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vendredi 23 août 2013

Il y a 75 ans, Staline et Hitler signaient le pacte germano-soviétique

Staline, le soviétique, serre la main du nazi Ribbentrop

Staline et Ribbentrop signaient le pacte germano-soviétique de non-agression mutuelle


à Moscou, le 23 août 1939.

75 ans plus tard, jour pour jour, voici un anniversaire dont bien peu de gens entendront parler, notamment parce que, depuis l’après-guerre, par la grâce du culte voué à la Résistance dans sa globalité et des commémorations de la Shoah, non pas tant pour l'horreur absolue qu'elle constitue, mais par la volonté d'occultation des zones d'ombres de l'activisme communiste, le parti communiste et ses alliés de gauche exercent une dictature sur les cerveaux français.
Le PCF se pose néanmoins en défenseur de la paix, en dépit de son idéologie mortifère, 
responsable de champs de guerre passés (Corée ou Vietnam) et de la dizaine de camps soviétiques de concentration (Kolyma, le moins inconnu) ou goulags (sans compter les massacres de la Révolution culturelle maoïste et de ses camps de rééducation (laogai), ainsi que des hostilités qu'il continue d'entretenir (guérilla communiste colombienne des "Forces armées révolutionnaires de Colombie", FARC, ou castriste (des opposants politiques sont morts emprisonnés dans les prisons cubaines et des dissidents mènent une action réclamant l'inculpation de Fidel Castro pour génocide, crimes contre l'humanité, torture et terrorisme), dont l'IRA s'est inspirée en Irlande) ou encore le bolivarisme de Hugo Chavez (dictateur vénézuélien corrompu et anti-sémite) et des charniers, au Cambodge (Choeung Ek, par les Khmers rouges), en Roumanie (Timișoara), ou au Soudan (en 2013, l'ONU a annoncé la découverte de fosses ethniques dans le sud dues au président, le général Omar el-Béchir, avec le soutien de la Chine, comme les massacres de populations civiles dans la guerre civile au Darfour).

Depuis la plus tendre enfance et tout au long de leur scolarité, les Français n'ont accès à d'autre idéologie que marxiste, dans les livres scolaires choisis aujourd'hui par les enseignants de la FSU, syndicat hégémonique et à travers les media noyautés par le SNJ, syndicat des journalistes sous influence de l'idéologie  socialiste, voire radicale et même anti-républicaine avec Mediapart. Les phares de notre culture sont nécessairement Eluard ou Aragon, Picasso ou Fernand Léger. 
Or, les media formatés par les écoles supérieures de journalisme (ESJ, de Lille et d'ailleurs) ne parlent pour ainsi dire jamais de ce pacte de la honte, stigmate de la gauche sur lequel glissent la FSU et les manuels scolaires de l’Éducation Nationale.

VOIR et ENTENDRE le récit (partiel) par le journaliste juif franc-maçon Alexandre Adler des conséquences funestes de ce pacte:

Mais ce que ne dit pas Adler, c’est que
le Parti Communiste de Staline a tout fait pour s’allier dès le début des années 30 avec le nazisme

Il ne s’agit donc nullement d’un simple "revirement", ni d’un "bouleversement stratégique" de la part du Parti Communiste. Voici un extrait des mémoires de Jan Valtin, allemand communiste ayant vécu la montée du nazisme dans les années 30 : "La coopération communiste avec le mouvement hitlérien pour des raisons d’opportunisme politique ne se borna point à de telles entreprises. 
Au printemps 1931, les nationalistes allemands se mirent à réclamer un plébiscite dans l’espoir de renverser le gouvernement social-démocrate de Prusse. Avec les partisans de Hitler, ils réunirent le nombre de signatures requises par la loi pour forcer le gouvernement de Berlin à rendre ce plébiscite obligatoire. L’esprit tendu, nous autres, communistes, attendions la réponse officielle du Parti à la question : 'Comment devons-nous voter ?' Si nous votions avec les nazis, le gouvernement socialiste de Prusse risquait de tomber, et une coalition d’hitlériens et de monarchistes prendrait le pouvoir en Prusse, le premier Etat du Reich. Sans aucun doute, nous ne devions donner nos suffrages pour faire de Hitler le chef de la Prusse ! Le haut commandement communiste – Dimitrov – nous apporta la réponse par télégrammes, lettres, circulaires, pamphlets et gros titres dans la presse du Parti. "A bas les sociaux-démocrates, principaux ennemis des travailleurs ! Communistes, votre devoir est de balayer les traîtres socialistes des postes de gouvernement." Ainsi, tandis que des groupes de terreur, nazis et communistes, s’affrontaient dans des bagarres nocturnes, les communistes allèrent loyalement aux urnes donner leurs votes et leur soutien à une campagne lancée par un monarchiste, Hugenberg, et un fasciste, Hitler."(1)

En France, le PCF est aux ordres de Moscou :

En 2009 le Monde diplomatique, socialo-communiste, continuait à laver Staline de toute souillure, se livrant à une apologie de connivence, scandaleuse de contre-vérités, mais assumée par la gauche solidaire et vertueuse: nous avons tous les droits, parce que nous sommes les seuls garants de la démocratie, pacifistes, humanistes et parfaits ! “Soixante-dix ans après le déclenchement de la seconde guerre mondiale, le 1er septembre 1939, on ne saurait trop en vouloir à qui imaginerait [suspicion !] que c’est Joseph Staline qui en aurait [doute !] été le responsable principal pour avoir signé, le 23 août, le pacte germano-soviétique, prélude à l’invasion de la Pologne ; et que ce sont les Etats-Unis qui l’auraient remportée [contestation! ] en débarquant en Afrique du Nord, puis en Italie, enfin et surtout en Normandie. La réalité est quelque peu différente… A partir de 1938, le Royaume-Uni et la France cherchent à retarder – voire à prévenir – la guerre avec l’Allemagne nazie (accords de Munich en septembre 1938, ouvrant la voie à la liquidation de la Tchécoslovaquie) ; à partir de l’été 1939, l’Union soviétique en fait autant (pacte germano-soviétique organisant le dépeçage de la Pologne). Et pour tous, le conflit ne démarrera vraiment que le jour précis où Adolf Hitler en prendra l’initiative."



Alexandre Adler a bien expliqué en quoi cette version est fausse et mensongère, mais il est vrai que pour des idéologues partisans toute supputation allant dans le sens de leur blanchiment a toujours plus de poids que les faits, dans la balance communiste. 
On constatera la même mauvaise foi d’une bonne partie de la gauche lors de la parution du "Livre noir du communisme" (collectif dans la Coll. Bouquins chez Robert Laffont). Bref, tout est bon pour laver les communistes, quitte à plonger dans le mensonge et la manipulation. La gauche unie a des spécialistes, pour ne pas dire des experts.

(1) Jan Valtin, Sans patrie ni frontières, éditions Babel, p. 305-306

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