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lundi 30 novembre 2015

"Appel des 58": la gauche revendique un droit à manifester pendant l'état d'urgence

Hollande se met à dos l'opposition de gauche comme de droite

L'"appel des 58" personnalités des mondes politique, littéraire, culturel ou encore scientifique défend le droit à manifester malgré l'état d'urgence


Il est publié lundi par... Mediapart, site trotskiste d'information. Cette action est initiée par l'ancien député socialiste Noël Mamère (EELV), Olivier Besancenot, postier quelques heures par semaine et responsable trotskiste du NPA, et Jean-Baptiste Eyraud, porte-parole de l'association fantoche Droit au Logement (DAL).

A Paris,
une soixantaine de personnes qui ont manifesté en solidarité avec les migrants viennent d’être convoquées au commissariat. Les autorités profitent de l’état d’urgence face à la menace terroriste pour réprimer les mouvements sociaux et écologistes. Elles ont "commis ou tenté de commettre l’infraction de violation d’une interdiction de manifestation prise en vertu de l’état d’urgence", selon un procès verbal consulté par le site militant Paris-Luttes Info. Suite aux attentats du 13 novembre, le préfet de police de Paris a interdit toute manifestation sur la voie publique jusqu’au 30 novembre à minuit. Les personnes qui enfreignent l’arrêté d’interdiction encourent jusqu’à six mois d’emprisonnement et une amende de 7.500 euros. Cette marche entre Bastille et la place de la République, intitulée "Migrant-e-s : Bienvenue", avait été décidée avant les attentats du 13 novembre, à l’appel de plusieurs organisations syndicales, associatives et politiques, dont les révolutionnaires de trotskistes de SUD et l'union syndicale Solidaires.

Au lendemain des violences altermondialistes aux abords de la Place de la République, dimanche après midi, cinquante-huit pétitionnaires professionnels disent leurs craintes que Hollande bafoue les droits de l'homme: de la part de révolutionnaires, cette soudaine appétence pour les valeurs républicaines laisse sans voix.  La liberté de manifester est une saine occupation de plein air dont ils refusent d'être privés par l'état d'urgence.  Mamère, 67 ans, et Eyraud, 61, les préfère de loin aux parties de boules des hommes de leurs âges qui ont travaillé toute leur vie.

"Appel des 58", en référence, on l'a compris, au nombre initial de signataires

C'est surtout le nombre d'activistes signalés aux services de la ministre Christiane Taubira, avec laquelle ils sont pourtant dans les meilleurs termes. Au 58 de terrain, il est reproché d'avoir participé à une manifestation de soutien aux migrants le 22 novembre, malgré l'arrêté d'interdiction pris par la préfecture après les attentats de Paris et Saint-Denis.

"Notre meilleure arme face aux terroristes et aux désordres du monde, c'est de nous réunir, nous parler, nous rassembler et manifester nos opinions", affirment-ils.  En toute bonne foi politique et révolutionnaire, les récupérateurs  évoquent des assassinats islamistes de Paris: "Voilà ce que Daesh et d'autres veulent interdire. Voilà ce que nous défendons."

Ils lancent un défi au pouvoir légitime en forme d'appel à la résistance


"Nous déclarons que nous avons manifesté ou que nous manifesterons pendant l'état d'urgence", promettent les signataires. "Nous refusons toute criminalisation des mouvements sociaux. Nous exigeons la levée des interdictions de manifester", insistent-ils.

Parmi les premiers signataires des personnalités politiques d'extrême gauche: 

