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jeudi 12 septembre 2013

Syrie: Américains et Russes se donnent rendez-vous à Genève

Laisser une chance à la diplomatie  
et les couteaux au vestiaire


Les ego des "chefs de guerre" à l'épreuve de la diplomatie 

Obama et Hollande ont réaffirmé ce mercredi leur engagement militaire à intervenir contre le régime syrien
si les efforts diplomatiques en cours échouaient, alors même que la proposition russe de démanteler l'arsenal chimique de Damas a été reçue favorablement par les va-t-en-guerre occidentaux. 


Face à des opinions très sceptiques sur des frappes contre Damas, Obama, Hollande et Cameron ne peuvent refuser la main tendue de Moscou, alors que la Russie a transmis mercredi - aux Etats-Unis seuls - des propositions visant à trouver une issue diplomatique à la crise déclenchée le 21 août par une attaque chimique imputée au régime syrien, mais dont Bachar al-Assad se défend.

Les chefs des diplomaties américaine et russe, John Kerry et Sergueï Lavrov, se retrouveront jeudi à Genève et pourraient y rester jusqu'à samedi. Des experts en armement américains ainsi que l'envoyé spécial de la Ligue arabe et de l'ONU Lakhdar Brahimi seront présents. D'ici là les cinq membres permanents du Conseil de sécurité de l'ONU devaient se retrouver dans la nuit de mercredi à jeudi.

VOIR et ENTENDRE Obama opter pour la diplomatie:





Les événements de la journée de mercredi, relatés par Le Parisien 


00h40.
Le conseil de sécurité de l'ONU a discuté, sans aboutir à une conclusion... Les cinq ambassadeurs (Etats-Unis, France, Russie, Chine, Royaume uni) se sont réunis 45 minutes à la mission russe auprès de l'ONU à New York. «Chacun a exposé sa position mais il n'y a pas eu de véritables négociations», explique un diplomate du Conseil. Les ambassadeurs ont évoqué «des éléments susceptibles de faire partie d'une résolution», explique un autre, sans plus de détails. «On s'attend à une réunion plus décisive jeudi à Genève, entre les deux ministres des affaires étrangères» russe et américain, Serguei Lavrov et John Kerry, commente un troisième diplomate.

22h18. L'Alliance bolivarienne envoie de l'aide humanitaire aux réfugiés au Liban.  Les pays de l'Alliance bolivarienne en Amérique du Sud latine ont envoyé sept tonnes d'aide humanitaire à destination de réfugiés syriens au Liban, annonce le ministre des Affaires étrangères du Venezuela, Elias Jaua. Samedi, le conseil politique de l'Alba (alliance regroupant Venezuela, Cuba, Bolivie, Equateur, Nicaragua et quelques îles anglophones des Caraïbes) s'était opposé «catégoriquement»  à une éventuelle intervention militaire en Syrie. Il assure également que son pays «soutient totalement» la proposition russe de placement sous contrôle international du stock d'armes chimiques de Damas.


21h10. La zone rurale de Damas nécessite un aide d'urgence. Plus de 600.000 personnes en Syrie ont besoin d'une assistance humanitaire urgente, indique l'OCHA, l'office des Nations unies chargé de l'aide humanitaire. Une partie significative se trouve dans des zones difficile d'accès, y compris dans celles qui ont fait l'objet d'accusations d'attaques chimiques le 21 août et sont en état de siège depuis plusieurs mois. L'Unicef a de son côté précisé qu'elle n'avait pas pu accéder aux zones, ni aux victimes des possibles attaques chimiques malgré de nombreuses tentatives.

21h00- Hollande : les femmes "premières victimes" de ce conflit. A l'occasion d'une conférence de l'Union pour la Méditerranée (UPM), à Paris, sur "le renforcement du rôle des femmes dans la société" et d'un dîner à l'Elysée, le président veille à souligner que "les violences [contre les femmes]  font partie de la stratégie de la terreur, aussi bien du régime [de Bachar al-Assad] que des groupes jihadistes". Rappelant que le Conseil de sécurité des Nations-Unies avait adopté en l'an 2000 une résolution qui souligne le rôle des femmes dans le règlement des conflits et surtout exige leur protection, il s'est à nouveau prévalu d'un devoir: "nous devons en faire application".

