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mercredi 9 décembre 2015

Bataclan: troisième assassin islamiste identifié

Le gendre idéal ?

Plus de trois semaines après les attentats, on connaît enfin l'identité du troisième assassin islamiste 

des attentats les plus meurtriers de l'histoire de France, faisant 130 morts et 350 blessés.Français âgé de 23 ans  originaire de Strasbourg, Foued Mohamed-Aggad a été identifié comme le troisième kamikaze islamiste du Bataclan, où 90 personnes ont été exécutées lors des assassinats de masse du 13 novembre.L'homme s'appelle Foued Mohamed-Aggad. 

"Son identité a été établie, en fin de semaine dernière, après un long et minutieux travail de la police technique", assure Le Parisien, qui a révélé l'information. Or, à la vérité, l'AFP précise que cette identification a été facilitée par la collaboration de la famille qui  grâce à la comparaison de l'ADN du kamikaze avec ceux de membres de sa famille.

D'après les informations de France Info et BFM TV, le troisième kamikaze se serait laissé  endoctriner par le franco-marocain Mourad Farès, ci-contre, connu comme l'un des principaux recruteurs de jeunes djihadistes en France.

Avec son frère aîné Karim, 25 ans, Foued Mohamed-Aggad faisait partie d'un groupe de quatorze "jeunes gens radicalisés" ayant quitté le quartier de la Meinau à Strasbourg (Bas-Rhin) en décembre 2013 pour la Syrie. 
Les jeunes hommes font alors croire à leurs parents qu'ils se rendent à Francfort, en Allemagne, pour partir ensuite à Dubaï en vacances. En réalité, ils se rendent à Antalya, au sud de la Turquie, où ils rejoignent d'autres djihadistes, avec pour destination finale la Syrie. Deux jeunes hommes sont alors tués seulement deux jours après leur arrivée.

Sept de ces jeunes, âgés de 23 à 25 ans, reviennent en France en avril 2014, et sont interpellés, puis incarcérés, en mai de la même année, dans le cadre du plan de lutte contre les filières djihadistes. Le frère du troisième kamikaze est alors placé en détention.
Foued Mohamed-Aggad était resté en Syrie et donnait "régulièrement" de ses nouvelles à sa famille, selon les déclarations de sa mère, rapporte le quotidien. "J'ai des nouvelles tous les jours de lui", confiait-t-elle à Karim, son fils aîné incarcéré.
Mohamed-Aggad est finalement rentré en France pour perpétrer, avec ses complices, les tueries 

Qui était Foued Mohamed-Aggad, le troisième kamikaze du Bataclan ? 

Le terroriste qui a participé au massacre de 90 personnes dans la salle de concert est un djihadiste originaire de Strasbourg, selon Le Parisien qui affirme qu'il était membre d'un "groupe d'une dizaine de jeunes gens radicalisés ayant pour la plupart quitté le quartier de la Meinau, à Strasbourg, en décembre 2013." Comme plusieurs des terroristes de Paris, il était passé par la Syrie, avec des amis et son frère aîné, Karim, qui est quant à lui actuellement emprisonné"Aux dernières nouvelles il combattait en Irak." 

Deux frères, Mourad et Yassine Boudjellal, ont été tués sur place. Sept autres Strasbourgeois, âgés de 23 à 26 ans, ont eux été arrêtés en mai 2014 à la Meinau à Strasbourg et le parquet a demandé en octobre leur renvoi en correctionnelle pour association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste. 
Parti le 17 décembre 2013 depuis Francfort par avion jusqu'à Antalya, en Turquie, le groupe d'individus s'était ensuite rendu en Syrie. Eux ont fini par rentrer en France, alors que Foued Mohamed-Aggad était resté sur place. 