Clémentine Autain du Front de gauche, une habituée des débats de LCP;
le député EELV Sergio Coronado, un réfugié politique chilien et porte-parole et directeur de la communication d'Eva Joly, candidate EELV à l'élection présidentielle de 2012;
la député européenne EELV Eva Joly, une ancienne magistrate qu'il est interdit de qualifier de "rouge" puisqu'elle affiche du Vert et dont c'est la réapparition;
Rony Brauman, ancien président de Médecins sans frontières et favorable à des frappes ciblées sur la Syrie; Annick Coupé, ex-CFDT, cofondatrice de la fédération SUD PTT et porte-parole de l'Union syndicale Solidaires; 
- des associatifs: Rokhaya Diallo, membre de l'organisation altermondialiste ATTAC, fondatrice de l'association Les Indivisibles, dénonciatrice de l'islamophobie;
- des acteurs du monde culturel: 
(et pourquoi pas les comiques Stéphane Guillon, Sophia Aram ou le subversif Christophe Alévêque, casquette sur les yeux ?)
-l'écrivain Annie Ernaux, 75 ans, soutien de Jean-Luc Mélenchon, candidat du Front de gauche à l'élection présidentielle de 2012;
Virginie Despentes;
l'actrice Jeanne Balibar, ex-compagne de Mathieu Amalric (un bon client du monde du cinéma qui ne l'apprécie guère que comme excité), et surtout connue pour son engagement en faveur des étrangers en situation irrégulière;
Dan Franck, écrivain; 
Yves Frémion, critique de BD;
Gérard Mordillat, romancier et cinéaste;
Jacques Tardi, dessinateur;
Marcel Trillat, journaliste communiste;
Marina Vlady, fille de réfugiés russes, actrice;
- et des chercheurs sans obligation de résultats: l'économiste Frédéric Lordon, membre du collectif Les économistes atterrés (opposés à la domination de l'orthodoxie néo-libérale), le politologue Julien Salingue (Acrimed)...

Marine Le Pen riposte au parti-pris socialiste de La Voix du Nord

Les quotidiens La Voix du Nord et Nord Eclair ont pris parti contre le Front national, admet l'AFP

La presse régionale subventionnée s'inquiète pour son financement 
en cas de victoire de la présidente du FN aux élections régionales en Nord-Pas-de-Calais-Picardie, défendant ses revenus aux frais des Conseils départemental et régional. Un conflit d'intérêts qui provoque l'indignation de Marine Le Pen.

Le groupe de presse Rossel-La Voix fait un résultat d’exploitation 2014 de 9,4 M€ et son directeur général , Jacques Hardoin, dispose d'un effectif pléthorique d' environ 1.700 personnes dont 700 journalistes...
"Pourquoi une victoire du FN nous inquiète", titre en Une la Voix du Nord à six jours du premier tour du scrutin, une "prise de position" très rare de la part de la presse quotidienne régionale et surtout anti-démocratique. "La région a-t-elle vraiment besoin du Front national ?", s'interroge en Une Nord Eclair, autre quotidien du groupe faisant pression sur les électeurs. Les deux journaux publient la même double page sur le sujet. Le pluralisme n'aurait que des avantages.
La Voix du Nord fait les questions et les réponses, insistant sur son inquiétude d'une éventuelle victoire du FN "parce que nous ne portons pas les mêmes valeurs", "parce qu'il n'a pas l'expérience" et "parce qu'il menace la solidarité nordiste".
Un deuxième "volet de l'enquête" sera publié mardi.
Dans un éditorial, le directeur de la rédaction monte au front. Jean-Michel Bretonnier écrit qu'en cas de victoire du FN, "les ferments de la division seront à l'œuvre, diffusés par un parti aux deux visages". "Il s'inscrit dans le jeu démocratique sans renoncer à sa radicalité; il adopte une posture +anti-établissement+ en profitant du système", ajoute-t-il, à quelques heures d'un meeting de Marine Le Pen prévu lundi soir à Lille.
Selon un sondage BVA publié dimanche, Mme Le Pen l'emporterait en cas de triangulaire au second tour le 13 décembre avec 44% des voix, devant la droite (30%) et la gauche (26%). Elle est aussi donnée gagnante en cas de duel face à Xavier Bertrand sans fusion avec la gauche (52% contre 48%), et en cas de fusion des listes de droite et de gauche (51-49).
Mme Le Pen s'est aussitôt indignée de la prise de parti de la Voix du Nord. 
"C'est profondément scandaleux, ils ont fait deux pages aujourd'hui, ils font deux pages aussi demain de tract, car c'est un tract pour le Parti socialiste", a lancé sur RTL la tête de liste du FN dans la région Nord-Pas-de-Calais-Picardie.
"Il ne faut pas s'en étonner, c'est la contrepartie des 9 millions de subventions qu'ils ont touchés du Conseil régional socialiste sous cette mandature", a-t-elle accusé.