20h40- Moscou n'a transmis que «des idées». C'est ce qu'affirme la porte-parole du département d'Etat américain, Jennifer Psaki. Pour l'heure, le Kremlin n'a pas fait parvenir un «énorme dossier» à Washington, explique-t-elle, ajoutant qu'il restait «des points à travailler».

20h10- Lakhdar Brahimi participera aux discussions de Genève. Des experts en armement américains seront présents jeudi lors de la rencontre à Genève consacrée à la Syrie entre le secrétaire d'Etat américain John Kerry et son homologue russe Sergueï Lavrov, annonce le département d'Etat américain. L'envoyé spécial de la Ligue arabe et de l'ONU Lakhdar Brahimi participera à ces discussions sur le plan russe de transfert des armes chimiques syriennes sous contrôle international.

19h53- Les discussions entre Kerry et Lavrov pourraient durer jusqu'à samedi. Les chefs des diplomaties américaine et russe se donnent plus de deux jours pour s'entendre sur le démantèlement de l'arsenal chimique syrien proposé par Moscou.

Pour la Maison Blanche, la Russie met en jeu son "prestige"
Lors de son point de presse quotidien, Jay Carney le porte-parole du président Barack Obama estime ce mercredi que la Russie, «après avoir pendant deux ans bloqué les tentatives aux Nations unies de faire rendre des comptes à Assad (...) joue, ou semble montrer qu'elle veut jouer un rôle constructif». La proposition de Moscou sur le démantèlement des armes chimiques, acceptée par Bachar al-Assad, «montre que la Russie met son prestige en jeu», juge-t-il. Elle représente «une véritable occasion si elle est couronnée de succès», ajoute-t-il.


19h27- Les membres permanents du Conseil de sécurité se réuniront ce mercredi. Les Etats-Unis, la Grande-Bretagne, la Russie, la Chine et la France se retrouveront ce mercredi soir au Conseil de sécurité de l'ONU. Ils avaient commencé mardi à examiner un projet français de résolution prévoyant ce démantèlement, assorti d'une menace de frappe militaire en cas de revirement. Mais une réunion du Conseil avait été annulée au dernier moment à la demande de Moscou, hostile à ce texte.



19h17- Raid de l'armée syrienne sur un hôpital de fortune : 11 morts. «Au moins onze personnes, dont un médecin (...) ont été tuées par un raid sur un hôpital de fortune à Al Bab, indique l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH), qui s'appuie sur un large réseau de militants et de sources médicales civiles et militaires depuis le début du conflit.

18h45- La Croix-Rouge appelle à ne pas oublier l'humanitaire. Alors que Kerry et Lavrov se rencontreront demain à Genève, le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) exhorte les diplomates œuvrant contre la menace des armes chimiques en Syrie à déployer autant d'énergie pour permettre aux humanitaires de travailler dans ce pays. L'organisation répète son appel aux parties pour un accès plus élargi à la Syrie et à un plus grand respect de l'emblème de l'organisation et de sa neutralité. 

17h30- Berlin accueille des réfugiés syriens. L'Allemagne, qui refuse d'intervenir militairement en Syrie, accueille ce mercredi les premiers réfugiés syriens d'un nouveau contingent de 5.000 personnes qu'elle s'est engagée à recevoir, incitant les autres pays européens à l'imiter.

17h20- Plusieurs associations lancent un appel à la France pour accueillir les réfugiés syriens. «La France doit accueillir les réfugiés syriens!» interpellent ces associations, parmi lesquelles figurent Amnesty international, CCFD-Terre solidaire, Emmaüs France, le Secours catholique-Caritas France, le Secours islamique-France et la Cimade. L'Office français de protection de réfugiés et apatrides (OFPRA) a annoncé fin août qu'environ 700 Syriens ont déposé une demande d'asile en France depuis janvier, un chiffre en augmentation mais qui représente une part infime des deux millions de réfugiés syriens.

