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vendredi 8 novembre 2013

Standard and Poor's sanctionne la politique économique de Hollande

Un réquisitoire justifie la dégradation par l'agence de notation  

L’agence s’interroge en clair sur la capacité des socialos-écolos
L’agence de notation a décidé d’abaisser la note souveraine accordée à la France. Elle passe de « AA+ » à « AA ». - AFP
à mener des nouvelles réformes et à réduire les dépenses publiques.

En dégradant la France pour la deuxième fois en moins de deux ans,
à AA , Standard & Poor’s porte un coup dur au gouvernement. D’autant que, loin de critiquer les fondamentaux de l’économie, l’agence de notation met en cause directement à sa politique économique et s’interroge ouvertement sur la capacité de l’exécutif à réformer le pays.
"Cet abaissement traduit notre opinion selon laquelle il est peu probable que l’approche actuelle du gouvernement en matière de réformes budgétaire et structurelle dans les domaines de la fiscalité, du secteur des biens et services et du marché du travail améliore de manière substantielle les perspectives de croissance de la France à moyen terme ", explique Standard & Poor’s dans son communiqué . Après une croissance nulle cette année, elle anticipe une hausse du PIB de 0,7 % l’an prochain et de 1,4 % en 2015, inférieure aux prévisions de Bercy (+0,9 % en 2014, + 1,7 % en 2015).

Marge de manoeuvre réduite

S&P prend note des mesures prises depuis un an (notamment le crédit d’impôt compétitivité et emploi, ou encore l’accord sur l’emploi conclu par les partenaires sociaux traduit dans la loi cet été) mais estime qu’elles sont "probablement insuffisantes " pour débloquer le potentiel de croissance et n’ont "pas réduit de manière significative le risque que le taux de chômage reste au-dessus de 10% jusqu’en 2016".

Ce contexte réduit la marge de manoeuvre du gouvernement, selon Standard & Poor’s. "Le niveau actuel du chômage amoindrit le soutien populaire en faveur de nouvelles réformes structurelles et sectorielles et affecte les perspectives de croissance à plus long terme ", souligne l’agence. 
La fronde bretonne sur l’écotaxe, impôt maudit en France, et, plus globalement le débat sur le "ras-le-bol fiscal" ne sont également pas passés inaperçus. Le "mécontentement grandissant" des Français face "au poids croissant de la fiscalité" et les " revirements" du gouvernement en la matière (écotaxe, épargne..) "les pouvoirs publics disposent désormais d’une marge de manœuvre réduite pour augmenter les recettes", met en garde S&P.

"Incapacité à réduire significativement les dépenses"

L'agence pointe l'"incapacité du gouvernement à réduire les dépenses de l’Etat de manière significative". Comme ne cesse de le répéter l'opposition, "nous ne percevons pas de plan d’ensemble pour redéfinir les dépenses publiques pour dégager un potentiel de croissance", a précisé Jean-Michel Six, chef économiste pour l’Europe de S&P. Impossibilité d’augmenter davantage les impôts, difficultés à baisser les dépenses, "la marge de manœuvre budgétaire de la France s’est réduite, alors que nous la considérions auparavant comme élevée au regard des pays comparables", poursuit l’agence. 
S&P annonce un déficit de public de 4,1 % cette année, conforme à la prévision du gouvernement, mais supérieur aux 3,5 % attendus par S&P il y a un an quand elle avait confirmé la note de la France. Elle estime désormais que la dette publique de la France culminera à 93,2 % du PIB en 2015 (hors soutiens aux fonds européens).

Difficile pour le gouvernement d'avoir raison contre tous

Hollande avait fait de la maîtrise des finances publiques sa ligne conductrice,
depuis son arrivée au pouvoir l’an dernier, dans l’espoir notamment de maintenir au plus bas les taux d’intérêt des emprunts d’Etat, et donc le coût de la dette publique. Mais il a aussi créé des postes de fonctionnaires et engagé des dépenses inconsidérées, tels les 3 milliards promis encore aujourd'hui par Ayrault pour le désenclavement des quartiers populaires de Marseille nord.
Le gouvernement a mal pris la condamnation de sa politique. 
Le Premier ministre, Jean-Marc Ayrault, en déplacement à Marseille pour la municipale 2014, a soutenu sur France Bleu Provence que l’agence n’aurait "pas pris en compte toutes les réformes" menées depuis l’an dernier, notamment le projet concernant les retraites, en dépit de l'opposition de TOUS les sénateurs, toutes tendances confondues, un fait sans précédent. 
De son côté, le ministre de l’Economie Pierre Moscovici a dénoncé les " jugements critiques et inexacts" de l’agence de notation.


Depuis mai 2012,
chacun redoutait d'avoir à payer d'un lourd tribut l'inexpérience du président et l'amateurisme de l'exécutif. 
Les Français affligés ont dû faire avec l'injustice sociale et la totale inconscience d'un pouvoir d'idéologues donneurs de leçons inappropriées et incapables d'adaptation à la situation. Non seulement ils prennent leur entêtement pour une "détermination" que les résultats ne justifient en rien, mais ils nient avec entêtement les évidences, les conseils et les mises en garde, d'où qu'ils viennent.

Les Bonnets rouges ont compris qu'il n'y a rien à attendre de bon de ces bras cassés-là.

Pourvu qu'ils n'aient pas donné en Bretagne le signal de la révolte partout en France.

   

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