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LA &nbsp LIBERTE &nbsp D' EXPRESSION

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samedi 12 octobre 2013

Nadine Morano envoie le bois: elle va déposer une plainte contre ce pauvre vieux Bedos

Gloussement sanctionné à l'Assemblée, 
mais insultes tolérées en spectacle ?

Les municipales ont commencé à gauche 

Non ! Ce sont des spécialistes
des coups fourrés: ils les font bien, mais
c'est tout ce qu'ils savent faire 
Les castagnes de colleurs d'affiches sont ouvertes
Jeudi, France 2 avait tendu un piège à Copé sur le service public. Sous la houlette de David Pujadas, animateur de DPDA, le président de l'UMP a été pris sous le feu nourri des journalistes, dont Franz-Olivier Giesbert (Le Point) plus sarcastique que jamais, voire éméché comme un député en séance, aux dires de certains, de la ministre de service, Najat Vallaud-Belkacem, aux chiffres aussi erronés que son regard est noir et les lèvres tordues de haine, et d'une chômeuse professionnelle qui cherche un emploi quand la vingtaine d'associations de gauche où elle "oeuvre" lui en laisse le loisir.

Manuel Valls est allé provoquer le FN à Forbach
Ils ont une telle peur de la déculottée annoncée aux municipales et aux Européennes qu'ils sont prêts à tous les bassesses.

Dont acte !
La visite du ministre de l'Intérieur visait Florian Philippot, candidat aux municipales: le vice-Président du FN a bien évidemment estimé que cette tournée était organisée avec l'argent des impôts et sortait donc du cadre des fonctions du ministre de l'Intérieur. 

Ayrault a quant à lui jugé qu'il est dans ses attributions de déclarer à Forbach que "Le Front national n'aime pas la France 
Or, au-delà de Florian Philippot,  le FN serait en tête aux Européennes, avec 24%, et que dans le Var, à Brignoles, le FN est arrivé en tête de la cantonale partielle où le PS est éliminé au 1er tour et que le scrutin se joue demain dimanche.
En conséquence, le Front national a aussitôt été au centre des hostilités des matinales: les chaînes se sont aussitôt libérées pour accueillir tous les teigneux de la majorité. Le sombre Ayrault n'a pas eu plus urgent que de s'exprimer sur le score "récolté" (selon le Nouvel Obs) par le parti d'extrême droite à Brignoles dimanche. 

Un incident à l'Assemblée a en outre été grossi comme un boeuf
Un exploitant agricole, député UMP, a imité les cris d'une poule alors qu'une élue écologiste de cuir (animal) vêtu déchiffrait les mots écrits pour elle. Claude Bartolone l'a immédiatement puni en taxant lourdement ses indemnités. 

Jean-Christophe Cambadélis sort du bois: c'est, celui qui à l'Assemblée menaça Dominique de Villepin, alors Premier ministre, de son  son poing serré, et qui se croit le mieux habilité à revenir  ce matin sur cette plaisanterie, l'assimilant à un durcissement général du discours de l'UMP.

Nadine Morano a été victime d'insultes publiques,
de la part d'un comique sur le retour

G. Bedos fait avancer les choses
 à Florange, le 12 mars 2012
Avec l'ancien membre UMP des gouvernements Fillon (2008-2012), aucune femme n'apprécie les propos orduriers tenus contre elle. C'est pourtant ce que s'autorise Guy Bedos, le camarade de Mélenchon, en spectacle vendredi soir, à Toul. Des grossièretés sexistes d'autant plus innommables que la provocation avait lieu dans la circonscription dont Nadine Morano a été la députée pendant deux législatures.

L'ancienne ministre
UMP de l'Apprentissage et de la Formation, Nadine Morano a annoncé samedi qu'elle va déposer une plainte contre Bedos, le père, pour injures publiques. Au cours de son numéro à Toul, "monsieur Bedos en a profité pour m'insulter en me traitant de conne et de salope", a précisé Nadine Morano, confirmant des informations rapportées samedi par le site internet de l'Est républicain"J'ai appelé mon avocat ce matin (...), plainte sera déposée pour injures publiques en début de semaine prochaine", a-t-elle indiqué, suite aux propos insultants du bobo gauchiste. 

Guy Bedos plaisanta à Hénin-Beaumont
 sur sa "relation quasiment homosexuelle"
avec Mélenchon
Usé jusqu'à la corde, le comique de 79 ans, était venu faire un ménage en inaugurant une nouvelle salle, l'Arsenal, dans la commune accueillante du maire PS et conseiller général du canton de Toul Sud, Alde Harmand. 
En mal d'inspiration, le malotru aurait improvisé plusieurs phrases en s'en prenant à Nadine Morano, affirme le journal. "Nadine Morano a été élue ici à Toul ? Vous l'avez échappé belle ! On m'avait promis qu'elle serait là... Quelle conne !" aurait lâché l'artiste devant un public.

Certaines personnes de l'assistance auraient sifflé l'artiste, d'autres se seraient levées pour quitter la salle, selon le journal. Nadine Morano avait brigué la mairie de Toul lors des municipales de 2008 et avait été battue par la candidate socialiste, Nicole Feidt, qui s'était finalement retirée en mai 2013.

Soutien de Copé
Sur Twitter, le président de l'UMP, Jean-François Copé, a apporté "tout (son) soutien" à Nadine Morano "suite aux propos injurieux et machistes de Guy Bedos". "Donneur de leçons, qu'en pense le PS ?" interroge-t-il.

Najat Vallaud-Belkacem, ministre sectaire des Droits des femmes
"C'est une atteinte au droit des femmes", a expliqué l'ancienne secrétaire d'État à la Famille, dénonçant "un manque de respect envers les femmes qui est intolérable". Mais la franco-marocaine est en week-end et n'a pas jugé bon de faire s'exprimer un quelconque collaborateur.

"
On ne peut pas traiter une femme de salope comme ça. C'est inacceptable dans une société", a fortiori dans une "république exemplaire", a insisté l'ancienne ministre qui rappelle avoir porté le texte sur les violences familiales; en particulier celles faites aux femmes, à l'Assemblée nationale. "Moi je fais de la politique, pas pour me faire insulter, mais pour servir mon pays. Mon statut d'élue est attaqué par ces insultes, mon statut de femme aussi", a-t-elle souligné. Reste que la gauche caviar n'apprécie pas l'intrusion des filles du peuple dans la vie politique à droite. Seules les élues d'origine maghrébine peuvent trouver grâce...

"Complicité" du maire PS ?
Nadine Morano, conseillère régionale de Lorraine d'opposition, dénonce également également la "complicité implicite du maire socialiste". Elle s'est interrogée à propos de la réaction du maire présent dans l'assistance qui n'est pas intervenu pour faire respecter l'ordre public.

L'ancienne ministre s'est enfin interrogée sur le choix de la personnalité venue inaugurer la salle. "Il n'a pas été fait le choix d'un artiste consensuel, mais d'un artiste clairement engagé à gauche qui profère des insultes à des politiciens de droite", a-t-elle souligné. "Il faut arrêter de croire que dans ce pays on est au-dessus des lois. Monsieur Bedos n'a pas le droit d'insulter les gens comme ça."

Son juge, qui affiche au Mur des Cons du Syndicat de la Magistrature, risque d'être d'un avis opposé...

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