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dimanche 29 novembre 2015

Allusion au-dessous de la ceinture de Valls, premier ministre dominateur, à Macron, ministre insoumis

Le gouvernement Valls à un niveau de chiotte des garçons

Le Premier ministre s’est récemment permis une remontrance aussi acerbe que graveleuse à l'endroit du ministre de l’Economie

On les dit en froid et les deux hommes continuent en effet de se vanner comme des puceaux de collège unique que l'on dit égalitaire. Ainsi  Le Canard Enchaîné de mercredi a-t-il rapporté à la maîtresse que le petit Manu Valls a taquiné Emmanuel Macron où ça peut chatouiller mais où ça a fait mal à son petit camarade. Lors d’une séance de questions au gouvernement au début du mois, le chef du gouvernement se serait ainsi approché du ministre de l’Economie pour rebondir sur les propos qu’il avait tenus quelques heures plus tôt au micro d’Europe 1 et qui ne lui avaient visiblement pas plu.

"Et ton zizi, il est atone ?"
Alors que sur Europe 1 le 10 novembre dernier, le ministre de l’Economie avait avoué ses inquiétudes de voir la croissance rester "atone" en 2016, soit comprise entre 1% et 1,2%, le premier ministre lui a demandé tout de go : "Et ton zizi ? Il est atone ?" Une agression d'ado inquiet ou d'adulte régressif reprenant certes un aveu du ministre, mais sans lien avec la politique. Mais, loin de se dégonfler, Emmanuel Macron ne se serait pas retenu et lui aurait alors lâché une salve, sur le même ton de l’humour au premier degré : "Heureusement qu’il n’est pas comme la courbe du taux de croissance"...

Cet échange viril n'est pas fait pour raffermir la cohésion gouvernementale

Valls n'a pas avalé
l'aveu de Macron
Le Canard rapporte que leurs entourages respectifs en ont fait des gorges chaudes. La provocation à un concours de celui qui, du quinqua ou du trentenaire, pisse le plus loin a déjà fait le tour de Bercy et de l’Assemblée, sans atteindre Le Monde, ni éclabousser Libération. 

Riposte de la presse aux ordres du gouvernement
C'est pas Valls qui a commencé ! 
Le Premier ministre n’est pas le seul politique à avoir récemment osé une agression sous la ceinture en public. En avril 2014, lors d’une visite à l’usine du fabricant de pneumatiques Michelin à Clermont-Ferrand, François Hollande avait lâché : "L'idée de ce déplacement, elle est venue d'une visite que j'avais faite (...) au salon de l'Auto. Le président Sénard [le président de Michelin] m'avait pris... Enfin, tout à fait correctement, avec beaucoup d'égards. Et m'avait dit : 'ce serait un jour heureux si vous vouliez venir ici' ".
Les socialistes ont-ils transformé l'Elysée en corps de garde lors des conseils des ministres ?

On peut en effet compter sur la grivoise Taubira
Avec un "petit bout", cette spécialiste peut dégeler les atmosphères les plus tendues, comme dans la 'chambre' des députés où la poétesse communautaire étalonne ses interlocuteurs, tel Philippe Gosselin (UMP), lors d'ébats parlementaires sur le mariage entre personnes du même sexe, en février 2013:

Lors d’un autre petit exercice oral en public à l'Assemblée nationale, la ministre de la Justice a en effet déclenché l'hilarité des députés de gauche comme de droite quand la gourmande a entrepris le député des Républicains Eric Ciotti, estimant que "cet hémicycle tout entier a constaté à quel point je vous obsède" et assurant que "si c'était du temps de ma fringante jeunesse, j'aurais supposé un sentiment contrarié !" chez le président du Conseil départemental des Alpes maritimes:

Michel Sapin, ministre impuissant des Finances, n'a pas cherché à contenir un rire gras
qui n'irrita pas ses lèvres gercées par la seule courbe bien dressée du gouvernement, celle du chômage.

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