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LA &nbsp LIBERTE &nbsp D' EXPRESSION

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dimanche 26 janvier 2014

Hollande a fédéré 160.000 opposants en colère, dimanche à Paris

"Jour de colère" contre les impôts, le chômage et les atteintes à la famille

"Quelques milliers" de personnes 
(120.000 à 160.000) ont crié leur révolte ce dimanche
après-midi à Paris, aux cris de "Hollande démission", à l'appel du collectif informel "Jour de colère". 

Ce collectif indépendant des partis et des syndicats dérange les militants encartés et ne convient notamment pas à la presse subventionnée et partisane. Bien qu'elle serve de relais aux syndicats, collectifs et réseaux estampillés à gauche, cette presse-là stigmatise ce groupement d'une cinquantaine d'associations qu'il est facile de qualifier d' "hétéroclite", puisqu'à la différence des autres, il n'est pas soumis au "centralisme démocratique".


Le collectif se voit accusé en outre de menaces au président, si incompétent et imprévisible qu'il soit. Les media font d'ailleurs preuve d'une inconcevable indulgence lorsque Mélenchon traite les entrepreneurs de "salopards" et réclame à Bordeaux "qu'ils dégagent tous !", mais se choquent d'entendre l'intention des autonomes du jour de "le poursuivre dans la rue, avant de le chasser dans les urnes".


Le parcours a été imposé par la préfecture cette semaine,
 ce que dénonce le collectif sur son site
Plus de 26.000 personnes avaient annoncé leur participation sur Facebook. Les manifestants sont partis de la place de la Bastille. Le cortège a dû passer par Port-Royal, direction Montparnasse, avant de rejoindre les Invalides. Ils ont défilé derrière une banderole proclamant "Français en colère, Hollande dégage". 

Slogans anti-mariage homosexuel et anti-européen 

"Non au mariage homo", "Europe sécession, la France est une Nation", criaient les manifestants, tandis que du défilé festif fusaient des fumigènes et des pétards. 
Des journalistes colporteurs d'éléments de langage et décrypteurs à la solde du pouvoir ont été accusés d'être des "collabos", s'est étonnée l'...AFP ! 

Des bérets rouges ou roses, des drapeaux tricolores, et quelques drapeaux bretons, avec la fleur de lys, symbole monarchiste, ont émaillé la manifestation. 

Les extrémismes ne se valent-ils pas ?

En marge du cortège des révoltés de la politique de Hollande et des siens, et faute de nervis, se sont agglutinés des contre-manifestants déterminés à perturber une journée qui a essentiellement réuni des familles.


Quelques centaines de sympathisants de Dieudonné ont fait des "quenelles" criant "liberté d'expression", en allusion à l'interdiction faite à l'humoriste controversé de jouer son spectacle 'Le Mur'.


Des militantes anarcho-révolutionnaires du groupe Femen ont fait de la provocation, scandant "allez brouter ailleurs", avant d'être arrêtées par les forces de l'ordre, alors que Nicolas Bedos répa.

Cohabitaient aussi dans le cortège  des partisans de l'ancien président ivoirien Laurent Gbagbo. 

Neuf personnes, dont seuls les prénoms sont communiqués, ont porté le mouvement,  selon le site Internet de "Jour de colère". Si celui de Frédéric Pichon, avocat de plusieurs militants du Printemps Français, n'apparaît pas clairement, il a été régulièrement cité et jamais démenti. 
De crainte du harcèlement des organisateurs, le site internet a été enregistré au Panama. Encore une leçon retenue de la Manif pour tous : le numéro de téléphone portable de Frigide Barjot, massivement communiqué à l'époque, avait rapidement été saturé de messages de donneurs de leçons de tolérance et souvent peu urbains.

Pas de représentants des partis politiques
La manifestation a tellement mobilisé d'opposants au gouvernement que l'absence de certains sympathisants n'a pas porté préjudice. 
Interrogé sur Radio J sur cette initiative du collectifs, Luc Chatel, vice-président de l'UMP et ancien ministre, a déclaré : "Je ne la soutiens pas mais je la comprends." Il estime en effet que "le président de la République élu ne cesse de fracturer la société française, d'opposer les Français les uns aux autres".

Modèle de "factieux" !
Cataloguée "très conservatrice" par le ("très socialisant") Parisien comme ne le serait pas un communiste, Christine Boutin, présidente d'honneur du Parti chrétien démocrate, a expliqué sur Canal+ ne pas vouloir "participer à une manifestation qui peut dégénérer" même si elle se reconnaît dans "cette agrégation de gens en colère".

Le collectif breton à l'origine du mouvement des Bonnets rouges avait aussi annoncé ces derniers jours qu'ils ne participeraient pas à la manifestation.

Ludovine de la Rochère, présidente de la Manif pour tous, ne compte pas non plus s'associer au collectif. L'Avenir pour tous, la nouvelle organisation de Frigide Barjot, s'était distinguée d'une action qui, selon elle, se plaçait sur "le terrain de l'opposition politique" et avait appelé à "ne pas manifester leur colère ce dimanche".




2 commentaires:

  1. Cet article intéressant (voir line ci dessous) nous montre, si besoin était, que l'enfumage journalistique existe encore et que nous allons très rapidement droit dans le mur de l'interdiction de penser autrement que Hollande/Valls/Taubira.

    http://politiquemagazine.fr/nous_avons_teste_pour_vous_les_geoles_de_la_republique.html

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  2. Paroles de Femme :

    http://www.youtube.com/watch?v=-I1OhNvJ4vY

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