La présidente du FN a riposté qu'elle couperait  les subventions si elle était élue et que c'était pour cette raison que le journal l'attaquait.

Solidarité de la presse partisane de gauche
La candidate FN à la présidence de la région Nord-Pas-de-Calais-Picardie s'agace (sic) que le quotidien régional prenne position contre elle, raille Le Figaro.

La tête de liste du FN aux régionales explique que " ces media sont achetés par un exécutif et le moment venu, ils rendent la monnaie de l'énorme subvention qu'ils ont touchée. C'est la raison pour laquelle ils nous attaquent, ils cherchent à défendre leurs subventions alors qu'il y a un million de pauvres dans notre région."
Le groupe de presse, cité par Le Figaro.fr, joue sur les mots. "Les subventions évoquées par Marine Le Pen ne concernent pas le journal La Voix du Nord, mais des aides à la production pour des courts et longs-métrages ensuite diffusés sur la chaîne de télévision Weo". Or, diffusée dans la majorité du Nord-Pas-de-Calais, cette chaîne de télévision généraliste locale mixte appartient ... au Groupe Rossel-La Voix, au Conseil régional socialiste du Nord-Pas-de-Calais, et au Crédit Agricole,  Elle dispose d'un budget de 3,2 millions d'euros, ce qui représente un huitième du budget de France 3 Nord-Pas-de-Calais Picardie.

Dénonçant aec aplomb l' "outrance et l'approximation" dont ferait preuve selon lui Marine Le Pen, le rédacteur en chef de La Voix du Nord, Jean-Michel Bretonnier, a assuré sur Europe 1 que les journalistes du quotidien régional "ne sont pas des acteurs politiques" (sic !), mais qu'ils ne sont pas sortis de leur rôle, qui est d'" informer et d'expliquer".
La moralité du militant n'est pas prise en défaut pour la première fois
En 2012, alors que le site Arrêt sur images critiquait un entretien de complaisance du président du Conseil régional du Nord-pas-de-Calais, Daniel Percheron (Parti socialiste), dans La Voix du Nord sous une forme "qui s'apparente plutôt à une véritable tribune", Jean-Michel Bretonnier précisa que " cette pratique est courante, notamment dans l’audiovisuel"...

La gauche conteste le droit républicain des candidats à l'impartialité de la presse

Avec la mauvaise foi qui la caractérise, la presse inverse les responsabilités et dénonce chez sa cible "un problème avec la liberté d'opinion."

Totalitaire, le Parti socialiste ne craint pas de se "salir"...   
Parmi les démocrates de gauche, les agressions socialistes dépassent l'entendement. "J'observe avec effroi que le quotidien la Voix du Nord fait à présent l'objet de menaces de la part de Marine Le Pen (sic) Je retiens que la liberté de la presse version Front National, ce sont des journaux aux ordres, sous peine de sanctions", s'insurge le... ministre de la Ville, de la Jeunesse et des Sports, Patrick Kanner (PS), originaire de la région. 

Factotum de Martine Aubry,
le député PS François Lamy estime que c'est Marine Le Pen qui a "toujours un problème avec la liberté d'opinion et d'expression de la presse"

Sur Twitter, le maire de Hénin-Beaumont (Pas-de-Calais) -qui a bénéficié des scandales socialistes d'affairisme et de corruption autour de Gérard Dalongeville, d'une part, et de Jean-Pierre Kucheida, inamovible député et maire de Liévin, d'autre part,
Steeve Briois (FN) demande  au groupe de presse de "rendre l'argent" touché. 
Quant au vice-président du FN, Florian Philippot, il ironise: "La Voix du Nord va perdre tous ses lecteurs patriotes puis viendra pleurnicher. Triste affaire. Seul le professionnalisme paie".

COP21 - échauffourées à Paris: 341 interpellations dont 317 gardes à vue, "en marge" d'un rassemblement "pacifiste"

A l'extrême gauche, les activistes sont de vilains garnements..., pas des fachos !

