POUR

LA &nbsp LIBERTE &nbsp D' EXPRESSION

Free speech offers latitude but not necessarily license

vendredi 27 juin 2014

Interdit écologique: Royal part en croisade contre les sacs plastiques

Diktat écolo: Royal veut bannir les sacs plastiques non dégradables: 
quid des emballages?

Le sac plastique sera biodégradable ou ne sera pas en 2016, selon Ségolène Royal


Cachez ces sacs plastique
que le ministre de l'Economie 

PS  ne saurait voir !
La ministre de l'Écologie a déposé un amendement adopté mercredi soir qui propose de remplacer les sacs par des cabas ou des chariots à roulettes. Les représentants commerçants ne décolèrent pas et demandent le retrait du texte.

Après trois mois au gouvernement, Ségolène Royal continue sur la voie de l'écologie de l'interdit.
La "remise à plat" de l'écotaxe, l'opposition au gaz de schiste et la sortie du nucléaire, toutes les décisions de la nouvelle ministre de l'Écologie agitent l'opinion. Elle relâche le vieux serpent de mer de l'interdiction  des sacs plastiques non réutilisables dans les magasins dès 2016.

Un amendement déposé par la ministre a été adopté mercredi en soirée 
en Commission du développement durable à l'Assemblée lors de l'examen du projet de loi sur la biodiversité. 

La consommation de sacs plastiques distribués dans les grandes surfaces en France est déjà tombée de 10,5 milliards à 700 millions de 2002 à 2011. Un nombre qui devait de toute façon continuer à baisser, avant même la mise en place, le 1er janvier dernier, d'une taxe d'environ six centimes par sac. Mais "près de 5 milliards de sacs de caisse en matière plastique à usage unique et plus de 12 milliards de sacs dits 'fruits et légumes' sont encore distribués dans les commerces" chaque année. 
À la place des sacs plastiques, l'amendement propose donc des "sacs réutilisables quelle que soit leur matière" ou "d'autres modes de transport des marchandises, comme par exemple des cabas ou des chariots".
Les points de vente se voient donc interdire la distribution aux Français des sacs à usage unique, qu'ils soient gratuits ou payants, distribués en caisse ou en magasin.




VOIR et ENTENDRE   Pascal Durand, député européen EELV, estimer que  "l'interdiction des sacs plastiques est une excellente nouvelle":


Cette annonce Royal coûterait environ 300 millions d'euros aux commerçants

La ministre renonce en effet à la prévention par la pédagogie et suscite l'irritation de la Fédération des entreprises du commerce et de la distribution et l'Union nationale des syndicats de détaillants en fruits, légumes et primeurs à propos des 144 millions pour les sacs de fruits et légumes, 100 millions pour les sacs de caisse et 40 millions pour les sacs comptoir. 
"Cette mesure entraînera une hausse des prix, notamment des fruits et des légumes. Une telle inflation sur des produits alimentaires de première nécessité est un frein supplémentaire à la consommation", expliquent les deux organisations qui appellent le Parlement à supprimer cette mesure. "Entamer encore le pouvoir d'achat des Français, dans le contexte économique actuel, est irresponsable", ajoutent-elles.

"On attaque enfin le gras du problème"
(Nicolas Mouchnino, chargé de mission énergie 
et environnement de l'UFC-Que choisir)



A l'inverse, la mesure a été bien accueillie par les associations de consommateurs. 
"On attaque enfin le gras du problème, répond Nicolas Mouchnino, chargé de mission énergie et environnement de l'association de consommateurs, l'UFC-Que choisir, très marquée à gauche, qui, dès 2003, avait réclamé -et obtenu- des mesures drastiques pour réduire le nombre de sacs plastiques non dégradables. Même si les mentalités ont changé depuis le début des années 2000 sous l'impulsion des pouvoirs publics soutenus par certaines groupes comme Leclerc ou Carrefour, il existe encore des poches de résistance de la part des acteurs de la grande distribution. Tous les produits bioplastiques ne sont, par exemple, pas biodégradables. Et ceux biodégradables ne sont pas forcément écologiques".

Ségolène Royal fait de la surenchère sur Bruxelles 

Fin novembre, la Commission européenne avait adopté une proposition visant à imposer aux États membres de l'Union européenne de réduire fortement leur consommation de sacs plastique jetables. Ségolène Royal ne fait donc qu'aller plus loin. L'UFC-Que choisir espère désormais qu'il en sera de même pour les prospectus publicitaires. "Ce sera plus compliqué à faire passer auprès des sociétés», déclare Nicolas Mouchnino.


VIDÉO - «L'interdiction des sacs plastiques est une excellente nouvelle», juge Pascal Durand, député européen EELV.

1 commentaire:

  1. ça le semble relever plus de la gesticulation que de la nouveauté, la plupart des magasins ne proposant plus de sacs gratuits depuis un certain temps déjà.

    RépondreSupprimer

Vous pouvez ENTRER un COMMENTAIRE (il sera modéré):