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lundi 22 juillet 2013

Taubira embauche une proche des "Indigènes de la République" au ministère de la Justice

Discrimination dans le recrutement d'une contractuelle ?

Christiane Taubira a appelé 
Sihem Souid à la rejoindre  au ministère de la justice en mai 2013
Un lourd passif qui a du prix pour la ministre
Sihem Souid, contractuelle française du ministère de l’Intérieur, est l’auteur d'un livre à charge paru en ...2010, dans lequel elle accuse la Police nationale de faits graves (délictuels) et de manquements importants à l’éthique et la déontologie professionnelle: sexisme, racisme, homophobie, atteinte à la dignité humaine, harcèlement, abus de pouvoir, déni de droit, politique du chiffre.
Suspendue 18 mois pour non-respect du devoir de réserve le 1er décembre 2010, elle vient néanmoins de rejoindre le cabinet du ministre de la justice.

En 2010,
Sihem Souid s'afficha à une conférence des Indigènes de la République.
En 2011, elle est sanctionnée pour avoir participé au Jury des Ya bon Awards! et se venge en accusant des policiers de viols, avant d’être accusée de vol.
Elle serait très proche de la mouvance musulmane conservatrice et autres associations communautaristes.

Sihem Souid vient de s'en prendre à Laurent Delahousse

Son dernier titre de gloire est une "lettre ouverte" qui a séduit la ministre radicale...

Les questions posées par le présentateur de France 2 au président de la République lors du dernier entretien de l'Elysée n'ont pas eu l'heur de plaire à cette militante née en Tunisie en 1981.

Voici le texte de ses remontrances:
Quelle mouche vous a piqué, Laurent Delahousse ? Moi qui admirais tant votre regard clair et puissant  [ironie] sur les affaires de ce monde, ainsi que je me suis toujours plu à vous voir arranger votre mèche tombante qui vous donne un air so sexy, devrais-je désormais réviser mon jugement ?

On ne peut qu'être consterné par certaines questions posées par vous, le présentateur vedette de France 2 [tacle contre le service public], au président de la République. Alors que le monde entier s'inquiète de Prism, le système d'espionnage des communications mis en place par les États-Unis et dénoncé par le whistle-blower Snowden, alors même que la fuite du
lanceur d'alerte suscite maintes controverses d'un bout à l'autre de la planète, France comprise, vous n'avez pas jugé utile d'interroger notre président sur une demande d'asile de ce héros des temps modernes.

Vous avez plutôt voulu faire croire que les Français s'inquiètent de la création d'un parti islamiste dans l'Hexagone ? Dites-moi Laurent, ce projet existe ? Quelles sont vos sources ? Voilà un nouvel épouvantail, le parti islamiste français ou de France, vous devez avoir votre petite idée sur la dénomination parce que, j'en suis sûre, comme Marine Le Pen vous en rêvez la nuit. Pas de Marine Le Pen, bien sûr, mais de l'hydre islamiste qui étend ses tentacules jusqu'aux abords de notre classe politique républicaine.

La prochaine fois que vous invitez
Jean-François Copé, lui a sans doute une idée sur la question à défaut d'avoir des idées tout court
. Interrogez le chef de l'État autant que vous voulez, mais déjeunons ensemble la veille, que je vous souffle quelques questions pertinentes. [En toute modestie. Et, dans la foulée de faire la leçon] Sur le service public, on est censé élever le débat, pas alimenter les peurs irrationnelles qui identifient des boucs émissaires comme on le fait dans les réunions locales du FN.