Hollande avait d'abord fait état de 208 interpellations d' "éléments perturbateurs": une analyse fine... 
Le président François Hollande a, lui, fustigé l'action "scandaleuse" d'"éléments perturbateurs" (sic) qui ont provoqué des "incidents" (et re-sic) dimanche place de la République à Paris.  

200 interpellations ? Selon le préfet de police Michel Cadot, des "petits groupes violents" s'en sont pris aux forces de l'ordre avec des "projectiles" comme des "bougies" ou "une boule de pétanque". Aucun blessé n'a été recensé parmi les manifestants ou les policiers. 

Quelque 200 à 300 manifestants ont été "canalisés" par les forces de l'ordre, annonça d'abord la presse  et, parmi eux, précisait-elle alors, 208 personnes ont été interpellées, 174 ont été placés en garde à vue, avait annoncé dimanche soir le ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve, dans une volonté politique de minimiser les violences. Mais, dans le même temps, la préfecture de police de Paris a envoyé dimanche aux journalistes des photos montrant les projectiles qui ont été lancés sur les CRS. 

De son côté, le coordinateur politique du Parti de gauche,
communiste, Eric Coquerel, a demandé la "libération immédiate des personnes arrêtées place de la République alors qu'elles étaient rassemblées pacifiquement."

Réaction instantanée du journaliste socialiste  Bruno Masure

En vérité, les affrontements ont conduit à 341 interpellations dont 317 gardes à vue

"En marge d'un rassemblement pacifiste" (sic) place de la République: que de gants et de précautions prises par M6 avec des casseurs révolutionnaires accueillis par les altermondialistes, écologistes d'extrême gauche !

Des échauffourées
- "rencontres inopinées et confuses", si les mots ont un sens - ont éclaté en début d'après-midi
entre des "manifestants", voire des activistes,  et les forces de l'ordre déployées pour sécuriser le lieu. 
341 personnes ont été interpellées et 317 placées en garde à vue, a indiqué le ministricule de l'Intérieur.

Un rassemblement "pacifiste" débordé par des "casseurs" !

Le commentaire de défense est classique venu de la gauche, mais non mis en doute... Les violences ont éclaté en marge d'une manifestation pacifiste visant à faire pression sur les politiques à la veille de l'ouverture de la COP 21 sur le réchauffement climatique.
A l'issue du rassemblement, des individus - en clair des anarcho-révolutionnaires-, cagoulés et menaçants, avec des projectiles à la main, s'en sont pris aux forces de l'ordre qui ont "répondu" aux attaques par des jets de gaz lacrymogènes: gestes d'auto-défense ?  "Aucun amalgame ne saurait être fait entre des manifestants de bonne foi et ces groupes qui n'ont toujours eu qu'un seul dessein : profiter de rassemblements responsables et légitimes pour commettre des violences inacceptables", a déclaré Bernard Cazeneuve, un ministre qui prend la défense les organisateurs d'une marche qu'il a pourtant interdite. Assez  amorcer une grimpette bien méritée dans les sondages ?...

Des groupuscules se disant "Anticop21"

Des activistes aguerri(e)s aux techniques 
révolutionnaires
de combat de rue et de victimisation 
face aux forces de l'ordre qu'ils agressent
Des centaines de manifestants -en marge de la manif !-  ont bravé l'interdiction décrétée dans le cadre de l'état d'urgence après les attentats du 13 novembre, en se donnant rendez-vous à midi sur la place de la République. Cet appel à se rassembler émane de groupuscules para-militaires se disant "Anticop21".
En début d'après-midi, la situation a dégénéré quand une partie d'entre eux, habillés de noir et le visage masqué par un foulard rouge ou une capuche, se sont infiltrés sur l'avenue de la République, en criant "Etat d'urgence, Etat policier".
"On nous enlèvera pas le droit de manifester". "Certains d'entre eux sont même allés plus loin en jetant des chaussures, des bouteilles ou des pierres sur les CRS déployés sur le site pour assurer la sécurité", précise la presse aux ordres. "Des militants radicaux n'ont pas hésité à se servir d'objets déposés en hommage aux victimes pour les jeter sur la police à la veille de la COP21.

