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vendredi 30 août 2013

Syrie: Hollande s'obstine contre l'avis de 64% des Français

Une forte majorité de Français désavoue le va-t-en guerre Hollande

H
ollande n'exclut pas une intervention avant mercredi 

Le rêve de guerre du président.  Le chef de l'État, qui a eu ce vendredi "un échange approfondi avec Barack Obama", affirme que le refus des Britanniques ne change pas la position de Paris prêt à se ranger aux côtés des rebelles islamistes.

Dans une entretien daté de samedi avec le quotidien socialiste Le Monde, le chef de l'État déclare que
"la France veut une action proportionnée et ferme contre le régime de Damas", se démarquant du refus commun des Britanniques et de leur Parlement de participer à une telle opération.

Le président socialiste court-circuite les élus du peuple
Il exclut certes toute intervention avant le départ de Syrie des inspecteurs onusiens, mais ne compte pas pour autant attendre que le Parlement se réunisse ce mercredi, affirmant disposer "d'un faisceau d'indices qui vont dans le sens de la responsabilité du régime de Damas" dans l'utilisation d'armes chimiques. " La France veut une action proportionnée et ferme", déclare le chef de guerre. "Et si j'ai engagé la France, le gouvernement l'informera des moyens et des objectifs poursuivis, conformément à l'article 35 de la Constitution", conclut-il.

Rien ne l'arrête plus
À la question : "Peut-on agir sans nos alliés traditionnels anglais ?" le chef de l'État répond clairement: "Chaque pays est souverain pour participer ou non à une opération. Cela vaut pour le Royaume-Uni comme pour la France", insiste-t-il.

Hollande passe outre le non franc et massif du peuple français

Selon un sondage réalisé par l’institut BVA pour i > télé - CQFD -  le Parisienet Aujourd’hui en France, les Français sont très majoritairement hostiles à une participation de notre pays à une intervention militaire (64 %) contre le régime de Bachar al-Assad.

Dans le détail,
ils redoutent que cette intervention fasse basculer la Syrie vers un régime islamiste (37 %) et qu’elle embrase la région (35 %) et qu’au final elle ne change rien à la situation des habitants au quotidien (22 %). 

Autres préoccupations :
le manque de preuves claires de l’implication du pouvoir dans l’utilisation des gaz chimiques (17 %) ou encore le risque d’attentats, de représailles du régime et de ses alliés contre les intérêts français (18 %). 

Fuite en avant d'un Hollande blessé d'être jugé mou
Avec le soutien de la presse massivement à gauche, François Hollande compte faire de la pédagogie pour renverser la tendance et cautériser ses blessures d'amour-propre, alors que plusieurs pays occidentaux ont d’ores et déjà annoncé qu’ils ne participeront pas à d’éventuelles frappes. "Attention, les Français ne sont pas des va-t-en-guerre, mais ils se rangent majoritairement derrière le chef de l’Etat — par réflexe patriotique — dès que l’opération est déclenchée", anticipe Céline Bracq, de BVA. 

Dans les jours qui viennent,
le chef de l’Etat mettra l’accent sur le risque de prolifération et les préoccupations sur la sécurité nationale en cas d’utilisation — non punie — des armes chimiques. Raisons pour lesquelles il engage la France au côté des Etats-Unis. 

Qu'adviendra-t-il si le Parlement convoqué mercredi pour une session extraordinaire consacrée à la situation en Syrie désavoue le belliqueux président.

Sondage exclusif BVA pour i > télé - CQFD - «le Parisien» et «Aujourd’hui en France»réalisé auprès de 1 010 personnes recrutées par téléphone et interrogées par Internet les 29 et 30 août 2013. Méthode des quotas.

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