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dimanche 2 février 2014

Manif pour Tous, sans incidents, malgré un rassemblement massif, après huit mois de mobilisation

500.000, selon les organisateurs, "au moins 100.000 partisans" (Le Parisien), et ... 80.000 partisans, selon la police !

Les opposants resten
t toujours mobilisés contre les mesures provocantes de la gauche


La Manif pour tous a rassemblé une foule "sereine et déterminée", dimanche à Paris, comme à Lyon, où les participants étaient entre 20.000 et 40.000. 

C'est sans incidents qu'ont défilé les opposants à la "familiphobie" du gouvernement. Les défenseurs d'une vision naturelle de la famille ont exprimé leur opposition à la mise en oeuvre en cours des dossiers "ADCD de l'égalité" dans 10 académies, une version édulcorée de la "théorie du genre" visant à indifférencier les sexes, dès la petite enfance à l'école.
Lien PaSiDupes  - "La FCPE annonce une plainte après des menaces suscitées par la théorie du genre à l'école ": Le ministre Peillon mobilise une fédération de parents d'élèves proche du PS.

Les organisateurs ont souligné l'état d'esprit "paisible et déterminé" de ses militants. 
Manuel Valls avait incité la justice à interdire -la veille du rassemblement- la présence d'huissiers missionnés par les organisateurs pour observer les comportements respectifs des différentes parties
Environ 2.000 membres des forces de l'ordre - soit 1 policier pour 40 pacifistes... - ont encadré le cortège, avec l'aide d'un hélicoptère. Cinq stations de métro ont été fermées sur le parcours imposé, entre l'Ecole militaire et Denfert Rochereau. 

A l'arrivée, les manifestants ont hué la théorie du genre, l'ABCD de l'égalité, les ministres Vincent Peillon (Education) et Najat Vallaud-Belkacem (Droits des femmes), les responsables de l'agitation dans les écoles.
Document CNDP (Education nationale):
extrait des Docciers "ABCD de l'égalité"
Harlem Désir, premier secrétaire du PS, a une nouvelle fois nié la réalité des faits, 
dénonçant "les manipulations et les mensonges sur lesquels une frange réactionnaire essaie de cimenter une opposition à la politique du gouvernement, avec le soutien irresponsable de plusieurs parlementaires de l'UMP".

Le cardinal André Vingt-Trois, archevêque de Paris, avait estimé samedi « normal que des gens expriment ce qu’ils pensent" face à "des questions particulièrement graves comme la PMA ou la GPA." 

Les animatrices du Collectif "Journée de retrait de l'école" (JRE) la cinéaste Farida Belghoul et deux autres musulmanes conservatrice, Mériem et Akila, apprécieront d'être qualifiées de réactionnaires.

Le député UMP Henri Guaino, présent dans le cortège parisien, comme Claude Goasguen, Philippe Gosselin ou Jean-Frédéric Poisson a estimé au contraire que la majorité "cherche à attiser toutes les divisions, à réveiller les plus vieilles fractures de la société française". A Lyon, quelques élus, dont le député Hervé Mariton (UMP) ont été rejoints par l'archevêque Philippe Barbarin et le recteur de la Grande Mosquée de Lyon, Kamel Kabtane.

Les négationnistes pris au piège de leurs mensonges

Candidate UMP à la mairie de Paris, Nathalie Kosciusko-Morizet, n'a pas participé, mais a commenté ce qui motive la mobilisation. "C'est la suite d'un mouvement de manifestations du printemps dernier." 
Il y a la rencontre de deux choses: une inquiétude persistante sur la question de la famille et un mouvement de colère et d'exaspération vis-à-vis du gouvernement et du président de la République qui prend éventuellement appui sur d'autres sujets. Les vraies inquiétudes, on y répond par le dialogue plus que par la provocation.
Ca a été le problème de prises de positions un peu lapidaires de la part du gouvernement. Je ne crois pas qu'on puisse qualifier, à l'emporte-pièce comme l'ont fait certains ministres, de France réactionnaire ceux qui sont aujourd'hui dans la rue (...). Les sujets de société ne doivent pas être surpolitisés, au contraire. c'est une erreur, probablement volontaire du président de la République, d'instrumentaliser ces sujets," a-t-elle expliqué dans l'émission "Tous Politiques" sur France Inter.

Les jours précédents,
d’autres élus avaient apporté leur soutien au rassemblement comme Jérôme Lambert, député PS de Charente, les élus UDI Jean-Christophe Fromantin et Charles de Courson, les élus UMP Valérie Boyer et Laurent Wauquiez.






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