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jeudi 16 avril 2015

Castres,Tarn: profanation de tombes chrétiennes

La presse minimise et floute les informations

Les journalistes parlent d'abord de "vandalisme" ordinaire

"Des dizaines de tombes ont été vandalisées mercredi mercredi 15 avril dans un cimetière de Castres, dans le Tarn." Viennent les formules automatique pour dire que le pouvoir a bien fait son boulot: "Les forces de l'ordre ont rapidement bouclé la zone. Les visiteurs, choqués, ont trouvé porte close."  Les journalistes craintifs passent ainsi rapidement à l'anecdote, au risque d'auto-censure de l'information sur le fond : "A proximité du lieu, une habitante, dont le père est enterré ici depuis 17 ans, qualifie ce vandalisme de 'dégueulasse'," rapporte BFMTV, privilégiant l'émotionnel

Pourtant, "c'est une manifestation de grande ampleur puisque 250 tombes environ ont été 'touchées' ", a indiqué le maire de Castres, Pascal Bugis (DVD), présent sur les lieux. 
"80 tombes et non 250 ont été dégradées", a contesté la procureur-adjointe de Castres, Charlotte Beluet. 'Des éléments posés sur des sépultures ont été arrachés, renversés et deux croix ont été descellées. Une statue de la vierge a aussi été arrachée", a-t-elle en revanche précisé.

La presse nie bientôt l'évidence 

"Les policiers n'ont trouvé aucun signe pouvant indiquer un acte à connotation politique, raciale ou religieuse." Les arrachages de crucifix ou de statue ne sont donc pas en soi connotés...

Les services de l'Elysée, quant à eux, ont encore lâché l'un de leurs communiqués automatiques. Ils prêtent à Hollande qui se trouve en Suisse, une froide déclaration condamnant ces "actes indignes" qui "portent atteinte aux valeurs de notre République": le service minimum obligé. 
Le ministre de l'Intérieur, Bernard Cazeneuve, devrait se rendre sur place ce jeudi. Sans doute le ministricule s'imagine-t-il que ses mots vont régler la question des agressions inter-religieuses.

Aucun tombeau n'a été ouvert, "seuls les symboles ont été abîmés, des croix arrachées et certaines stèles ont été cassées", a ajouté Pascal Bugis. "Ce saccage est intolérable. Cette atteinte à la mémoire des morts est terrible", a regretté l'élu, qui était accompagné du préfet du Tarn, Thierry Gentilhomme.

Il filtre enfin que des crucifix et des statues ont été arrachés

80 tombes vandalisées dans un cimetière de Castres
Les "dizaines de tombes" -qui sont en vérité près d'une centaine- n'ont pas été vandalisées, selon la procureur-adjointe de la République, mais profanées. Il ne s'agit pas de pots de fleurs renversés ou de plaques mortuaires cassées, mais de  tombes ciblées et de signes religieux dégradés, voire d'objets sacrés bafoués.

Aucune inscription, aucun tag, ni revendication n'a été trouvé dans le cimetière, insiste le maire de Castres, Pascal Bugis (DVD).

Il n'est pas anodin que la profanation a lieu au cimetière Saint-Roch de Castres 



D'une part, Castres est une ville DVD et, d'autre part, elle est située dans le Tarn socialiste. 
Le climat y est irrespirable depuis que les altermondialistes ont radicalisé la question de la retenue d'eau de Sivens réclamée par les exploitants agricoles. Dans la nuit du 25 au 26 octobre 2014, le conflit a fait un mort, un opposant au projet de barrage, et les tensions dans la population restent très vives. Thierry Carcenac, le président PS du Conseil général qui est également sénateur du Tarn était l’un des principaux promoteurs du réservoir. 

Pourquoi la ville de Castres est-elle ciblée, puisque Carcenac est élu du canton d’Albi Nord-Est,
à 52 km?

Quand des milliers de manifestants défilèrent à l'appel notamment de la FNSEA, pour exiger le maintien du projet de barrage de Sivens (Tarn) et exprimer leur "ras-le-bol" des "zadistes", c'était à Albi, ville préfecture. Castres, quant à elle, héberge le 8e régiment de parachutistes d'infanterie de marine (8e RPIMa) dont le Guadeloupéen Loïc Liber, caporal-chef parachutiste, seule victime rescapée -mais tétraplégique- du djihadiste français Mohamed Merah en mars 2012, et certaines victimes des théâtres d'opérations militaires du président Hollande. 
Le 29 avril 2013, le caporal-chef Stéphane Duval du 1er RPIMa (Bayonne) est mort pour le Mali et deux militaires du 8eme RPIMA (Castres) ont été tués lors d'un accrochage en Centrafrique.

A la différence de certains organes de presse, le premier ministre a finalement admis la vérité du ciblage.
Manuel Valls a qualifié cet acte "d'offense insoutenable" et exprimé son soutien aux familles touchées par ces profanations. 


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