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samedi 7 septembre 2013

Syrie: notre presse partisane trie les informations en faveur de frappes militaires

Ce qu'il faut savoir que notre presse dissimule pour servir les ambitions politiques de Hollande

Le 24 août, Le Point dénonçait les accusations de Damas 

Bachar al-Assad déclarait qu'une unité de son armée avait découvert un secteur aux mains des rebelles, celui de Jobar, quartier situé à la périphérie de Damas, où les "terroristes ont utilisé des armes chimiques". "Des soldats ont été blessés après inhalation de gaz toxiques et certains d'entre eux sont dans un état critique", précisait la télévision de Bachar al-Assad.

L"Observatoire syrien des droits de l’homme" est-il fiable?

Il est la source principale des media occidentaux sur la situation syrienne, mais dès septembre 2012, Alain Chouet, relayé par Georges Malbrunot, nous en apprenait de belles sur ce qui sert de référence aux va-t-en-guerre  : " C’est en fait une émanation de l’Association des Frères musulmans et il est dirigé par des militants islamistes dont certains ont été autrefois condamnés pour activisme violent, en particulier son fondateur et premier président, monsieur Ryadh el-Maleh. L’OSDH s’est installé à la fin des années 80 à Londres sous la houlette bienveillante des services anglo-saxons et fonctionne en quasi-totalité sur fonds saoudiens et maintenant qatari." Mis en garde, les vertueux gardiens de la morale politique continuent néanmoins de relayer ses informations partisanes.

Rien n'y fait quand piaffent les bellicistes


Etrangement, on ne nous ressort plus l'argument passe-partout de l'existence d'un très actif lobby d'infâmes marchands d'armes. C'est un signe.
 


Mais Carla Del Ponte peut bien être commissaire de l’ONU en charge de la Syrie, elle est elle-même occultée. Elle a pourtant récemment révélé que la commission d’experts n’a trouvé "aucune preuve de l’usage d’armes chimiques par l’armée syrienne". Bien qu’il ne s’agisse "pas encore de preuves irréfutables", elle émet des "suspicions fortes et concrètes" qui dérangent les plans des "maîtres de guerre", Obama et son aide de camp français: les révélations de la commissaire accréditent la rumeur rapidement étouffée que les armes chimiques ont été utilisées le 21 juin par les rebelles pour amorcer la chute du président syrien.

Haytham Manna
 ne peut être accusé de sympathies pour Bachar el-Assad. Or, ce responsable syrien du Comité de cordination nationale pour le changement démocratique [opposition non armée], en exil depuis trente-cinq ans, a pourtant affirmé au journal belge Le Vif que l’histoire des armes chimiques est un coup monté. 

Il explique à qui veut bien l'entendre que

– Les armes en question étaient… artisanales. Croire que l’armée loyaliste syrienne, déjà surmilitarisée, s’encombrerait de ces babioles de guerre quand elle dispose d’un matériel autrement plus perfectionné est aussi insensé que d’imaginer les GI débarquer en Irak armés de pistolets à eau.

– A Paris, les chiffres de François Hollande font état -à la louche- de milliers de morts, tandis que la liste d’Haytham Manna contient moins de 500 noms.

– Des vidéos et des photos qui servent de preuves aux États-Unis ont été mises en ligne avant le début des attaques.

– Les Américains se sont retirés des négociations au moment où un rapprochement entre le régime et les opposants s'amorçait.


Pourquoi ne pas avoir accordé plus de crédit à une information qui pourrait se révéler décisive


Syrie_chimique_31_08_2013.jpg
Scène d'enterrement dans la banlieue Est de Damas: 

des victimes des rebelles syriens, 

selon le très crédible journaliste Dale Gavlak, 

correspondant au Moyen-Orient pour l'AP 

depuis deux décennies

Selon le très crédible correspondant au Moyen-Orient de l'Associated Press, Dale Gavlak, cette attaque blâmée par le monde entier serait en fait le résultat d'une mauvaise manipulation d'armes chimiques fournies par l'Arabie Saoudite!

Ce journaliste rapporte que de nombreux médecins, résidents de Ghouta, des combattants rebelles et leurs familles, assurent que certains rebelles ont reçu des armes chimiques par l'intermédiaire du chef du renseignement saoudien, le prince Bandar bin Sultan, et que ce sont ces armes qui sont responsables de la catastrophe chimique.

Les rebelles estiment qu'ils n'ont pas été correctement formés sur la façon de manipuler les armes chimiques, qu'ils ne savaient pas de quoi il s'agissait. Il semble que les armes devaient initialement être données à Al Qaïda et au groupe Front al-Nosra [un groupe djihadiste de rebelles armés].

Un militant de l'opposition aurait déclaré au journaliste qu'ils étaient très curieux au sujet de ces armes et que malheureusement certains d'entre eux ont manipulé les armes de façon inappropriée, ce qui a déclenché les explosions. Un autre combattant, une femme, a ajouté que le groupe de rebelles ne savaient pas de quel type d'armes il s'agissait ni comment les utiliser.

Abou Abdel-Moneim, le père d'un rebelle de l'opposition armée, a également dit à Gavlak: "Mon fils est venu me voir il y a deux semaines me demandant ce que je pensais du fait qu'on lui avait demandé de garder des armes." Le fils aurait décrit les armes comme une structure en forme de tube tandis que d'autres étaient comme une énorme bouteille de gaz. Le père a nommé le militant saoudien qui aurait fourni les armes comme étant Abou Ayesha. Selon le père, les armes ont explosé à l'intérieur d'un tunnel, tuant 12 rebelles.


Plus d'une douzaine de rebelles ont été interrogés et ont indiqué que leurs salaires proviennent du gouvernement saoudien, écrit Gavlak.
Si cette histoire est exacte, elle pourrait rendre complètement illégitime l'attaque des États-Unis sur la Syrie. L'ONU reste perplexe et étudie l'ensemble des rapports avant de se lancer tête baissée dans le piège islamiste.


La Russie a fourni aux Nations-Unies les images satellites des deux missiles lancés sur Al Ghouta. 
Ces images montrent que les gaz chimiques qui ont fait des centaines de morts et qui justifieraient aujourd’hui une guerre morale de représailles auraient été lancées depuis la région de Douma, contrôlée par les rebelles syriens.

"Nous détenons plus de nouvelles preuves attestant que cet acte criminel était de nature provocatrice", a insisté le ministre des Affaires étrangères russe. 
Il a rappelé qu'ont "circulé sur Internet" "des rapports" qui démontrent que "les matériaux de l’incident et l’objet des accusations contre les troupes gouvernementales avaient été publiés, pendant plusieurs heures, avant l’attaque en question", ajoutant qu’ "il s’agissait bien d’une action planifiée".

VOIR et ENTENDRE cette vidéo du 4 décembre 2012 qui tend à prouver que les rebelles syriens manipulent les gaz chimiques en cause dans l'attaque chimique du 21 juin 2013:

Nos journalistes, experts et décrypteurs ont bloqué les révélations
de nature à ébranler la belle détermination des deux chefs de guerre jusqu'au-boutistes, Obama et Hollande. 
Où les media autrefois impertinents ont-ils laissé leurs glaouï? Le syndrome de la "gauche molle" a-t-il gagné la presse?

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