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jeudi 28 novembre 2013

Pétition "Nique la France" : 2009 - 2013

Quand des élus de la République cautionnent la haine de la République

"Nique la France", c'est d'abord un livre de haine

"Les Blancs sont des
sous-chiens"
(Houria Bouteldja)
Les provocations visant à salir et dégrader les symboles de la France et de la République semblent se multiplier sur la toile depuis que la gauche les justifie et que les juges les banalisent. On se souvient de la photo primée par la FNAC de l’individu aux fesses sales qui s'essuie à l’aide du drapeau tricolore, ou encore de la Marseillaise sifflée en toute impunité dans les stades. Récemment, un pas de plus vient d’être franchi sur le chemin de la haine anti-française.

"Nique la France - devoir s’insolence", tel est le titre d’un livre de Saïd Bouamama, l’un des fondateurs du mouvement "les Indigènes de la République"L'individu est un sociologue français d'origine algérienne, militant associatif et politique, et membre de l'IFAR, une association loi 1901 où il est chargé de recherche et (dé)formateur de travailleurs sociaux. C'est ainsi qu'il a oeuvré aux côtés de nombreuses organisations antiracistes, dont le MRAP, le CSP (Comité des sans papiers), la LDH, etc. Militant politique clairement de gauche, il est qualifié de "sociologue d'extrême-gauche antinationaliste et militant d'un nouveau rapport aux "différences" par Philippe Bernard, journaliste au Monde. En 2005, il est présenté par le journal Libération comme un soutien de l'humoriste Dieudonné controversé pour des propos anti-israéliens

Son livre présente des photographies de personnes issues de l’immigration, dont la plus emblématique, celle qui orne la couverture, est celle d’une femme aux cheveux dissimulés sous un imposant foulard qu’arborent les femmes des pays d’Afrique noire. Cette femme émancipée est en fait Houria Bouteldja, porte-parole du parti des Indigènes de la République (PIR). Elle fixe le photographe d’un air satisfait en lui adressant un "doigt d’honneur" en parfait accord avec le titre de l’ouvrage. D’après le texte du quatrième de couverture, ce livre au titre si élégant et respectueux illustre de façon pénétrante le "devoir d’insolence" correspondant pour l'éditeur à "l’expression d'une nécessité, celle de refuser l'invisibilisation et de dénoncer l'injonction à la politesse et toute autre forme de chantage à l'intégration".

Outre ces fadaises soixante-huitardes sur le
drame intérieur des citoyens français issus de l’immigration convaincus de maltraitance, ce livre créé un précédent d’une grande dangerosité.

L’auteur est convaincu que la vulgarité peut faire glisser le message. Mais cette provocation intrusive dépasse les limite du tolérable, puisqu'il constitue une violation des consciences et un appel à la haine raciale, en l’occurrence ici, la haine des français non issus de l’immigration, les français dits "de souche", les indigènes au sens premier du mot. Ce livre s’inscrit dans une véritable logique de haine et de rejet du français de "type européen" qui est diabolisé, plus déshumanisé qu'un singe de laboratoire et dont l’image est privée de toute dignité afin de mieux pouvoir le rejeter et le haïr.
Quand François Mitterrand collaborait
au régime pétainiste de Vichy

Elle n'épargne d'ailleurs personne puisqu'en 2006, dans un pamphlet intitulé "Les habits neufs du Doriotisme", elle dénonce aussi bien ce qu'elle considère comme les "inclinaisons nationales-populistes d'un certain nombre d'acteurs de la gauche française" [probablement des "inclinations", en français sous-chien...), notamment au sein de la rédaction de Charlie Hebdo. Comme les autres à gauche,Libération peine à garder le cap, lui qui a hébergé l'équipe de "Charlie Hebdo" après l'incendie volontaire qui a détruit ses locaux, dans le XXe arrondissement de Paris.


Houria Bouteldja est bien intégrée nénanmoins car, bien que militante islamiste, elle est salariée de Jack Lang à l'Institut du Monde arabe. En mars-avril 2012, elle est aussi signataire d'une tribune dénonçant les références  racisme antiblanc du texte d'orientation adopté par le MRAP (Mouvement contre le racisme et pour l'amitié entre les peuples): elle y  minimise l'importance et la gravité du racisme antiblanc.

