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jeudi 13 mars 2014

Ecoutes sur Sarkozy: les mensonges de l'exécutif mettent le quinquennat en péril

Vives réactions de la police  aux mensonges de Valls 

La police condamne fermement les méthodes des juges et du gouvernement sur les écoutes téléphoniques visant N. Sarkozy
,

Les juges ont attendu la veille des élections de mars et mai 2014 pour ouvrir une information judiciaire contre X visant l'ancien président pour violation présumée du secret de l'instruction et trafic d'influence dans l'enquête sur d'éventuels financements par la Libye de sa campagne présidentielle de 2007. Puisqu'aucune mise en examen n'a été prononcée à l'encontre de la cible des juges, rien ne justifiait cette démarche de la justice, sinon l'approche des élections et l'acharnement politique de certains "juges rouges".

Les avocats défendent le secret professionnel de leurs clients

Dès samedi,
près d'un millier d'avocats a signé un texte pour dénoncer des "atteintes graves et répétées" au secret professionnel. Ils pointent la saisie confiscation du téléphone portable de Maître Thierry Herzog lors d'une perquisition à son bureau, la semaine dernière.
Cette confiscation "menace l'essence même de notre profession d'avocat et son indépendance"
, soulignent les avocats signataires, en soutien -au-delà de Me Herzog-  des justiciales Français. 
"Que les cabinets d'avocats soient aujourd'hui devenus un lieu privilégié dans lequel les juges songent à rechercher les éventuelles preuves des instructions qui leur sont confiées suscite l'inquiétude", peut-on encore lire dans le texte. "Nous alertons les pouvoirs publics sur le danger pour la démocratie de telles dérives et sur l'impérieuse nécessité de protéger le secret professionnel, pilier de la profession d'avocat et sans lequel aucune défense ne peut s'exercer", interpellent encore les signataires.

L
e bâtonnier de Paris va "saisir" François Hollande


Le bâtonnier de Paris a approuvé cette pétition de révolte, lundi 10 mars. Sur Europe 1Pierre-Olivier Sur a indiqué qu'il va saisir François Hollande sur cette affaire "afin qu'il puisse arbitrer dans cette affaire et prendre les mesures qui conviennent qui sont à son niveau". "Il s'agit de son niveau, justifie l'avocat. On est au-dessus des juges d’instruction, on est au-dessus du Parquet."

"Il s'agit de la défense de nos libertés publiques, et les libertés publiques, c'est le secret professionnel chez l'avocat, le secret professionnel chez le médecin, le secret professionnel chez le curé", a-t-il fait valoir. Les juges "sont sortis de leur saisine, et c'est cela qui nous révolte", juge Pierre-Olivier Sur. "A partir du dossier [libyen], ils sont allés sentir comme des chiens de chasse, à droite, à gauche, jusqu'à tomber des mois plus tard sur autre chose.


Le Conseil des barreaux pointe un "détournement de procédure"

Le Conseil national des barreaux (CNB),
instance de représentation de la profession d'avocat, a lui aussi réagi, lundi. Selon son président, Jean-Marie Burguburu, les juges ayant diligenté les écoutes de Nicolas Sarkozy et de Thierry Herzog se sont rendus coupables d'un "détournement de procédure". Pour lui, il n'y avait pas, au départ, d'indices graves et concordants justifiant le placement sur écoutes de l'avocat.
"Aucune écoute d'un avocat ne peut être ordonnée ni réalisée à titre préventif pour rechercher les indices éventuels d'un éventuel fondement à des poursuites pénales", s'indigne le CNB dans un communiqué. "Ces règles ont visiblement été contournées", considère le Conseil, qui dénonce les méthodes des juges, qui ont attendu "assez longtemps pour ramener quelque chose".

Jean-Marie Burguburu affirme donc "la solidarité des 60.000 avocats de France avec Me Thierry Herzog" et appelle "les pouvoirs publics à clarifier d'urgence cette inquiétante atteinte au bon fonctionnement de notre démocratie". 
Le président du CNB dénonce enfin "une certaine dérive" au sein de la magistrature.

Christiane Taubira riposte par un mensonge

Si elle n'a pas de moralité, la ministre de la Justice a de l'aplomb. "Il y a des procédures, elles valent pour les puissants, pour les humbles, pour le citoyen ordinaire", a répondu Christiane Taubira aux avocats indignés, sur France Info.
La garde des Sceaux de Hollande a poursuivi dans le registre de la démagogie. Elle a d'une part détourné la requête des avocats d'une protection inviolable de leurs clients et la sanctuarisation de leurs cabinets, et a d'autre part suspecté les défenseurs des citoyens poursuivis par la justice de chercher à bénéficier d'une totale impunité,  indiquant finement que "s'il y a eu non-respect du droit, il y a des recours possibles sur les procédures et le fond de l'affaire".

L'Union syndicale des magistrats (USM) interpelle le chef de l'Etat

Présentée comme apolitique, par comparaison avec le Syndicat de la Magistrature (SM) marqué à l'extrême gauche, l'USM est proche du PS. 
Lundi 10 mars, le président de ce syndicat, Christophe Régnard a respectueusement invité le président de la République à rappeler le principe de séparation des pouvoirs. Cette suggestion ne fait en rien avancer le problème, puisque Bruno Le Roux ou Harlem Désir prétendent, quoi qu'il arrive, qu'il n'est jamais de meilleur défenseur de ce principe que le PS. 
C'est pourtant un clash de magistrats avec deux gardes des Sceaux de Mitterrand qui a provoqué la scission de l'Association professionnelle des magistrats ou APM.
Chargé d'opprobre depuis la découverte de son "Mur des Cons" visant les oppositions à la gauche, le SM n'est pas très en pointe sur cette affaire des libertés publiques et de la protection des citoyens... 

Il ne fait d'ailleurs que reprendre l'appel du bâtonnier de Paris, Pierre-Olivier Sur, qui se place sous la "haute protection" du président en tant que "garant des libertés publiques".

Le syndicat majoritaire des magistrats interpelle Hollande

Le bâtonnier de Paris a dénoncé une atteinte au secret professionnel et aux libertés publiques, lundi. La ministre de la Justice a rétorqué que les avocats ne devaient bénéficier d'aucune impunité.

VOIR et ENTENDRE Martine Monteil, ancienne patronne de la DGPJ, le 12 mars 2014:


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