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mardi 27 août 2013

Une charte de la laïcité dans les écoles: pourquoi pas !

Un cautère sur une jambe de bois ?

Accueillie avec scepticisme, à peine affichée dans les établissements
                                                   
L'intention correspond à un besoin
En attendant "les cours de morale laïque" prévus pour la rentrée 2015, cette charte de la laïcité  fera son entrée dans les écoles dès septembre 2013, a annoncé lundi le ministre de l'Éducation nationale, Vincent Peillon.
Sur le principe, personne ne semble y trouver à redire, ce qui n'est pas le cas de ses conditions d'application.

Rappeler "les principes" de la laïcité...
Le texte de la charte ne sera probablement pas connu avant la mi-septembre. Mais, dans un entretien accordé aux Dernières Nouvelles d'Alsace lundi, Vincent Peillon a levé un coin du voile. "Chacun est libre de ses opinions, mais pas de contester un enseignement ou de manquer un cours. La charte rappellera ces principes", a expliqué le ministre.
La France compte plus de 55.000 établissements publics où sont scolarisés quelque 10 millions d'élèves.
… sans faire de fixation sur l'islam.
Le ministre a mis en garde : la question de la laïcité "ne doit pas tourner à l'obsession de l'islam". Et Vincent Peillon d'ajouter : "la très grande majorité de nos compatriotes musulmans est convaincue des bienfaits de la laïcité."
 
VOIR et ENTENDRE la philosophe socialiste Elisabeth Badinter poser le problème des signes religieux ostentatoires:

Affichée d'ici à "la fin septembre"
La charte sera affichée "dans tous les établissements" scolaires publics d'ici "fin septembre", a expliqué le ministre qui avait annoncée cette charte fin 2012. En avril dernier, Vincent Peillon avait déjà instauré, à compter de 2015, l'enseignement d'une heure de "morale laïque" pour les écoliers et collégiens.
 
Un accueil mitigé

En première ligne, les proviseurs exposés sont sceptiques.
Joint par Europe1, le secrétaire général du syndicat des proviseurs, Philippe Tournier, n'a pas fait mystère de ses réserves : "c'est un programme d'intentions tout à fait positives. Il reste, en revanche, l'essentiel : mettre en vigueur ce qu'on affirme", a-t-il réagi. "Rien ne serait pire", selon lui, "que d'afficher une charte de la laïcité et que les élèves voient autour d'eux que ce qui fonctionne dans la vie scolaire est le contraire exact de ce qu'on leur raconte".

"Que cela ne se limite pas à de l'affichage"
La charte ? Yvon, professeur dans un collège aux Mureaux (Yvelines) estime que cela ne sert pas à grand-chose "si c'est une charte affichée au mur et qui n'est pas travaillée avec les enseignants et les élèves". Pour lui, "les enseignants doivent se l'approprier pour la faire vivre au quotidien dans leurs cours".

Luc Chatel salue l'initiative
Côté politique, l'ancien ministre UMP de l'Education, Luc Chatel, s'est, lui, félicité de l'initiative de son successeur. "Je pense que c'est une bonne idée", a-t-il dit sur France Info. "À chaque fois qu'on peut donner aux enfants des repères sur ce que sont nos valeurs, sur ce qu'est la République, c'est une bonne chose."
L'UMP n'est pas dans l'opposition systématique: elle n'est donc pas rancunière...

A noter qu'une charte de la laïcité est en vigueur dans les services publics, depuis 2009.
 
Rédigée à la demande du premier Ministre sur la base d’un texte proposé par le haut conseil à l’intégration, elle rappelle le cadre tracé par notre droit pour assurer le respect, dans les services publics, du principe de laïcité qui est un principe fondamental reconnu par les lois de la République.

Elle expose les garanties qu’il assure et les obligations qu’il implique notamment :
  • Les usagers des services publics ne peuvent récuser un agent public, ni exiger une adaptation du fonctionnement du service public. Cependant, le service s’efforce de prendre en considération les convictions de ses usagers dans le respect des règles auquel il est soumis et de son bon fonctionnement.
  • Les usagers accueillis à temps complet dans un service public, notamment au sein d’établissements médico-sociaux ou hospitaliers ont droit au respect de leurs croyances et de participer à l’exercice de leur culte, sous réserve des contraintes découlant des nécessités du bon fonctionnement du service.



1 commentaire:

  1. Chic alors............nos gosses et nous même ne mangerons plus hallal sans le savoir.....................Quelle blague puisque le système est en place avec la marée verte............

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