Face à cette violence, les forces de l'ordre ont répliqué en chargeant à plusieurs reprises les manifestants.



La police a fait reculer ses agresseurs

                



















La "colère des pacifistes" qui enfreignent un décret préfectoral de rassemblement
Ils sont dans l'illégalité, mais ces militants pacifistes se disent choqués par des comportements violents pourtant prévisibles. "Ils sont "80 énervés", cagoulés, habillés en noir." 
Et ils mettent en cause le gouvernement. "Ils sont chauffés parce que la manifestation est interdite. Si elle avait été autorisée, ils auraient été 40," estiment-ils sincèrement. "Ca donne une image catastrophique de ce rassemblement qui est à la base un rassemblement pacifique", a expliqué l'angelot altermondialiste, Julien Bayou, porte-parole d'EELV et expert en subversion.

"C'était une manif pour le climat, ça devient une manif contre la police. Quand tu es violent, personne ne voudra rejoindre ton combat. Ce n'est pas le bon message", a pour sa part regretté Fanja, une jeune Allemande membre d'une ONG, supranationale et donc illégitime.

Le Premier ministre, Manuel Valls, a également fait des phrases sur son compte Twitter pour condamner ces violences. Il a évoqué des incidents "indignes", et a demandé de "respecter la mémoire des victimes" des assassinats de masse islamistes de Paris. 

Heureusement que Hollande a décrété l' "état d'urgence"...

dimanche 29 novembre 2015

COP21 à Paris: une centaine d'interpellations de "green blocs" portant atteintes à l'ordre public ce dimanche

L'extrême gauche parée de vert mobilise les forces de police 

Les policiers ont procédé dimanche à 100 interpellations place de la République

Cette place est le centre névralgique de toutes les manifs et tentatives de subversion 
Depuis deux semaines, comme en janvier, les braves gens ne sont pas les seuls à exprimer leur compassion, de la plus sincère à la plus feinte, et sous tous les prétextes, des plus dignes aux moins glorieux. Le pouvoir socialiste trouve son compte à cette empathie pourtant suspecte parfois, pensant ainsi engranger des dividendes en points d'indices de sondages de popularité du VIP français de la guerre au Proche Orient. 

Quelques centaines d'opposants à la conférence sur le climat se sont rassemblés en dépit de l'interdiction de manifester, a déclaré le préfet de police de Paris Michel Cadot. 
Une centaine de personnes ont été interpellées, dimanche 29 novembre, après des heurts avec la police aux abords de la place de la République, à Paris, a annoncé le préfet de police de Paris. Les forces de l'ordre ont procédé à des contrôles d'identité sur 200 à 300 personnes retenues place de la République, a-t-il annoncé à 16h.
"Ce sont des petits groupes violents qui s'en sont pris aux forces de l'ordre avec des projectiles" comme des "bougies voire une boule de pétanque", slon la technique du caillassage, a précisé le préfet de police, ajoutant que personne parmi les manifestants ou les policiers n'a, à cette heure, été blessé.

Les affrontements ont éclaté après la dispersion d'une chaîne humaine pour le climat, qui a réuni plusieurs milliers de sympathisants, dans le calme, au départ. 
Or, dans le cadre de l'état d'urgence, les manifestations pour le climat avaient été interdites. La COP21, la Conférence des nations unies sur le climat, s'ouvre dimanche à 17h00 pour les experts et lundi à Paris pour les représentants des états participants.

Les altermondialistes ont contourné l'interdiction de Cazeneuve
Alors que la marche pour le climat était annulée en raison de l'état d'urgence, les ONG supranationales (et donc illégitimes) ont trouvé des solutions... alternatives pour mobiliser. Une chaîne humaine s'est tenue à partir de 11h30 entre Oberkampf et Nation sur le Boulevard Voltaire - à proximité des lieux d'attentats islamistes -  sur le parcours initialement prévu pour la marche interdite. 

