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lundi 13 janvier 2014

Valls pollue le paysage politique, selon Mélenchon

Valls serait "contaminé" par Marine Le Pen

Jean-Luc Mélenchon, le 5 mai à Paris
Le co-président du Parti de gauche avait encore fait fort contre son camp, dans le JDD lors de sa rentrée 2013.

Jean-Luc Mélenchon, co-président du Parti de gauche (PCF + Parti de gauche, PG), a affirmé que Marine Le Pen "a contaminé" le ministre ocialiste de l’Intérieur Manuel Valls, et que ce dernier "chasse sur les terres" de la présidente du Front national, dans un entretien au JDD dimanche.
"Mme Le Pen est à deux doigts de gagner son pari. Non seulement, elle a séduit la plus grande partie de la droite mais elle a aussi contaminé Manuel Valls", a estimé l’ancien socialiste et candidat de l'extrême gauche à la présidentielle.

"Or c’est lui qui donne le ton au gouvernement. Voyez comment il a pollué une partie de l’été avec la question du voile. Les musulmans dans notre pays font l’objet d’une stigmatisation insupportable. Lui a décidé de manière cynique d’utiliser cette situation malsaine pour installer son personnage : un dur et violent qui chasse sur les terres de Mme Le Pen", ajoute-t-il.

Jean-Luc Mélenchon s’en prenait également au chef de l’Etat, affirmant que "le premier pourvoyeur du Front national, c’est François Hollande par la démoralisation et la démobilisation qu’il répand".

Selon Mélenchon, François Hollande "a divisé tout le monde : la gauche, les syndicats, et son propre gouvernement".
L’ancien socialiste fustige également "la communication à la papa" de l’exécutif, en particulier le pique-nique de Jean-Marc Ayrault à Matignon avec des enfants qui n’ont pas pu partir en vacances, une "réception des pauvres au palais" qu’il qualifie de "glauque"».
Le président de l’Assemblée, Claude Bartolone, et le ministre du Redressement productif, Arnaud Montebourg, "doivent passer à l’acte"exhorte Mélenchon. S’ils "croient ce qu’ils disent", ajoute-il, avant qu'ils se retrouvent à la Fête de la Rose de Frangy-en-Bresse (Saône-et-Loire).
"Ils ne peuvent à la fois critiquer la ligne du gouvernement et continuer comme si de rien n’était dans les ministères et à l’Assemblée", insise-t-il, à l'adresse de deux des éléphants de la gauche du PS.

Le secrétaire national du Parti de Gauche avait également vu en Manuel Valls "l’extrême droite du mouvement socialiste"

A son tour, l'élu francilien a vivement critiqué la ligne du ministre de l'Intérieur. 
Prenant le parti de Christiane Taubira (RDG) dans le conflit entre la Place Beauvau et la place Vendôme sur la réforme pénale à venir,  le conseiller régional d’Ile-de-France a lancé sur RMC ce proche de Jean-Luc Mélenchon à propos de Manuel Valls"C’est l’extrême droite du mouvement socialiste, ça, c’est clair !" "Aux primaires socialistes d’ailleurs, il a réussi un résultat lamentable de 5%. Il est extrêmement minoritaire dans sa propre famille politique".
"Il n’y a que The Economist, le journal libéral britannique, qui le trouvait formidable", s’est exclamé le responsable du Front de Gauche, dont le PG est une des composantes majeures.

Pour lui, la ligne Taubira, "c’est la ligne sérieuse, pas la ligne démagogique". "Elle essaie de tenir son chemin", a-t-il estimé.

L’un des deux doit-il partir ? 
"Valls et Taubira ce n’est pas mes affaires. Moi, je veux qu’ils dégagent tous", a répondu François Delapierre, comme en écho au livre de Jean-Luc Mélenchon, coprésident du PG, intitulé 'Qu’ils s’en aillent tous !'.

Municipales : "Ne pas dramatiser" les divergences avec le PCF

Alors qu’on lui demande pourquoi, au regard des résultats des élections partielles, la situation ne lui profite pas plus et booste le FN, le co-président du Parti de gauche fait profil bas. "Je ne cherche pas à diminuer nos difficultés et je m’en attribue une part. Nous n’avons pas assez mobilisé et je m’en veux beaucoup". Ce qu'il n'admet pas en revanche c'est que ne pas mobiliser, c'est favoriser la montée du FN.