16h32- La Russie a «transmis» aux Etats-Unis son «plan pour mettre sous contrôle» les armes chimiques en Syrieet ce dossier sera discuté jeudi à Genève par les chefs de la diplomatie des deux pays, indique une source au sein de la délégation russe citée par les agences.
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16h30- Les atrocités en Syrie représentent un «échec collectif» de la communauté internationale. «Notre échec collectif à prévenir les atrocités commises en Syrie depuis deux ans et demi pèsera lourdement sur la réputation de l'ONU et de ses Etats membres», déclare le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon lors d'un débat à l'Assemblée générale de l'ONU consacré à la «responsabilité de protéger».



16h25- L'armée syrienne progresse dans Maaloula. L'armée syrienne est entrée mercredi dans le village chrétien de Maaloula, au nord de Damas, et y pourchasse des rebelles, des extrémistes sunnites du Front al-Nosra, annonce l'agence officielle Sana. 


16h15- Punir les Français participant à des conflits armés à l'étranger ? Le député UMP Jacques Myard a déposé une proposition de loi visant à sanctionner de cinq ans d'emprisonnement les Français participant à des conflits armés hors du territoire en l'absence d'accord exprès des autorités françaises. Actuellement, «un Français ne peut pas être poursuivi s'il s'engage dans un conflit au bénéfice d'une rébellion non portée sur la liste des mouvements terroristes, ce qui est parfois le cas en Syrie», explique le député-maire de Maisons-Laffitte (Yvelines) dans un communiqué.

15h18- Accusé d'alignement sur Washington, Fabius se retranche derrière une déclaration de Juppé. Laurent Fabius, accusé par Bruno le Maire (UMP) d'aligner la position de la France sur celle des Etats-Unis ce mercredi à l'Assemblée, se contente... de reprendre les mots du maire de Bordeaux, dont les positions tranchent avec sa famille politique. «Le position de la France est claire et cohérente depuis le début», affirmait récemment Alain Juppé dans L'Express. 

15h15- Ayrault polémique sur une majorité au rassemblement. «Je remercie les députés de la majorité d'avoir compris qu'il fallait, après ce que le secrétaire général de l'ONU (Ban Ki-moon) a appelé un crime de l'humanité, (...) avoir la réponse la plus claire, la plus ferme», déclare le Premier ministre face aux députés. «Je crois sur ce sujet que c'est l'ensemble de la représentation nationale qui devrait se rassembler plutôt que se laisser aller», juge Jean-Marc Ayrault, en réponse à une question du député (EELV) Noël Mamère. Lors du sommet du G20 à Saint-Pétersbourg, «alors qu'on disait la France isolée, et qui disait ça, sinon sur les bancs de l'opposition (...) la France a rassemblé une majorité» de pays membres pour condamner l'usage d'armes chimiques, lance-t-il, avant de souligner que le ministre des Affaires étrangères, Laurent Fabius, a obtenu vendredi à Vilnius une déclaration unanime des ministres condamnant cet usage des armes chimiques. «Croyez-vous que tout cela a été inutile?» lance-t-il à l'opposition.
Pendant la guerre de religions syrienne, la guerre politique menée par la majorité socialiste continue... 

15h10- « Nous voulons des actes concrets », et c'est le flou Ayrault qui le dit : « C'est l'honneur de la France d'avoir tenu bon et d'avoir fait reculer le régime » affirme  Jean-Marc Ayrault, de mauvaise foi, lors de la séance de questions au gouvernement. Il se félicite que, selon lui, la menace de la France « a permis de faire que les choses bougent sur le plan diplomatique »! Sur la proposition russe, Jean-Marc Ayrault assure que Paris a pris Moscou au mot : « La France a pris une initiative, au Conseil de sécurité : nous voulons des actes concrets, l'inventaire, la vérification et la destruction des armes. Et on verra la sincérité des uns et des autres » lance-t-il ! Jugulaire, jugulaire, Bruno Le Roux et Harlem Désir n'auraient pas mieux dit, à part Najat Vallaud-Belkacem, bien sûr.

