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vendredi 28 mars 2014

Municipales à Paris: NKM (UMP) devance Anne Hidalgo (PS) au premier tour

Il reste à transformer l'essai en allant voter

La gauche parisienne donnée favorite tentera de limiter la casse
Une vague bleue a déferlé sur la France et à Paris la candidate UMP Nathalie Kosciusko-Morizet a fait mentir les sondages en devançant sa rivale Anne Hidalgo sur l'ensemble de Paris.

L'ancienne ministre UMP recueille 35,64% des suffrages exprimés en moyenne sur l'ensemble des 20 arrondissements de la capitale, contre 34,40% pour la première adjointe PS. 
Les écologistes radicaux menés par Christophe Najdovski n'ont pas réussi à enjamber la barre des 10% (8,86%) et il ne reste donc plus à Europe Ecologie-les Verts que la possibilité de négocier au prix fort la fusion de ses listes avec celles du PS en vue du second tour. Dans le 2e, seul arrondissement tenu par les Verts, le maire sortant Jacques Boutault arrive en tête avec 32,96% des voix.

La gauche reste néanmoins majoritaire en voix 

Anne Hidalgo et Nathalie Kosciusko-Morizet seraient toutes deux battues, chacune dans son arrondissement, selon deux sondages Ifop/Fiducial pour le JDD et Sud Radio* publiés dimanche.
La liste UMP-UDI n'obtiendrait que 43% au second tour, contre 57% pour la candidate socialiste Carine Petit. Elle est distancée par la liste PS-PC-PRG (36% contre 39%) au premier tour déjà et l'avenir de Paris est entre les mains des abstentionnistes. Début novembre, un sondage sur mesures de PollingVox-Observatoire du changement politique, réalisée pour le quotidien socialiste Libération lui donnait 45% au second tour, contre 55% pour Carine Petit.

Anne Hidalgo n'est pas beaucoup mieux lotie. L'actuelle maire-adjointe de Bertrand Delanoë perdrait dans le XVe arrondissement face à Philippe Goujon (46% contre 54% au second tour.) Même si le FN se retrouvait au second tour, Anne Hidalgo n'arriverait pas à combler son retard sur la liste de droite (44% contre 48%). Sauf qu'Anne Hidalgo, elle, n'a pas besoin de gagner dans le XVe pour succéder à Bertrand Delanoë...

Autres
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Philippe Goujon54%
Anne Hidalgo46% 
Source: Ifop-Fiducial 

La gauche gouvernementale semble en position de conserver les arrondissements clés de la capitale, à commencer par
le 14e où se présente Nathalie Kosciusko-Morizet. Ici comme dans le 12e, l'UMP est distancée par le Parti socialiste qui devra réussir l'union de toutes les gauches pour conserver la capitale au second tour.

NKM appelle au changement, Hidalgo à l'union de la gauche
Anne Hidalgo a estimé que "tout reste à reconstruire", appelant à la mobilisation avant le second tour. "Nous sommes dans l'attente des résultats définitifs, nous nous retrouverons tout à l'heure avec les Verts quand nous aurons l'ensemble ds résultats", a déclaré son directeur de campagne, Rémi Féraud, qui n'a pas exclu non plus une négociation avec le Parti de Gauche de Danielle Simonnet. Celle-ci a dépassé 10% des voix dans le 20e arrondissement où le PS est arrivé nettement en tête. Ailleurs, rares étaient les candidats mélenchonistes à dépasser le seuil critique de 5%.

Dans une déclaration télévisée Nathalie Kosciusko-Morizet a souligné que le "changement est possible" à Paris, qualifiant le peuple de Paris "fidèle à sa tradition, libre et rebelle!".

Plusieurs de ses maires UMP sortants ont été réélus dès le premier tour: Jean-François Legaret dans le 1er, Jean-Pierre Lecoq dans le 6e, Claude Goasguen dans le 16e et Brigitte Kuster dans le 17e. 
Les UMP Delphine Burkli et Vincent Roger arrivent en tête dans les 9e et 4e arrondissements, tenus par le Parti socialiste. L'ancienne ministre Rachida Dati devra aller au rattrapage dans le 7e arrondissement, où elle a rassemblé 41,01% des voix, davantage que Hidalgo et NKM.

Hidalgo peut faire la différence dans les arrondissements clés
En vertu de la loi PLM, il ne suffit pas en effet de remporter la majorité des suffrages à Paris pour en devenir le maire. Comme à Marseille et Lyon, les électeurs parisiens élisent un maire d'arrondissement (ou de secteur) et désignent des conseillers municipaux qui dans un troisième tour éliront le maire de la ville. Tout l'enjeu est donc de remporter un maximum de grands arrondissements parisiens, voire de faire basculer des arrondissements adverses, comme le 14e et le 12e (tenus par la gauche) ou le 5e et le 15e (tenus par l'UMP).

Dans le 12e justement, la liste PS serait largement en tête (37,4%) devant l'UMP (32,7%), toujours selon Ipsos et sans tenir compte de la marge d'erreur habituelle. Un écart qui serait similaire dans le 14e (39,3% contre 32%). Si le PS réussit à conserver son avance dans ces arrondissements clés, Anne Hidalgo devrait l'emporter au second tour.
Catherine Barrati-Elbaz (PS) est arrivée en tête avec 37,4% des suffrages au premier tour des élections municipales dans le 12e arrondissement de Paris, devant Valérie Montandon (UMP) qui récolte 33,3% des voix. 
Au 3e rang, on trouve Christophe Najdovski (10,1%). Les altermondialistes peuvent donner la victoire au PS à Paris et renforcer leurs exigences au gouvernement. Les abstentionnistes du 12e diront s'ils votent pour une écologie punitive.   
Le taux d'abstention s'élève à 33,3% pour le premier tour des élections municipales de 2014. 

L'élection du maire de Paris revêt évidemment une forte dimension symbolique. Si la droite parvient à reconquérir la capitale, ce sera un message fort de désaveu de la gauche. 
Après la bérézina qui s'annonce à Marseille, une victoire de l'UMP à Paris sera le coup de grâce au pouvoir socialo-écolo qui nous accable d'impôts, de chômage et d'insultes.

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