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vendredi 27 mars 2015

Elections: les départements PS qui sont sûrs de perdre leur tête

14 des 30 présidents qui vont tomber de leur siège dimanche

Mur des cons de Hollande ou mur des fusillés de Valls ? 

Pourtant s
ouvent installés, ces élus départementaux sont menacés par la grande marée de dimanche. Ces présidents seront-ils encore à la tête des nouveaux conseils départementaux en avril? Rien n'est moins sûr. Qui sont-ils, ceux qui peuvent déjà faire leurs cartons? Sur la liste figurent déjà les socialistes Yves Daudigny (Aisne), Jean-Louis Destans (Eure) ou Alain Cottalorda (Isère).

1. Gérard Bonnet, PS (Corrèze)

Conseiller général de Corrèze depuis onze ans, l’ancien maire de Brandonet de 70 ans ne pensait plus connaître de revers électoraux. C’était sans compter la volonté des électeurs de transformer le scrutin en sanction de la politique du chef de l’Etat, jusqu’à son fief symbolique de Corrèze. Le président du Conseil général, en poste depuis 2012, est en ballotage défavorable dans son canton de l’Yssandonnais face à un binôme UDI-UMP. Le département, passé à gauche en 2004, pourrait revenir dans le giron de la droite dimanche prochain.

2. Rémi Chaintron, PS (Saône-et-Loire)

Cet ancien collaborateur d’Arnaud Montebourg de 42 ans est largement distancé par le binôme UMP dans son propre canton de Louhans. Sans aucune réserve de voix, son maintient au sein du Conseil général paraît compromis. En 2012, il a pris la succession de son mentor à la tête du département. Si il assure encore y croire, la droite pourrait reprendre ce département égaré à gauche depuis 2004.

3. Georges Labazée, PS (Pyrénées atlantiques)

Le sénateur risque de passer un dimanche compliqué. A 71 ans, il risque non seulement d’être bouté hors de son canton où il est en ballotage défavorable, mais également d’assister à la reprise en main du département par son opposant Jean-Jacques Lasserre (MoDem). L’ancien député lui avait arraché la majorité en 2011.

4. Hermeline Malherbe-Laurent, PS (Pyrénées orientales)

Toute fraîche sénatrice, elle pensait surfer sur son succès de l’an passé aux sénatoriales, à 45 ans. Le scénario que sa gestion a écrit depuis 2010 est tout autre. Si le département résiste mieux à la vague bleue que prévu, ses électeurs risquent de ne pas renouveler son mandat de conseillère générale qu’elle occupe depuis 2008. En ballotage face à un binôme FN, elle dispose d’une faible réserve de voix et pourrait laisser sa place à deux conseillers du parti de Marine Le Pen.

5. Jean-Pierre Saulnier, PS (Cher)

Devancé  par un binôme UDI-UMP dans son canton de Bourges 3, le président du Conseil général de 69 ans paraît en mauvaise posture pour l’emporter. L’ancien adjoint au maire de Bourges a d’ores et déjà fait une croix sur la répétition du succès de 2011, où la gauche avait conquis 22 sièges sur 35. Cette année, la droite arrive en tête dans 11 cantons sur 19, après trois années d'Etat-PS.

6. Rachel Mazuir, PS (Ain)

Président du Conseil général depuis 2008, le sénateur est arrivé troisième dans son canton de Ceyzériat. Avec seulement 25,39% des suffrages et peu de voix en réserve, le sectaire de 75 ans a pourtant refusé de se désister au profit de la droite pour contrer le FN arrivé en deuxième position.


7. Jean Denat, PS (Gard)

A 60 ans, le président du Conseil général est une des victimes  de la politique de Valls qui est venu le soutenir, car c'est un 'pote'. Il est en effet en difficulté dans son canton de Vauvert où il est pourtant élu depuis 1998. Engagé dans un duel avec le Front national, il est arrivé au premier tour avec plus de 11 points de retard. Le binôme Front de gauche n'est pas très motivé pour lui verser sa réserve de voix.

8. Yves Rome, PS (Oise)

Conseiller général depuis 1988, président depuis 2004, c’est une page qui vase se tourner pour Yves Rome. L’ancien maire de Bailleul-sur-Thérain est arrivé en troisième position dans son canton de Mouy, loin derrière le binôme de l’Union de la droite et surtout de celui du Front national. Si le sénateur peut compter sur un report de voix de deux binômes divers gauche, ces réserves risquent d’être insuffisantes pour couper la route au parti de Marine Le Pen arrivé en tête. Malgré ce constat, l’élu a refusé de se désister au profit de la droite.

