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jeudi 30 octobre 2014

Le "problème d'effectifs et de moyens" est une cause principale de la mort du sous-officier au Mali

La force Serval est partie prématurément, dénonce le général Desportes

Un soldat français est mort au Mali


"La France va devoir "finir le job"
Au lendemain du sacrifice de ce sous-officier pour le Mali et les Maliens, Vincent Desportes, professeur de stratégie et ancien directeur du Collège interarmées de défense, parle.

Ce drame était prévisible,
explique le général Vincent Desportes. 

"On a d'abord l'opération Serval qui se passe extrêmement bien. Et qui détruit la grande majorité des forces djihadistes. Et puis, hélas, cette force doit partir beaucoup trop tôt, en particulier parce que nous sommes engagés en République centrafricaine. Le terrain qui avait été conquis, stabilisé, est lâché beaucoup trop tôt, alors que ni l'armée malienne, ni les forces de la Minusma ne sont capables de prendre véritablement la relève des forces françaises.

Et comme la nature a horreur du vide, les djihadistes se sont replacés.
 
On déshabille Jacques pour habiller Paul, tout cela n'est pas très sérieux. On a un problème d'effectifs et de moyens", s'indigne ce meneur d'hommes.

"Il faudra bien que l'armée française revienne terminer le job,
prévient le général de division. 

Nous devons redéployer les moyens nécessaires pour faire face
à cette menace qui est aussi dangereuse pour nous et pour les Français que l'Etat islamique en Syrie et en Irak".

En 2010, pour avoir exercé sa liberté d'expression, Vincent Desportes fut sanctionné par le Chef d'état-major des armées, l'amiral Guillaud, sur ordre du ministre de la Défense, Hervé Morin, et quitta le ministère de la Défense. Selon l'économiste d'extrême gauche Jacques Sapir, le général Desportes ne prenait pas position sur la stratégie française, mais mettait en question l'ambivalance de la stratégie américaine qui aboutit à une absence. 
Il est aujourd'hui professeur associé à Sciences Po Paris.

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