Pour le porte-parole d'Alternatiba Jon Palais, "il était essentiel de maintenir une mobilisation dans la rue, parce qu'on a pris note qu'il y avait un état d'urgence mais
pour nous il y a un état d'urgence climatique. On est à un enjeu historique". Selon lui, "toute une partie de la solution doit être apportée par les citoyens".Un appel déguisé à la subversion populaire.

Les déguisements seraient-ils trompeurs ?

Ca amuse Cazeneuve et les tout- petits...
Plusieurs milliers de militants écologistes "pacifistes" se sont donnés la main dimanche à Paris, à la veille de l'ouverture de la Conférence sur le climat (COP21), malgré l'interdiction de manifester en vigueur dans le cadre de l'état d'urgence.

Des rassemblements se sont tenus dans le monde entier, de Sydney à Berlin, pour exhorter les dirigeants de la planète à trouver un compromis ambitieux susceptible de réduire le réchauffement climatique.

La semaine dernière, le gouvernement Valls a pris le prétexte des tueries islamistes du 13 novembre, à Paris et à Saint-Denis, pour interdire la marche prévue dans les rues de la capitale "afin d'éviter tout risque supplémentaire". Pas un mot donc sur le motif recevable de l'arrivée des participants étrangers à la COP21...

Monsieur le "président de la jeunesse" est servi !
Mais des "défenseurs de la planète" ont contourné l'interdiction en formant une chaîne humaine entre les places de la République et de la Nation, sur le trottoir du boulevard Voltaire. Cette opération a réuni 4.500 personnes, selon la préfecture de police, et de 9.400 à 11.200, selon l'association Alternatiba ('Alternative', en basque, des "exhausteurs" de rancoeurs face au défi du changement climatique), qui avait appelé avec Attac (altermondialistes anti-capitalistes) et Avaaz (ONG internationale de cybermilitantisme: cf. libellés) à ce rassemblement. A noter que Julien Bayou, conseiller d'Eva Joly, ex-magistrate et ancienne candidate des Verts à la dernière présidentielle est un ancien d'Avaaz, devenu porte-parole d'Europe Ecologie-Les Verts. Il est deuxième, derrière Emmanuelle Cosse, sur la liste EELV aux régionales 2015 en Ile-de-France.
Sous les pavés des bonnes intentions, la plage du pire

D'autres, amateurs de "happenings", étaient venus déposer sur le parvis de la place de la République plusieurs milliers de paires de chaussures censées symboliser les manifestants qui n'ont pu se rassembler.
Parmi les chaussures rangées en lignes droites, figuraient une paire déposée au nom du secrétaire général de l'Onu, Ban Ki-moon, qui a également laissé un bref texte manuscrit, et une autre au nom du pape François.

Affrontements Place de la République

La police avait reçu des consignes de ne pas intervenir 
Des "défenseurs de la planète" ?
dans la mesure où les manifestants n'entravaient pas  l'espace public et nei provoquaient pas de débordements, avant de se disperser en milieu de journée.

De brefs affrontements ont en revanche éclaté dans l'après-midi dans le secteur de la place de la République entre la police et un groupe d'environ 200 activistes, dont certaines défilaient derrière une banderole portant une inscription "le bon climat, c'est l'anti-capitalisme", de l'avis de la Confédération nationale du Travail (CNT), des anarcho-syndicalo-révolutionnaires, et pourtant dans la rue manif après manif, sans aucune stigmatisation de la presse des capitalistes socialistes: P. Bergé, X. Niel, M.  Pigasse, B. Ledoux et P. Drahi, mais la liste est longue...

La tenue de ces marches a ouvert une polémique, ainsi que le sort réservés à certains militants écologistes depuis l'instauration de l'état d'urgence, dans la nuit du 13 au 14 novembre.
Hollande a fait assigner à résidence 24 écologistes jugés susceptibles de manifester violemment à l'occasion de la COP21, a annoncé samedi le ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve, qui a dit assumer cette décision.

Son collègue Laurent Fabius a salué la tenue de manifestations et autres concerts et promenades à bicyclette à l'étranger.
"C'est très positif" que les différents gouvernements sentent une pression pour agir, a soutenu le ministre français des Affaires étrangères.