Un tel programme anti-blanc est profondément intolérable, car dangereux
Cette diabolisation du premier occupant est non seulement incohérente au regard des théories anti-racistes qui ont cours en milieu afro-américain et  que reprennent ses pâles imitations intello françaises, mais elle est profondément clivante et dans la droite ligne de la lutte des classes et des "races" qu'il est désormais convenu d'appeler "ethnies". Du racisme, il ne resterait que ce qui constitue une atteinte à la personne de couleur: le Blanc ne saurait se plaindre d'offense à sa non-négritude. La montée de ce sentiment -subjectif, donc- de rejet de l’autre, n'affecterait que les seuls descendants d'esclaves, épargnant les descendants de maîtres que sont tous ces européens, ces colons, ces exploiteurs. 
Ce fameux "devoir d’insolence" tient plutôt du "devoir de haine" que de l'idéologie victimaire. Pour toutes ces raisons le bouquin devrait être retiré des ventes, pour incitation à la haine raciale et perturbation de l'ordre public. Imaginons en effet un instant qu'un "factieux" de France se permette de murmurer, écrire ou publier un torchon titré "Nique l’Algérie" ou "Nique le Mali": Valls donnerait des coups de menton, BHL montrerait ses muscles et Harlem Désir éructerait des chapelets de menaces anti-racistes et ses références habituelles à la "période la plus sombre de notre histoire" (puisqu'il semble aimer les Juifs à la façon d'un Dieudonné!), tandis que Taubira lâcherait ses réseaux au nom de la "passion de la  fraternité" qu'elle incarne... 

C'est aussi une pétition d'indignation au scandale 

Plusieurs personnalités politiques aussi médiatisées que Noël Mamère, Eva Joly ou Olivier Besancenot
, parce que de gauche et tout juste sorties de l'opposition, ont apposé leur nom au bas d'une pétition défendant le rappeur Saïdou visé par une plainte pour "provocation à la discrimination" pour sa chanson "Nique la France". 

Cette pétition diffusée sur le site Internet de l’hebdomadaire socialiste Les Inrocks  vise à dénoncer la mise en examen, en octobre 2012, de deux personnes, outre le rappeur Saïdou du groupe Z.E.P (Zone d’expression populaire), l'universitaire Saïd Bouamama.

La plainte déposée par l’Agrif est à l’origine de cette mise en examen qui vise le livre et la chanson intitulés "Nique la France", qui  proclament, notamment: "Nique la France et son passé colonialiste, ses odeurs, ses relents et ses réflexes paternalistes / Nique la France et son histoire impérialiste, ses murs, ses remparts et ses délires capitalistes."

De telles insultes n'interpellent pas tant sur les limites à la liberté d’expression ou  la subtilité poétique de certains textes de rap, que sur la présence de certaines signatures d’hommes et de femmes politiques de premier plan au bas d’une pétition soutenant des thèses véhiculées par des groupuscules factieux.
Parmi ces noms, on trouve des représentants d’associations d’extrême-gauche qui se disent "antiracistes", comme le Parti des Indigènes de la République, la Coordination nationale des sans-papiers, les Indivisibles, le MRAP, des intellectuels, des politiques, comme le Parti de gauche de Jean-Luc Mélenchon, la communiste apparentée Clémentine Autain, des élus trotskistes du NPA et des altermondialistes d’Europe Ecologie-les Verts, tous étant, ou ayant été, des élus de la République.
Ces acteurs politiques se disent républicains mais cautionnent l'idée que Saïdou "nique la France" sous l'alibi d'une "expression populaire du rejet des discriminations"... Ce sont les mêmes qui  s'en prennent aux skinheads de droite, mais soutiennent les skinheads de gauche. Cette indignation sélective se nourrit de la notion de repentance qui veut réduire l’Histoire de France -et de quelques autres vieilles puissances européennes- à la colonisation et à l’exploitation des richesses naturelles. Elle trahit une idéologie sectaire et violente qui a pour fondement la haine de la différence et entretient la détestation du dialogue et de la tolérance. 

Les thèses véhiculées par l'extrême gauche qui se prétend dépositaire et gardienne des valeurs républicaines surfent sur les émeutes de 2005 qui ont violemment secoué les banlieues et dans lesquelles certains militants associatifs ont voulu voir un nouvel élan de la lutte des "classes". Ainsi les deux mis en examen ont-ils affirmé dans une entretien de 2010 avec le site Internet du NPA que les valeurs républicaines, les droits des femmes (voilées?) et la laïcité (qui opprime les employées musulmanes jusque dans les crèches, telle Babyloup) constituent en l’état "une composante du discours colonial" visant à réprimer les banlieues.

Signer une telle pétition lorsqu’on est un élu de la République, c’est diviser les Français et créer une situation insurrectionnelle. Et cela, les républicains authentiques ne peuvent le tolérer.

2 commentaires:

  1. La femme en couverture de ce "livre" n'est pas houria bouteldja.
    C'est juste une blanche en mal de considération qui croit exister en collaborant avec les néo-colons.

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    Réponses
    1. V'la la dernière !
      Si on fait abstraction du fait que la remarque se veut insultante pour la "blanche", terme raciste,
      l'anonyme affirme-t-il aussi que H. Bouteldja n'est ni l'auteur, ni salariée de Jack Lang à l'Institut du Monde arabe ?...
      Il faut pourtant assumer !

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