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mardi 18 février 2014

Repentance permanente: l'Assemblée condamne le placement des "Réunionnais" en France

Les Français ont fait comme les Anglais avec les Aborigènes et les Américains avec les Indiens

Nouveau développement de la politique de la repentance

Le quotidien socialiste britannique
participe à la condamnation
Les députés maso français ont condamné mardi le placement organisé par l'Etat d'enfants réunionnais en métropole de 1963 à 1982, pour résoudre les problèmes démographiques de l'île.
Le Bureau pour le développement des migrations dans les départements d'Outre-mer (Bumidon), créé en 1963, avait pour mission de trouver une solution aux problèmes démographiques et sociaux en organisant une émigration massive vers la métropole.

La gauche a adopté une proposition de résolution soutenue par le gouvernement mais vivement contestée par l'opposition qui dénonce une manoeuvre politicienne à l'approche des élections municipales de mars prochain. "En votant cette proposition de résolution vous rendez à toutes ces femmes, à tous ces hommes leur dignité", a clamé la ministre de la Famille, Dominique Bertinotti.
La majorité présidentielle à l'Assemblée accuse l'Etat qui "a manqué à sa responsabilité morale avec les pupilles".

Le gaulliste Michel Debré est ciblé par la gauche haineuse

Le père de la constitution de la Ve République fut chef du gouvernement de 1959 à 1962, puis député de la Réunion de 1963 à 1988, et l'un des promoteurs de la politique de migration de Réunionnais vers la métropole, notamment en Creuse. Plus de 1.600 jeunes ont quitté leur département d'origine entre 1963 et 1982, date de la dissolution du Bumidon.
A diverses reprises, à partir des années 70, des critiques s'étaient élevées pour dénoncer "une politique de déportation" de jeunes enfants de la Réunion vers l'Hexagone. "Toute leur vie, ces enfants connaîtront les stigmates de cette épreuve douloureuse", a assuré la députée PS de la Réunion, Ericka Bareigts, l'une des instigatrices de cette résolution.
Huguette Bello, apparentée Front de gauche, elle aussi élue de la Réunion, a dressé un sombre tableau de la situation avec des enfants placés dans des familles, des exploitations agricoles et des lieux d'accueil éparpillés dans soixante départements notamment ruraux, comme la Creuse.
"Chacun peut imaginer le choc brutal et total subi dès leur arrivée par celles et ceux qu'on a appelé plus tard 'les Enfants de la Creuse'", a-t-elle poursuivi, avec des violons dans la voix. L'empathie rétrospective est aujourd'hui facile. Mais est-elle convenable, sachant que la militante était  à l'époque une jeune institutrice passive.

Le groupe UDI a décidé de ne pas participer au scrutin
Les centristes entendent ainsi dénoncer "une manoeuvre politique, à la veille des municipales, en direction des électeurs de la Réunion", a dit son porte-parole Jean-Christophe Lagarde.

L'UMP Didier Quentin a dénoncé à la fois "un tableau manichéen" et "un abus de langage choquant" en raison de l'utilisation de mots tels que celui de "déportation".

Une pratique  austalienne et aussi américaine


Pendant un siècle, de 1869 à 1969, des enfants aborigènes australiens ont été enlevés ou confiés par leurs parents au gouvernement et placés dans des orphelinats, des internats, ou bien confiés à des missions chrétiennes ou à des familles d'accueil blanches à des fins d'assimilation. On parle de "générations volées" ('Stolen Generations' ou 'Stolen Children').

Le gouvernement américain a également mené une politique tendant à la totale assimilation des Amérindiens à la société américaine. 
Les moyens employés ont été le partage des terres indiennes en propriétés privées, l’éducation des jeunes dans les écoles, la rupture des liens tribaux et socio-culturels des Indiens d'Amérique.  

On appelle "Trail of Tears" (La Piste des Larmes) 
la migration forcée des tribus Amérindiennes sur 1.500 kms

de leurs terres ancestrales du Sud-Est des Etats-Unis vers l' "Indian Territory" (l'actuel Oklahoma), décidée illégalement par le gouvernement des États-Unis, pendant la période de 1830 à 1842, plus spécialement la migration forcée des Cherokees de 1838-1839.

A l'inverse et sans soupçon de racismeentre 1920 et 1967, 150.000 Britanniques âgés de 3 à 14 ans, furent envoyés par bateau au Canada, en Afrique du Sud ou en Australie. 
Issus de milieux défavorisés, ils étaient ramassés dans des orphelinats ou enlevés à leurs parents. Aux enfants, les autorités disaient qu'ils étaient orphelins.Ceux-ci, généralement placés dans des institutions publiques, servirent de main-d'œuvre gratuite et furent victimes de multiples abus. Il s'agissait en effet de constituer, selon la terminologie officielle, un "good white stock", une réserve humaine assurant le peuplement blanc de la nouvelle colonie.

Cette pratique n'était donc pas exclusivement française et a impliqué les grandes puissances du 19e siècle, voire du 20e. 
Le quotidien britannique The Guardian est-il le mieux placé pour montrer la France du doigt ?
Faut-il que le siècle se repente?


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