Cette nomination est une intiative hostile  de Taubira contre Valls

A l'époque où après s'être affrontés, Manuel Valls et Christiane Taubira affichèrent une complicité suspecte, ce texte d'une proche de la garde des Sceaux est venu casser l'entreprise médiatique de rapprochement. 
Dans une tribune de mars 2013 hébergée par Le Monde "Monsieur le ministre de l'intérieur, vous faites fausse route !", la franco-tunisienne dénonce "le premier flic de France au menton prognathe" ou encore "Manuel Valls et sa cohorte d'islamophobes". L'auteure : Sihem Souid, chargée de communication du club socialiste La Gauche forte (cofondateurs de la Gauche forteYANN GALUT, le très fort et viril député PS du Cher, COLETTE CAPDEVIELLE, députée PS des Pyrénées-Atlantiques, PATRICIA SCHILLINGER, sénatrice PS du Haut-Rhin, suivis par ALEXIS BACHELAY, député PS des Hauts-de-Seine, HUGUES FOURAGE, député PS de Vendée, GENEVIÈVE GOSSELIN, députée PS de la Manche, RONAN KERDRAON, sénateur PS des Côtes-d’Armor, JEAN-PIERRE MAGGI, député PS des Bouches-du-Rhône) et surtout, depuis quelques semaines, chargée de mission au service de l'accès au droit et de l'aide aux victimes, Place Vendôme. 

Mme Taubira a bataillé dur pour faire venir cette fonctionnaire auprès d'elle. Les deux femmes sont proches - elles ont participé à la campagne d'Arnaud Montebourg lors de la primaire socialiste. Mais Mme Souid, 32 ans, ne manque pas de détracteurs.

Une moralité douteuse a séduit la ministre de Hollande
En 2009, en conflit avec sa hiérarchie de la police aux frontières (PAF) d'Orly, la jeune adjointe de sécurité fut accusée d'un fuitage de documents confidentiels à un journaliste, placée en garde à vue et suspendue, mais fut relaxée. Fin 2010, elle publie un bouquin qui lui vaut une nouvelle suspension mais aussi une large médiatisation, de nombreux soutiens à gauche et une promotion  à la Préfecture de police.

Fin 2011, après le bon score de son mentor à la primaire,
elle tente l'investiture socialiste pour les législatives en Seine-Saint-Denis. La fédération locale s'y oppose. Elle prend alors contact avec le président du Conseil général, Claude Bartolone. "Moi mon meilleur ami c'est Franz-Olivier Giesbert [le directeur de la publication du Point]. Je saurais lui parler de toi si cet acharnement continue vis-à-vis de moi", lui écrit-elle par SMS.  Bartolone laisse couler. Mais Souid collabore de longue date avec un journaliste de l'hebdomadaire et, quelques jours plus tard, LePoint.fr publie "Claude Bartolone m'a tuée", une accusation de harcèlement dans ses services affirmant qu'il a refusé de répondre sur le sujet.

La 
HALDE maltraitée
La critique par Manuel Valls de la décision de la Cour de cassation sur la crèche Baby Loup déclencha l'ire de Mme Souid : "Nicolas Sarkozy avait donné l'exemple en distribuant les bons et les mauvais points aux juges (...). Manuel Valls - est-ce un hasard ? - marche dans ses pas."

Place Beauvau et au Point, on refuse de
commenter. Selon Souid, ce sont les avocats de l'ex-patronne de la Haute autorité de lutte contre les discriminations (Halde) Jeannette Bougrab, violemment attaquée dans le texte, qui ont réclamé son retrait. Sous sa présidence (avril à novembre 2010), la Halde avait changé de position dans l'affaire Baby Loup, et rejeté le recours d'une certaine... Sihem Souid. Contactée, Mme Bougrab assura n'être pour rien dans la suppression du texte, dont elle jura n'avoir pas eu connaissance.

Souid "persista et signa". 
"Je pense que Manuel Valls n'avait pas à donner son avis sur une décision de justice", explique-t-elle, ajoutant que le"menton prognathe" était une image signifiant son ambition. Pas question de se taire, donc, malgré son poste Place Vendôme : "Je ne vais pas écrire tous les quatre matins, mais si les choses ne vont pas, je pousserais un coup de gueule."

Pour compléter le tableau, nous proposons Sophia Aram pour la prochaine vague de nominations au ministère de la Justice...



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