C'est pas moi, c'est le rapport parlementaire, nie Ségolène Royal
La méthode n'a pas changé
Royal procède à une mise à plat radicale |
La nouvelle ministre de l'Ecologie assure que le gouvernement attendra la remise d'un rapport parlementaire, avant toute décision. Quinze jours suffiront pour conclure dans le sens de la ministre.
Les écologistes s'inquiètent et les "Bonnets rouges" entendent faire preuve de prudence. Mais Ségolène Royal, elle, dit ne pas comprendre la polémique suscitée par son souhait de remettre à plat l'écotaxe.
A peine nommée, la nouvelle ministre de l'Ecologie a rallumé, jeudi, la controverse sur cette taxe qui avait provoqué, à l'automne 2013, de violentes manifestations en Bretagne. Vendredi 4 avril, elle s'est justifiée sur Twitter.
La remise à plat de l'écotaxe n'a aucune raison de soulever une polémique. C'est une méthode de respect et du temps donné à l'écoute...
— Ségolène Royal (@RoyalSegolene) 4 Avril 2014
Une décision éclair ?
La numéro 3 du nouveau gouvernement de Manuel Vall tweete également que le gouvernement attendra la remise d'un rapport parlementaire dans quinze jours avant toute décision.
Et d'ailleurs un rapport parlementaire est rendu dans 15 jours dont le gouvernement prendra connaissance avant les décisions.
— Ségolène Royal (@RoyalSegolene) 4 Avril 2014
La nouvelle ministre a pourtant rouvert ce dossier délicat, sans attendre la remise du rapport de la mission parlementaire créée à l'Assemblée.
Des députés lui reprochent à juste titre d'essayer de trouver un consensus sur l'enterrement de l'application de l'écotaxe. Une critique reprise le 3 avril par l'ex-ministre des Transports et prédécesseur de Ségolène Royal sur ce dossier, le socialiste Frédéric Cuvillier.
#ecotaxe La remise à plat ? Ça veut dire quoi ? A la veille du rapport que la mission parlementaire doit rendre ...
— Frédéric Cuvillier (@fcuvillier) 3 Avril 2014
L'écotaxe était destinée à taxer, à partir du 1er janvier 2014, les poids lourds de plus de 3,5 tonnes
et à financer les infrastructures de transport. Sa mise en œuvre avait été suspendue en octobre par l'ex-Premier ministre Jean-Marc Ayrault.
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