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vendredi 25 octobre 2013

Droit du sol : un Français sur deux favorable à une réforme du système

Copé ouvre le débat à l'UMP

La proposition de Jean-François Copé de réformer le droit du sol a été discuté par plusieurs membres de l'UMP mercredi.

Naturaliser plus, pour taxer plus
et se faire plus de voix...
Marc-Philippe Daubresse affirmait mardi, dans les couloirs de l'Assemblée nationale : "Pas une voix ne s'est élevée, que vous soyez copéistes, fillonistes, centristes, libéraux ou gaullistes", rapportait le député UMP du Nord après l'annonce formulée par Jean-François Copé de réformer le droit du sol. Ce principe permet aux enfants nés en France de parents étrangers d'acquérir de manière quasi-automatique la nationalité française à leur majorité.   

Copé a entendu les Français et souhaite stopper l'appel d'air actuel.
L'arrivée massive d'immigrés du Proche Orient alarme la population la plus défavorisée qui craint un nivellement par le bas provoqué par les Rom ou les Syriens, dont on se rappelle que Hollande en a appelé 500, officiellement.

Depuis le printemps arabe survenu en pleine crise européenne, il est donc proposé de "supprimer tout ce qui attire l'immigration clandestine".

Mais, dans les rangs du premier parti d'opposition,
quelques voix discordantes se sont élevées mercredi.
Ainsi, Bruno Le Maire a-t-il fait part de sa désapprobation. S'il juge nécessaire de remettre à plat "la politique migratoire" de la France et appelle à "durcir les règles du regroupement familial", il estime néanmoins que les sujets doivent être traités "par ordre d'importance".
Jacques Toubon, ancien ministre de la Justice de Jacques Chirac, devenu spécialiste des questions d'immigration, a également exprimé le besoin de précisions lors du Bureau politique de l'UMP, mercredi matin. "Quand on mélange l'acquisition de la nationalité et la filiation, on se prend les pieds dans le tapis", aurait-il estimé, selon des propos rapportés sur Twitter.

Guaino et Devedjian défendent "un fondement"

"Il ne peut être question d'abandonner le droit du sol", a ainsi jugé Henri Guaino. "C'est notre culture; c'est le fondement d'une société ouverte, par rapport à une société fermée", a estimé sur BFM TV l'ancienne plume de Nicolas Sarkozy,défendant l'idée d'un pays "qui est capable d'accueillir, d'intégrer ceux qui souhaitent devenir Français". "La France est arrivée à la limite morale et matérielle de ses capacités d'assimilation", a-t-il toutefois nuancé.  

Patrick Devedjian
a, lui-aussi, rappelé les fondamentaux. 
"Il ne faut pas modifier fondamentalement le droit du sol, qui est un acquis de la Révolution française, un fondement du Pacte républicain. Plus de 25% des Français ont au moins un de leurs grands-parents de nationalité étrangère. La France a toujours intégré un maximum d'étrangers venant de tous les coins de la planète", a estimé le président UMP du Conseil général des Hauts-de-Seine, d'origine arménienne, dans Le Figaro.

Quand  déjà Sarkozy défendait le droit du sol
"Le droit du sol, c'est la France", se plaisait à rappeler le président Sarkozy.

Durant sa dernière campagne présidentielle, l'ancien chef de l'État l'assurait : "Le droit du sol fait partie de la tradition française. Nous garderons le droit du sol. (…) Le droit du sol, c'est la France", avait-il dit le 19 avril sur Canal+, comme le rapporte le Huffington Post.

Un Français sur deux est favorable à la réforme du droit du sol proposée par l'UMP, selon un sondage publié ce jeudi 24 octobre. 

Un sondage publié ce jeudi révèle que 51% des Français sont favorables à la révision du droit du sol. 34% des personnes interrogées sont contre et 14% sans opinion.

52% des Français nés de parents français soutiennent résolument la réforme, tandis que ceux qui ont obtenu la nationalité française par le droit du sol sont tout de même 35% à se montrer favorables à une révision.

Le sondage, réalisé en ligne par l'institut Panel on the web, établit que les hommes (57%) et les seniors (59%) sont majoritairement favorables à une révision, alors que les femmes à 45%) et les sondés de moins de 25 ans (41%) sont moins nombreux à la soutenir. Un jeune sur 5 ne se sentirait pourtant pas concerné par la question.

L'UMP présentera d'ici à la fin de l'année une proposition de loi réformant le droit du sol, a annoncé Jean-François Copé mardi 21

Il prévoit la
fin de l'acquisition automatique de la nationalité pour les enfants nés en France de parents étrangers. Le patron de l'UMP a défendu "une nouvelle politique de l'immigration"
Il fait le constat  que le modèle actuel "ne fonctionne plus", ce qui lui a valu les foudres de ses adversaires de gauche et d'extrême droite.

Le problème est enfin celui de l'assimilation des étrangers.
Il fut un temps où les catholiques italiens ou Portugais, les Espagnols républicains ou bien encore les Juifs chassés de Pologne ou d'ailleurs faisaient des efforts remarquables pour s'adapter. Aujourd'hui, non seulement les nouveaux venus refusent de s'assimiler, mais la gauche plus ou moins extrême flatte leurs particularismes et encourage le communautarisme. L'unité nationale n'a rien à y gagner.

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