Par ailleurs, interrogé sur le fait que les communistes, alliés du PG au sein du Front de gauche, souhaitent des listes communes de la gauche au premier tour des élections municipales de mars 2014, tandis que le PG prône l’autonomie, J.-L. Mélenchon concède qu' "il y a une divergence" mais qu' "il ne faut pas la dramatiser".
"De toute façon, ça se décide localement. Pour moi, il faut être autonome pour mobiliser des forces déterminées à donner le coup de balai de la révolution citoyenne et de l’humain d’abord", ajoute-t-il.

Fin juillet, Pierre Laurent, secrétaire national du PCF, avait reconnu une différence d'"appréciation" entre sa formation et le PG à ce sujet.

Supercherie ou propos en "off"


Hoax dans la forme,
menace réelle  sur le fond
Les musulmans de France votent nettement à gauche, un choix qui s'est renforcé à l'élection présidentielle de 2012 par rapport à 2007, selon une étude IFOP de juillet 2013. "Cette domination de la gauche dans l'électorat musulman n'est pas une nouveauté (...) mais elle s'est renforcée par rapport à l'élection présidentielle de 2007", notent les auteurs. 

Le score du 
Front de gauche
(PCF et Jean-Luc Mélenchon) à la présidentielle montre où se situe le fonds de commerce de l'extrême gauche:  les musulmans ont bien plus voté pour la gauche radicale que la moyenne des Français (20% contre 11%) au premier tour. La calinothérapie républicaine et laïque de  la gauche révolutionnaire et de Mélenchon s'adresse sans surprise et prioritairement aux musulmans de France. Les salariés syndiqués le savent si bien que le vol des oiseaux émigrateurs  d'extrême gauche passent au-dessus du PS et de l'UMP.

Mélenchon participe au projet énoncé lors du débat autour de la commission Stasi, en 2003-2004:
 "Nous avons les moyens de vous diviser" était déjà une menace islamique proférée publiquement. Aujourd'hui, Mélenchon est l'un des architectes de la fracture communautaire. Propagandiste  des armées obscurantistes, il les pare des atours de la gauche, des ambitions de la République et du faux-semblant de la laïcité pour mieux brouiller les pistes. 


Jean-Luc Mélenchon s'était dévoilé dans un discours en date du 1er mars 2010 à la Mutualité. "Nous voyons bien ce qu’on veut faire, c’est faire prendre comme ils l’ont fait avant-guerre de manière infâme et jusqu’au meurtre de masse, contre les juifs, faire la même chose, la figure du bouc émissaire, avec tous ceux qui sont de religion musulmane ou supposés tels. Et ça, nous les laïcs, nous ne le laisserons pas faire." 

Ainsi a-t-il sciemment établi un amalgame entre cette lutte d’émancipation et le massacre de masse et le génocide. Il est de l’engeance des parlementaires de la SFIO qui ont voté les pleins pouvoirs à Pétain. Il n’est plus à gauche: on ne peut se prétendre de gauche et soutenir ce qu’il a de plus droitier et de plus archaïque, l’islam.

Mélenchon redessine l'espace politique


Certains électeurs de gauche sont refoulés à l'extrême droite
et ceux restés à gauche sont confortés dans l’idée que les opposants à l’islam sont des fachos et se solidarisent encore plus avec les envahisseurs. Mais n'est-ce pas un trait commun qu'il partage avec Manuel Valls et Hollande? Mais, comme à l’accoutumée, la droite modérée, qu'on a pourtant dite 'décomplexée', prend simplement acte des rapports de force en mutation.
Mélenchon est si peu le républicain ou le patriote qu’il prétend être, qu'il porte la responsabilité de l’échec des négociations entre le MRC de Jean-Pierre Chevènement et Le Front de gauche aux dernières européennes de 2009. La discussion a achoppé sur quatre points dont l'exigence d’une régularisation de tous les sans papiers, en dehors de tout critère d’intégration et même "dans le cadre d’une stratégie de codéveloppement."
Mélenchon a choisi l'islam contre la République.

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