Selon David Thomson, il combattait aux dernières nouvelles en Irak. Le journaliste de RFI et spécialiste du djihadisme précise que "Foued était apprécié de son quartier, de sa famille, et n'avait pas de passé judiciaire ou carcéral". Son père, Saïd Mohamed-Aggad confie: "Chaque fois, je m'attendais à ce que l'on m'annonce sa mort, dans un bombardement, ou pour une autre raison. J'aurais préféré qu'il meurt là-bas, plutôt qu'ici." Et d'ajouter, en sanglot, "si j'avais su qu'il commettrait un jour une chose comme ça, je l'aurais tué avant." Le père décrit un enfant né en France, scolarisé. Foued s'était laissé pousser la barbe et s'était mis à faire la prière en 2013, avant son départ en Syrie qu'il avait caché à ses parents, sous le choc. 

L'état de son corps, démembré, a compliqué le travail des enquêteurs. 
Foued Mohamed Aggad a finalement été identifié en fin de semaine dernière, grâce à la comparaison de son ADN avec ceux de certains membres de sa famille, a expliqué la source proche du dossier. Le nom des deux autres kamikazes (par ceinture d'explosifs) du Bataclan était lui déjà connu:


Ismaël Omar Mostefaï (ci-contre à gauche), 29 ans et père de deux enfants (pupilles de la nation) de mère marocaine, né à Courcouronnes, Essonne, dans l'arrondissement de la ville d'Evry administrée de 2001 à 2012 par l'actuel premier ministre, Manuel Valls, devenu ministre de l'Intérieur de Ayrault et Hollande, a été condamné à huit reprises entre 2004 et 2010, pour des délits commis principalement lorsqu'il était mineur : conduite sans permis, outrages et rébellion, détention de stupéfiants... sans toutefois être incarcéré. 
Depuis 2010, il faisait l'objet d'une fiche 'S' en raison de sa radicalisation survenue dans le cadre de la mosquée de Lucé en Eure-et-Loir et à Chartres.
Les gens qui l'ont fréquenté dans sa jeunesse parlent d'un élève "très difficile" au lycée. Selon Le journal du Centre, Mostefaï se serait radicalisé en suivant l'enseignement d'un marocain venu de Belgique pour faire du prosélytisme. Il s'est rendu en Turquie à l'automne 2013, puis vraisemblablement en Syrie, où il aurait séjourné plusieurs mois. Ismaël Omar Mostefaï avait 5 frères et soeurs, ainsi qu'une petite fille, mais avait coupé les ponts avec ses proches depuis longtemps. 
Son père et son frère sont mis en garde à vue le 14 novembre 2015 dans le cadre de l'enquête sur les attentats du 13 novembre 2015 à Paris. Selon un responsable gouvernemental turc, la Turquie a signalé Ismaël Omar Mostefaï à deux reprises, en décembre 2014 et juin 2015, aux autorités françaises sans recevoir aucune réponse en retour...

et Samy Amimour, 28 ans. Originaire de Drancy (UDI), en Seine-Saint-Denis (département longtemps présidé par Claude Bartolone, candidat PS à la présidence de la région Ile-de-France),  il est parti en Syrie il y a deux ans, le jeune homme originaire était connu des services de police depuis 2012.
Soupçonné de vouloir partir au Yémen avec deux copains, cet islamiste avait été mis en examen et placé sous contrôle judiciaire, selon le parquet de Paris. Deuxième d'une fratrie de trois, Samy a toujours vécu chez ses parents.
Un bac en poche, il avait postulé à un poste de surveillant de... cantine scolaire, mais décroche finalement un emploi de chauffeur de bus à la RATP, dont il démissionne au bout de 15 mois, en 2012. C'est à cette époque qu'il commence à se radicaliser. Le 11 septembre 2013, Samy Amimour part en Syrie, en violation de son contrôle judiciaire. Un mandat d'arrêt international est délivré contre lui. Samy est finalement rentré en France sans prévenir ses parents pour commettre, avec six autres kamikazes, les attentats de vendredi.

Ce qu'aucun organe de presse ne précise, c'est si les trois kamikazes sont rentrés en France par la Grèce, en se faisant passer pour des migrants...
Ahmad al Mohammad, probablement accompagné d'un complice, et le troisième kamikaze du Stade de France, Bilal Hadfi, un Français de 20 ans résidant en Belgique, les trois kamikazes du Stade de France ont quant à eux été contrôlés ensemble en Grèce le 3 octobre dernier, a annoncé le procureur de Paris.

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