14h08- Douze alaouites pro al-Assad tués par des extrémistes sunnites. Douze civils alaouites ont été tués par des combattants du Front al-Nosra, un groupe extrémiste sunnite, près de Homs, dans le centre de la Syrie, indique l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH). Le Front al-Nosra et un autre groupe rebelle ont lancé une attaque mardi contre des villages à majorité alaouite (communauté religieuse dont est issue Bachar al-Assad) près de Homs avec l'intention d'en prendre le contrôle, précise le directeur de l'OSDH, Rami Abdel Rahmane. «De violents combats ont alors éclaté entre rebelles et forces régulières», ajoute-t-il. Les forces régulières ont pu reprendre le contrôle du village mardi soir à l'issue de combats pendant lesquels elles ont perdu deux hommes et tué un nombre indéterminé de combattants du Front al-Nosra, selon Abdel Rahmane. Les forces régulières contrôlent la majeure partie de la province de Homs.

Menace américaine : pourquoi Al-Qaïda garde le silenceL'Etat islamique en Irak et au Levant (EIIL) et le Front Al-Nosra, deux des principaux groupes jihadistes qui se battent en Syrie contre le régime du président Bachar al-Assad, se sont pour l'instant abstenus de tout commentaire sur une éventuelle offensive militaire des Etats-Unis. Pourquoi? Pour ne pas avoir à reconnaître l'aide que pourrait leur apporter un de leurs principaux ennemis. « Il y a une communauté d'intérêts entre les Etats-Unis et les groupes jihadistes: tous les deux visent au renversement du régime » syrien, selon Tareq al-Maamouri, un politologue irakien.« Il est normal que de tels groupes restent silencieux parce leur objectif affiché est celui d'une opposition à l'Occident, surtout aux Etats-Unis, et ils ne se risqueraient donc pas à approuver une frappe », dit-il.Sur les forums internet, certains jihadistes, s'exprimant, affichent une timide approbation pour des frappes, mais d'autres restent dubitatifs. Alors que les Américains marquent mercredi le 12e anniversaire des attentats du 11-Septembre, certains jihadistes craignent ainsi que les Américains profitent d'une intervention militaire contre le régime de Damas pour également frapper leurs bases en Syrie.

13h05- La mise en garde de Peres. «Si la Syrie est sincère et prend des mesures concrètes pour l'élimination et la destruction des armes chimiques sur son territoire, les Etats-Unis n'attaquerons pas. Mais s'il y une faille dans la sincérité de la Syrie, je n'ai aucun doute que l'armée américaine interviendra», déclare le président israélien Shimon Peres.

13h00- Khamenei espère que la décision des Etats-Unis d'«attendre» est «sérieuse». Le guide suprême iranien affirme en effet craindre «un jeu politique» de la part de Washnigton.

12h55- La France prend la Russie "au mot" et affirme vouloir veiller à "transformer les mots en actes", répète, après le sombre Ayrault, la porte-parole du gouvernement, Najat Vallaud-Belkacem qui a tenu un briefing de presse, à l'issue du Conseil des ministres: les éléments de langage officiels sont ainsi dictés aux journalistes 'indépendants'. Cela s'effectuera "en fixant les conditions de l'effectivité de la proposition russe dans la résolution que la France a déposé au Conseil de sécurité", a brodé la voix de son maître qui rappelle que "toutes les options demeurent ouvertes" et se félicite de l'évolution de la proposition russe, qualifiée de ..."victoire de la diplomatie française», ni plus ni moins: la Pravda a fait des petits. Bla, bla, bla; bla, bla, bla... 

12h00- Pour Ankara, la solution russe est positive mais insuffisante. Le porte-parole du ministère turc des Affaires étrangères, Levent Gümrükçü, salue la proposition russe de placer les armes chimiques de la Syrie, mais exprime également ses "doutes" sur l'engagement du régime de Damas à se conformer à un tel accord. "Si ce processus vient à terme, nous en serons satisfaits, mais l'usage d'armes chimiques ne doit pas rester impuni", ajoute le diplomate.

