernard Cazeneuve, qui tente de débaucher les militants.

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