Autre riposte, celle de Valls, en paroles, par l'entremise de ses services sur Twitter...

Il faut être vraiment un petit "zizi" à côté de ses pompes pour tenir des discours moralisateurs à distance aux "green blocs" ! Lien PaSiDupes

Allusion au-dessous de la ceinture de Valls, premier ministre dominateur, à Macron, ministre insoumis

Le gouvernement Valls à un niveau de chiotte des garçons

Le Premier ministre s’est récemment permis une remontrance aussi acerbe que graveleuse à l'endroit du ministre de l’Economie

On les dit en froid et les deux hommes continuent en effet de se vanner comme des puceaux de collège unique que l'on dit égalitaire. Ainsi  Le Canard Enchaîné de mercredi a-t-il rapporté à la maîtresse que le petit Manu Valls a taquiné Emmanuel Macron où ça peut chatouiller mais où ça a fait mal à son petit camarade. Lors d’une séance de questions au gouvernement au début du mois, le chef du gouvernement se serait ainsi approché du ministre de l’Economie pour rebondir sur les propos qu’il avait tenus quelques heures plus tôt au micro d’Europe 1 et qui ne lui avaient visiblement pas plu.

"Et ton zizi, il est atone ?"
Alors que sur Europe 1 le 10 novembre dernier, le ministre de l’Economie avait avoué ses inquiétudes de voir la croissance rester "atone" en 2016, soit comprise entre 1% et 1,2%, le premier ministre lui a demandé tout de go : "Et ton zizi ? Il est atone ?" Une agression d'ado inquiet ou d'adulte régressif reprenant certes un aveu du ministre, mais sans lien avec la politique. Mais, loin de se dégonfler, Emmanuel Macron ne se serait pas retenu et lui aurait alors lâché une salve, sur le même ton de l’humour au premier degré : "Heureusement qu’il n’est pas comme la courbe du taux de croissance"...

Cet échange viril n'est pas fait pour raffermir la cohésion gouvernementale

Valls n'a pas avalé
l'aveu de Macron
Le Canard rapporte que leurs entourages respectifs en ont fait des gorges chaudes. La provocation à un concours de celui qui, du quinqua ou du trentenaire, pisse le plus loin a déjà fait le tour de Bercy et de l’Assemblée, sans atteindre Le Monde, ni éclabousser Libération. 

Riposte de la presse aux ordres du gouvernement
C'est pas Valls qui a commencé ! 
Le Premier ministre n’est pas le seul politique à avoir récemment osé une agression sous la ceinture en public. En avril 2014, lors d’une visite à l’usine du fabricant de pneumatiques Michelin à Clermont-Ferrand, François Hollande avait lâché : "L'idée de ce déplacement, elle est venue d'une visite que j'avais faite (...) au salon de l'Auto. Le président Sénard [le président de Michelin] m'avait pris... Enfin, tout à fait correctement, avec beaucoup d'égards. Et m'avait dit : 'ce serait un jour heureux si vous vouliez venir ici' ".
Les socialistes ont-ils transformé l'Elysée en corps de garde lors des conseils des ministres ?

On peut en effet compter sur la grivoise Taubira
Avec un "petit bout", cette spécialiste peut dégeler les atmosphères les plus tendues, comme dans la 'chambre' des députés où la poétesse communautaire étalonne ses interlocuteurs, tel Philippe Gosselin (UMP), lors d'ébats parlementaires sur le mariage entre personnes du même sexe, en février 2013:

Lors d’un autre petit exercice oral en public à l'Assemblée nationale, la ministre de la Justice a en effet déclenché l'hilarité des députés de gauche comme de droite quand la gourmande a entrepris le député des Républicains Eric Ciotti, estimant que "cet hémicycle tout entier a constaté à quel point je vous obsède" et assurant que "si c'était du temps de ma fringante jeunesse, j'aurais supposé un sentiment contrarié !" chez le président du Conseil départemental des Alpes maritimes:

Michel Sapin, ministre impuissant des Finances, n'a pas cherché à contenir un rire gras
qui n'irrita pas ses lèvres gercées par la seule courbe bien dressée du gouvernement, celle du chômage.