11h28- Bachar al-Assad fête son anniversaire. Le dirigeant syrien est aujourd'hui âgé de 48 ans. Ophtalmologue formé en Angleterre et père de trois enfants, il a succédé à son père Hafez, mort en 2000. La famille Assad tient d'une main de fer la Syrie depuis 43 ans, à la suite d'un coup d'Etat du père en 1970.

10h42- Hollande tente de se maintenir sur la scène internationale. Paris "mobilisé pour sanctionner l'usage d'armes chimiques par le régime syrien" : Selon un communiqué publié à l'issue du Conseil de Défense, François Hollande "a souligné la détermination de la France à explorer toutes les voies au Conseil de sécurité des Nations unies, pour permettre au plus vite un contrôle effectif et vérifiable des armes chimiques présentes en Syrie."

10h39- La Russie propose des armes à l'Iran. Moscou va proposer à Téhéran, alliée de Damas, de lui fournir de nouveaux systèmes de missiles perfectionnés S-300 modifiés et de construire un deuxième réacteur pour la centrale nucléaire de Bouchehr, selon le quotidien russe Kommersant, citant une source proche du Kremlin. Ces propositions devraient être faites vendredi par le président russe Vladimir Poutine à son homologue iranien, Hassan Rohani, lors du sommet régional de l'Organisation de coopération de Shanghai (OCS) qui se tiendra au Kirghizstan.

10h16- Les rebelles islamistes occupent toujours la ville chrétienne de Maaloula, près de Damas, malgré l'annonce la veille de leur retrait. L'armée régulière syrienne tente de les en déloger, selon un responsable de la sécurité. "Il y a encore de petites poches rebelles à l'intérieur de Maaloula, ainsi que dans son périmètre."

10h13- L'ONU dénonce des crimes contre l'humanité et des crimes de guerre. Elle accuse: "Les forces gouvernementales ont continué les attaques de grande ampleur contre les populations civiles, commettant des meurtres, des tortures, des viols et des disparitions forcées, considérés comme des crimes contre l'humanité", souligne le rapport rendu public mercredi à Genève par la commission d'enquête mandatée par l'ONU sur les crimes contre les droits de l'Homme en Syrie. 
Cette commission dénonce également "les forces anti-gouvernementales qui ont commis des crimes de guerre, des meurtres, des exécutions sommaires, des tortures, des prises d'otages."

10h08-  Conseil de "Défense" des va-t-en guerre pour faire le point sur "tous les aspects de la crise." L'Elysée explique que cette réunion est l'occasion d'analyser la situation, sur les plans "diplomatiques, militaires et de politique stratégique." S'agissant des discussions aux Nations unies, on souligne qu'il s'agit d'une "négociation très sensible". De nouveau, on a insisté sur la nécessité de contrôler un éventuel démantèlement des stocks d'armes chimiques. "Si démantèlement il doit y avoir, il faut que cela se passe dans un cadre strict."

9h36- Hollande réunit son Conseil de Défense. Le Conseil de défense restreint sur la Syrie, convoqué et présidé par François Hollande, se déroule en ce moment, en présence de plusieurs membres du gouvernement. Le Premier ministre Jean-Marc Ayrault, les ministres Jean-Yves Le Drian (Défense), Laurent Fabius (Affaires étrangères) et Manuel Valls (Intérieur), ainsi que le chef d'état-major des armées, l'amiral Édouard Guillaud, y participent. Il a été convoqué au lendemain de l'annonce du report de la réunion d'urgence du Conseil de sécurité de l'ONU sur la Syrie qui devait débuter mardi.
                                                                            
 – L. Fabius et M.Valls arrivent à l'Elysée pour le Conseil de défense 


9h14- La France a-t-elle livré des armes chimiques? Oui, répond la Russie. "La Russie ne fournit pas d'armes chimiques à la Syrie, puisqu'elle a signé la convention d'interdiction", certifie en revanche Alexandre Orlov. Mais il ajoute : «Qui a fourni des armes chimiques ? Plusieurs pays, dont l'Union soviétique, l'Allemagne et la France.»


