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lundi 13 octobre 2014

UDI: la justice inquiète Yves Jégo à point nommé...

Le patrimoine d'Yves Jégo visé par une enquête

Jégo est justement candidat à la présidence de l'UDI 
Il dénonce une manipulation alors que les adhérents votent depuis quelques jours pour désigner le successeur de Jean-Louis Borloo.

Des soupçons pèsent sur le patrimoine du député centriste Yves Jégo
qui fait l’objet d’une enquête préliminaire, ouverte en septembre 2013 par le Parquet de Paris. Les enquêteurs s’attachent notamment à expliquer une plus-value de près de 300.000 euros réalisée par Yves Jégo quand il a revendu en 2007 et 2008 ses parts dans une société d’édition qu’il avait fondée en 2000, précise Le Parisien, mais dont le chifrre d'affaires n'a jamais été étincelant.

Autre soupçon, sur l’achat d’un appartement
Cet appartement a été acquis sans apport personnel, moyennant 1,2 million d’euros, ce que réfute Yves Jégo, qui a expliqué l’avoir financé pour partie par emprunt auprès de la Société générale, pour partie par un apport de 300 000 euros.

Yves Jégo a dénoncé des "accusations violentes et sans fondement"
A qui profite le crime ?
Il souligne qu'elles interviennent "comme par hasard à l’heure du choix pour les militants de l’UDI". Les adhérents UDI votent depuis quelques jours pour désigner le président de la formation centriste. Yves Jégo est un des quatre candidats avec Jean-Christophe Fromantin, Hervé Morin et Jean-Christophe Lagarde.

A propos de sa plus-value sur la revente de parts, Yves Jégo a expliqué sur son compte Facebook qu' "en 2008, l’un des associés ayant souhaité acheter [ses] parts pour devenir majoritaire, celles-ci ont été estimées à 300.000 euros par les comptables de l’entreprise". Un montant qui, selon lui, "a fait l’objet d’une inscription régulière dans [sa] déclaration de patrimoine et d’un règlement de près de 80.000 euros d’impôts". 
"Or, la transaction n’a jamais été soldée, compte tenu des difficultés que l’entreprise a alors connues. Il n’y a donc eu à cette occasion aucun enrichissement", assure Yves Jégo qui évoque au contraire un "investissement [...] à perte". Comment donc a-t-il bien pu financer l'achat de son appartement?

Concernant l’achat de son appartement, il a expliqué l’avoir revendu en 2010, les charges "s’étant révélées d’un montant plus élevé que prévu". Ce qui n'explique pas la provenance des fonds à l'achat et souligne l'incapacité de l'ancien ministre comme gestionnaire.

La justice "indépendante" de ce pays a un talent exceptionnel pour peser sur la politique en salissant ses acteurs.
Une enquête préliminaire peut se terminer par une citation directe devant un tribunal correctionnel ou par un classement sans suite. Dans cette dernière hypothèse, le mal serait fait !

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