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dimanche 15 février 2015

Alsace: 300 tombes profanées dans un cimetière juif

Le cimetière juif de Sarre-Union, dans le Bas-Rhin, a été profané.

Des techniciens en identification criminelle, venus de Strasbourg, sont sur place...

Pour la troisième fois de son histoire, le cimetière juif de la commune de Sarre-Union a été profané, dans la nuit du samedi 14 à dimanche 15 février. Et l'ampleur des dégâts est colossale, puisque près de 300 stèles ont été saccagées. 
Aucune piste n'est pour l'heure privilégiée, alors les enquêteurs sont sur place depuis dimanche après-midi. 
Malgré les insinuations du député PS Philippe Bies qui oriente la police et la justice sur le FN, Manuel Valls a confirmé lundi matin qu'il n'y a "pas de piste à ce stade". Les services de Bernard Cazeneuve ont, en son nom, condamné "avec la plus grande fermeté" cet "acte odieux", promettant une nouvelle fois de lutter avec détermination contre l'antisémitisme. Un leitmotiv qui a des relents d'automatisme. 

Aucune revendication

"Aucune inscription n'a été constatée". C'est une promeneuse qui a fait le découverte dimanche après-midi. La gendarmerie a été prévenue dimanche, peu avant 17 heures, de la profanation de la quasi-totalité des tombes de ce cimetière juif, qui compte environ 400 stèles. Des techniciens en identification criminelle, venus de Strasbourg, ont immédiatement (!) été dépêchés sur place.
En début de soirée, alors que les lieux étaient sécurisés par les gendarmes, les enquêteurs s'affairaient avec des projecteurs et des lampes de poche autour de ce cimetière isolé du village par un pont enjambant une voie de chemin de fer. "Les constatations de police scientifique sont en cours. Autour de 300 tombes auraient été profanées" selon les premiers éléments, a précisé une source proche de l'enquête. Il s'agit de "dégradations" et "aucune inscription n'a été constatée". Les tombes ne présentent en effet ni graffiti, ni tag.

Plusieurs profanateurs venus d'ailleurs ?

Vu l'ampleur des profanations, le maire de Sarre-Union, Marc Séné, estime que
les dégradations auraient été commises à plusieurs. "Nous pensons qu'il s'agit de plusieurs personnes. Nous n'imaginons pas une seule personne être capable de commettre ces dégâts-là. Je ne comprends pas pourquoi, dans notre commune de 3.000 habitants, où deux familles juives habitent, on s'en prend à ces tombes-là", déplore-t-il.

Le cimetière déjà profané deux fois. En 1988, une soixantaine de stèles juives avaient été renversées, et en 2001, 54 tombes saccagées. A l'époque, l'enquête avait conduit à l'arrestation de jeunes désœuvrés. Aujourd'hui, la population de cette commune rurale est donc une nouvelle fois sous le choc. "C'est honteux de s'attaquer à des tombes. C'est quand même la moitié du cimetière", réagit un riverain. "Ça fait mal, c'est comme si on faisait ça aux tombes de nos parents. Il n'y a plus de compassion, chacun se divise, c'est malheureux", dénonce une autre. 

"Une volonté de détruire"". En attendant le ministricule de l'Intérieur, le préfet du Bas-Rhin et le procureur de la République de Saverne se sont rendus sur place dimanche en début de soirée, ainsi que le grand rabbin de Strasbourg, René Gutman, et Philippe Richert, le président de la région Alsace. "C'est une image de désolation", a décrit Philippe Richert. "De nombreuses stèles sont à terre, des dalles horizontales ont même été soulevées". Il a évoqué un "acharnement", "quelque chose d'organisé", car "on ne renverse pas comme ça de lourdes stèles en grès du 19e siècle aussi facilement. Il y avait une volonté de détruire", a-t-il estimé.

Une promesse de plus de Hollande
Quand il ne se présente pas à Minsk en sauveur de la planète, la "gauche molle" fait dire sa détermination à "tout mettre en œuvre" pour que les auteurs de ces profanations, "cet acte odieux et barbare" [barbare??] soient "identifiés et punis"

Point non plus de déplacement ni de mise en scène médiatique par Nanard Cazeneuve  Le sujet ne mérite pas mieux qu'un simple communiqué pour assurer que "la République ne tolérera pas cette nouvelle blessure qui meurtrit les valeurs que tous les Français ont en partage", condamnant "avec la plus grande fermeté" cet "acte odieux". Plus langue de bois, froid et convenu, il y avait la possibilité de se passer le mot et ils ont osé ! 

Manuel Valls a, pour sa part, indiqué lundi sur RTL qu'il n'y avait "pas de piste à ce stade", qualifiant cette profanation d'"acte antisémite", contre lequel il faut "la répression la plus forte qui soit". "La République une nouvelle fois doit être impitoyable", a-t-il assuré.
Une escalade sémantique prometteuse de résultats et de la fin du laxisme...

Une langue peu châtiée par le CRIF
Le Crif en a "marre de tous ces actes antisémites". Le président du Conseil représentatif des institutions juives de France a déclaré en avoir "marre de tous ces actes antisémites sous leurs différentes formes qu'on a vus le 9 janvier à Paris, samedi à Copenhague et dimanche en Alsace".
Tout dans la même fosse commune...
Le CRIF ne pouvait faire mieux en matière d'hommage que d'associer les tombes aux anarcho-révolutionnaires ? Une piste négligée par le député Bies...

Mot juif tagué le 10 février 2015 sur une vingtaine de véhicules 
dans le 16e arrondissement de Paris:
l'extrême gauche anti-libérale présumée innocente ?

Philippe Bies y voit-il une incitation du NPA ou/et du Front de gauche ?

Tant il est vrai que,
selon l'illustre Hollande, "les musulmans sont les premières victimes du fanatisme." 

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