9h07- Pour la Russie, «Assad «est tout à fait sincère.» Invité de France Inter, Alexandre Orlov, l'ambassadeur russe en France, a déclaré que "pour nous, Bachar al Assad n'est pas un protégé ou un allié. C'est le leader d'un peuple souverain.


L'invité de 8h20 : Alexandre Orlov par franceinter
"On a confiance en la Syrie, pas forcément en d'autres pays de la communauté internationale. Je pense que le gouvernement syrien est tout à fait sincère."

9h03- Vallaud-Belkacem : Hollande attend la décision de l'ONU "avant de revenir s'exprimer devant les Français", mais il ne peut pour autant être taxé de suivisme... Interrogée par RFI sur le calendrier d'une intervention du président, la porte-parole binationale du gouvernement a répondu: "Il faut s'adapter aux événements. Donc le président de la République a dit son souhait de pouvoir s'adresser directement aux Français sur un sujet qui les préoccupe, d'une grande complexité et sur lequel l'éclairage direct du président de la République apporterait beaucoup à la meilleure compréhension des Français sur les enjeux. Aujourd'hui, il faut sans doute attendre de voir ce qui va se décider au Conseil de sécurité des Nations unies avant de revenir s'exprimer devant les Français."

8h47- Il ne manquait plus que Ségolène Royal, pour qui "on aurait pu déclencher une guerre mondiale en Syrie." "La diplomatie évolue dans la bonne direction. Tout est préférable à une guerre", déclare-t-elle sur BFMTV/RMC. "On ne déclenche pas une autre guerre mondiale en déclenchant des frappes." Mais elle enfile gravement des évidences: "la menace d'intervention doit être suffisamment forte pour que les tyrannies renoncent à leur instinct de dissémination des armes chimiques et nucléaires. Sans cette menace d'intervention, sans doute la Russie n'aurait pas bougé."

8h38- Le juge anti-terroriste reconnaît un lien entre le djihad et des braquages en France. Réagissant à l'interpellation vendredi et lundi de cinq hommes qui avaient braqué un Quick pour financer leur voyage en Syrie, Marc Trévidic confie : "Cela fait partie du package idéologique. C'est un butin halal. C'est dans leur théorie, c'est codifié." Selon lui, on -l'école ou la mosquée- a inculqué à ces jeunes qu'"on peut voler légalement des mécréants parce que l'argent va servir la cause d'Allah. Il y a une théorisation de la licité de voler."

8h33- Marc Trévidic : "La menace terroriste augmente depuis 2 ans et demi." Sur France Info, le juge antiterroriste révèle que "tous les mois qui passent depuis le début de la révolte, voient les rangs des islamistes grossir avec des recrues européennes en grande partie, françaises notamment. C'est le même schéma qui a existé en Irak, en Bosnie, en Afghanistan. sauf que là, le nombre est beaucoup plus important." Marc Trévidic dresse le parcours de ces combattants djihadistes français. "Ce sont des Français qui baignent dans un jus salafiste depuis quelques années. Dès qu'ils peuvent mettre en pratique ce qu'ont leur a mis dans la tête, il le font." 


VOIR et ENTENDREMarc Trévidic faire le point sur France Info:




8h24- Juppé sur la ligne défendue par Hollande. "Si on ne menace pas d'utiliser la force, il ne se passe rien. Il ne faut pas baisser la garde. Le résultat n'est pas atteint.Sur Europe 1, Alain Juppé, le maire UMP de Bordeaux et ancien ministre des Affaires étrangères de Nicolas Sarkozy "comprend les précautions de la France et des Etats-Unis", qui veulent se donner la possibilité d'avoir éventuellement recours à la force si Damas ne respecte pas son engagement de placer sous contrôle international son stock d'armes chimiques. Il avait déjà défendu la semaine dernière le recours à la force, avant la proposition russe, alors que la direction de l'UMP y est opposée depuis le début. "C'est la base de la négociation internationale : si on renonce à l'utilisation de la force, en face, on se sent totalement en sécurité." Son scepticisme à l'égard des bonnes intentions de Damas est d'autant plus fort que "cela fait deux ans et plus qu'on fait jouer la diplomatie. Assad a tout refusé. C'est son obstination qui est responsable de la situation". 