9. Christophe Perny, PS (Jura)

Président du Conseil général depuis quatre ans, ce  frondeur pourrait payer le prix de son  opposition à la fusion des régions et quitter le département par la petite porte. Il est en ballotage défavorable face à un binôme UMP, en tête de près de 15 points dimanche dernier. Pour ce qui est de la majorité départementale, la gauche en a déjà fait le deuil. Tout juste espère-t-elle conserver 8 sièges sur les 34 que compte le territoire.

10. Frédéric Thomas, PS (Indre et Loire)

Le président de ce département conquis en 2008 n'a pas su fédérer. Il s'est mis en danger jusque dans son canton de Tours 1 où il est élu depuis 2004, mais la politique de Valls et Hollande ne l'a pas servi. Son binôme est engagé dans un duel difficile avec un duo d’Union de la droite, dont l’issue est incertaine. Le Premier ministre Valls a fait une tentative de sauvetage jeudi 26, à Tours, où Marisol Touraine l'escortait, pour son malheur: si elle a présidé le département (2011-2012), elle est aussi une ministre contestée de la Santé de Valls en proie à des accès de colère vitupérante et de crises de tremblements irrépressibles...

11. Yves Ackermann, PS (Territoire de Belfort)

Au pays de Chevènement et du Lion de Bartholdi, le président du Conseil général est également en difficulté. Arrivé 1,40 points derrière un binôme UDI, l’ancien sénateur de 65 va devoir faire face à une triangulaire difficile dont le FN est partie prenante. La politique de Hollande et le désintérêt de Valls pour cette terre chevènementiste pourraient faire basculer le territoire de Belfort. La droite est en position favorable pour l’emporter dans cinq des neuf cantons que compte le département.

12. Didier Manier, PS (Nord)

Bien qu’arrivé en tête à l’issu du premier tour, le président du Conseil général de 53 ans est talonné par le binôme d’Union de la droite. Avec sa faible réserve de voix, le canton de Villeneuve-d’Ascq où il est élu depuis 1998 pourrait lui échapper. Ancré à gauche depuis dix-sept ans, son département est déjà sûr de basculer à droite. Arrivé à la présidence en septembre 2014, à la faveur du départ de Patrick Kanner nommé ministre de plein exercice, mais transparent, du gouvernement Valls (Ville, Jeunesse et Sports: qui le sait ?), il aura fait un petit tour avant de s'en aller.

13. Michel Dagbert, PS (Pas-de-Calais)

Il est arrivé quasiment ex-æquo avec le binôme Front national (42,57% contre 42,50%) dans son fief de Noeux-les-Mines. Sans aucune réserve de voix, le président du Conseil général de 53 ans devrait, impuissant, voir -de ses yeux bleu marine- le canton lui tomber des mains, comme sa majorité départementale, et  le parti de Marine Le Pen le ramasser, suite à la multitude d'affaires judiciaires qui plombent le PS depuis de longues années. Le FN est arrivé en tête au premier tour dans 22 des 39 cantons que compte le territoire.

14. Christian Namy, UDI (Meuse)

C'est comme si il était socialiste: il est arrivé à près de 400 voix derrière le binôme divers droite de son vice-président de département, Serge Nahant. Il est également en danger dans son propre canton de Dieue-sur-Meuse. Le sénateur de 76 ans dit pouvoir compter sur une réserve de voix pour arracher un nouveau mandat, dans son canton qu’à la tête du département qu’il dirige depuis 2004.


3 commentaires:

  1. Tiens, des plagiaires

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    1. L'ancienne aurait pu avouer qu'ils ont fait mieux, mais ça arrache la g***** des pros et j'ajoute d'ailleurs qu'ils m'ont bien intéressée ! Si j'ai à choisir, j'irai vers ce blog, moins compassé... LOL

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    2. Et B. Houchard a pondu un article sur l'ex-directrice exécutive de l'école de journalisme de Sciences Po, Agnès Chauveau, remerciée en janvier après des accusations de plagiat et récompensée d'une nomination en "qualité" de conseillère à l'INA ?

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