8h14- Les tensions s'apaisent et l'euro baisse. L'euro baisse ce mercredi face à un dollar favorisé par l'apaisement des craintes des cambistes qui espèrent une solution diplomatique à la crise syrienne. Vers 8 heures à Paris, l'euro valait 1,3251 dollar, contre 1,3267 dollar mardi vers 23 heures.

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7h54- Pour Bruno Le Maire, Hollande devrait parler aux Français. "Il serait temps que François Hollande prenne la parole devant les Français sur un sujet qui les inquiète. Ils ne souhaitent pas y aller pour de bonnes raisons, parce que cela coûte très cher, parce qu'il y a une montée de l'islamisme radical parmi les combattants." Le président de la République doit "expliquer pourquoi il a fait ce choix de se mettre, dés les premiers jours, dans les pas des Américains." Et dire "voilà les solutions politiques que j'envisage, comment je compte éviter un embrasement de la région et parer à la menace d'un islamisme radical."



7h51- Proposition russe : "il faut jouer cette carte", selon Bruno le Maire. L'ancien directeur de cabinet de Dominique de Villepin pendant la crise irakienne explique sur RTL que les avancées diplomatiques de ces dernières 48 heures "montrent une chose : entre le recours aux armes et l'inaction qui était inacceptable, il y a une voie. Pas celle de l'hésitation, mais celle de la diplomatie, dans le cadre du Conseil de sécurité de l'ONU." Opposé à l'utilisation de la force ("j'ai peur que le remède ne soit pire que le mal"), il estime que «ce qui compte, c'est qu'on trouve une issue politique à la crise syrienne."
VOIR et ENTENDRE Bruno Le Maire sur RTL:


7h05- Réunion à l'Elysée sur la Syrie. François Hollande convoque ce mercredi à 8 heures un Conseil restreint de défense. Il en a déjà réuni deux sur le dossier syrien. Le premier, le 28 août, pour préparer la riposte militaire que la France et ses alliés envisageaient contre le régime de Damas après l'attaque chimique du 21 août. Le deuxième, en format restreint, le 31 août, dans la foulée d'un entretien téléphonique entre le président français et le président américain Barack Obama où tous deux avaient réaffirmé leur «détermination» à agir contre le régime de Damas.



3h45- Pas question de renverser Assad. "Je ne pense pas que nous devrions renverser un nouveau dictateur par la force", lance le président, qui s'exprime depuis l'East Room, la salle d'apparat de la Maison Blanche.



3h42- Obama maintient la pression militaire. «J'ai donné l'ordre à notre armée de garder ses positions actuelles, pour maintenir la pression sur Assad et afin d'être prête à réagir si la diplomatie échoue», assure-t-il. De puissants bâtiments de guerre américains équipés de missiles de croisière ont été déployés ces dernières semaines en Méditerranée orientale.
VOIR et ENTENDRE L'allocution de Barack Obama (en anglais):



3h30- Obama OK pour repousser les frappes. Lors de son allocution depuis la Maison-Blanche, le président américain explique être prêt à ne pas frapper la Syrie et à laisser une chance à la proposition russe.«Cette initiative peut permettre de mettre un terme à la menace des armes chimiques sans recourir à la force, en particulier parce que la Russie est l'un des plus puissants alliées d'Assad», a déclaré le président américain, tout en reconnaissant qu'il était «trop tôt» pour dire si ce plan aboutira.


VOIR et ENTENDRE le soulagement de la population syrienne après la levée des menaces de frappes:











VOIR et ENTENDRE l'Iran affirmer qu'une frappe Syriene ferait "qu'aggraver la crise":












VOIR et ENTENDRE assurer que l'opposition non-islamiste 
deSyrie manque de moyens:









VOIR et ENTENDRE Chuck Hagel la menace militaire sur la Syrie doit rester "réelle et crédible":










VOIR et ENTENDRE la France va déposer un projet de résolution à l'ONU sur la Syrie:










VOIR et ENTENDRE développer l'idée que l'offre russe est un nouveau coup dur pour l'opposition islamiste syrienne:

















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