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dimanche 30 juin 2013

Fin de vie: le Comité d'Ethique rend son avis avec trois mois de retard

Et piquer les retraités, ça coûterait trop cher ?

Le Comité consultatif d'éthique (CCNE) rendra enfin public, lundi, son avis sur la fin de vie.

Ce sujet englobe l'insuffisance des soins palliatifs en France et la délicate question de l'euthanasie
.
"Malgré les apports indéniables de la loi Leonetti, la législation en vigueur ne permet pas de répondre à l'ensemble des préoccupations légitimes exprimées par des personnes atteintes de maladies graves et incurables", soulignait l'Elysée dans un communiqué après la remise du rapport du Pr Didier Sicard, en décembre 2012.

Le projet de loi sur la fin de vie, promis par le candidat Hollande, était initialement annoncé pour avril 2013  après la remise du rapport Sicard -- rédigé après cinq mois de réflexion et une dizaine de "débats citoyens" -- qui maintenait le rejet d'inscrire l'euthanasie dans la loi.

Devoir de mémoire

Jacques Attali, à l’époque conseiller particulier de Mitterrand, écrivait en 1981 dans son ouvrage L’avenir de la vie (Seghers 1981) les considérations suivantes: " …l’allongement de la durée de la vie n’est plus l’objectif souhaité par la logique du pouvoir. Dès qu’il atteint 60-65 ans l’homme vit plus longtemps qu’il ne produit et il coûte cher à la société. En effet du point de vue de la société, il est bien préférable que la machine humaine s’arrête brutalement plutôt qu’elle ne se détériore progressivement."

En 2010, J. Attali a 67 ans et présente sa nouvelle vison du futur système de santé lors des Journées de la Fédération de l’hospitalisation privée. Il fait alors cette déclaration surprenante sur le déficit de la Sécurité Sociale : "Le fait que les dépenses de santé augmentent n’est pas une mauvaise nouvelle. Ce sont de bonnes dépenses car l’espérance de vie augmente et parce que c’est un secteur qui crée des emplois… Il ne faut pas que la santé accepte de tomber dans le piège de la maîtrise de ses dépenses." (Inf. Q.du M. 24 novembre) . 

François Hollande a saisi le Comité d'éthique de trois questions. 

Il s'agit tout d'abord de savoir "comment et dans quelles conditions recueillir et appliquer des directives anticipées émises par une personne en pleine santé ou à l'annonce d'une maladie grave, concernant la fin de sa vie". 

Aussi peu connues et appliquées que celles plus anciennes relatives aux dons d'organes, les "directives anticipées", introduites par la loi Leonetti de 2005, sont des instructions données par une personne sur sa fin de vie, au cas où elle serait ensuite dans l'incapacité de le faire. Toutefois les médecins ne sont pas tenus actuellement de respecter ces souhaits des patients. 

Le CCNE doit suggérer "
comment rendre plus dignes les derniers moments d'un patient dont les traitements ont été interrompus à la suite d'une décision prise à la demande de la personne ou de sa famille ou par les soignants" et "selon quelles modalités et conditions strictes permettre à un malade conscient et autonome, atteint d'une maladie grave et incurable, d'être accompagné et assisté dans sa volonté de mettre lui-même un terme à sa vie". 

Le Comité d'éthique s'est exprimé à plusieurs reprises ces vingt dernières années sur ces questions d'euthanasie et de fin de vie. 

En 1991, il s'était déclaré contre l'idée d'une loi qui légitime l'acte de donner la mort à un malade. Mais pour la première fois en 2000, il proposait la notion d'une "exception d'euthanasie". 

Fin avril, les députés de la majorité socialo-écolo avaient rejeté une proposition de loi de Jean Leonetti (UMP) visant à compléter sa propre loi de 2005 sur la fin de vie et qui visait notamment, en reprenant le rapport Sicard, à créer "un droit à la sédation" pour les malades conscients en phase terminale dont les souffrances physiques et morales ne sont plus soulagées par les traitements. 

Marisol Touraine, ministre de la Santé, avait estimé qu'il "fallait aller plus loin" que la loi de 2005, mais qu'il convenait, avant de légiférer, d'attendre l'avis du CCNE !

Les anti-filiation homo manifestent en voitures dans Paris

Défilé en voitures d'opposants au mariage homo à Paris

Au moins deux cents véhicules de partisans de la Manif pour tous ont manifesté dimanche à Paris pour exiger la libération d'un militant condamné à de la prison ferme dans le cadre des actions anti-filiation homo.

La manifestation s'est terminée vers 18h30 place Vauban (VIIe) qui était le point d'arrivée, selon les organisateurs.

Sur les motos, camions et autres voitures qui klaxonnaient à tout-va, les manifestants avaient accroché des drapeaux tricolores et des bannières roses et bleus de la Manif pour tous, le mouvement qui a organisé pendant des mois de vastes rassemblements contre le mariage homosexuel.

"Hollande, ta loi, on n'en veut pas" ou encore "Libérez Nicolas " (le prénom du militant incarcéré) étaient quelques-uns de leurs slogans.

Sur des pancartes collées sur les véhicules, on pouvait également lire "Aucune loi ne peut arracher un parent" ou "Made in Papa + Maman" sous la photo d'un bébé.
"Nous manifestons pour défendre les libertés fondamentales. Depuis le début de notre combat, nous nous sommes rendus compte qu'il fallait défendre la liberté d'expression, la liberté de réunion, la liberté d'aller et venir parce que nous avons eu beaucoup d'interpellations et de gardes à vue abusives. Je pense bien sûr à Nicolas", a déclaré Ludovine de la Rochère, présidente de la Manif pour tous.

Cette manifestation se déroulait au lendemain de la Gay pride parisienne.

Parti aux alentours de 15h45 de la place de la Porte de Saint-Cloud (XVIe) où était fixé le rendez-vous, le cortège des opposants au mariage homo s'est rendu place Vauban en empruntant une partie du périphérique intérieur et en passant notamment par les quartiers de l'Opéra (IXe) et de Saint-Michel (Ve).


"Aurélie Filippetti a une approche dogmatique de la Culture," déplore Frédéric Mitterrand

Bilan de l'ancien ministre de la Culture, à un an


Frédéric Mitterrand pointe les changements des grands directeurs d'administration 
La vaniteuse affiche sa bêtise triomphante
dès la passation de pouvoirs
et le "déni démocratique" des socialistes du gouvernement, dans un entretien accordé au Figaro. 

Un an après l'arrivée de sa remplaçante, l'ancien ministre de la Culture déclare:
"J'étais impartial, ce n'est plus le cas rue de Valois." Frédéric Mitterrand réagit ainsi aux dernières nominations de la ministre de la Culture, Aurélie Filippetti: les engagements du candidat Hollande ne s'appliquent pas au président; comment les ministres se sentiraient-ils engagés ? 

Principal sujet de mécontentement, les remplacements "systématiques" des grands directeurs d'administration. 

"Trop c'est trop", explique Frédéric Mitterrand dans les colonnes du quotidien de droite. "Ce n'est plus la lutte des classes, c'est de la féodalité", que perçoitobserve l'ancien ministre de la Culture dans ces "débarquements". 

Au pouvoir, des "technocrates dogmatiques"


Et de pointer du doigt le "déni démocratique" dans lequels sont les socialistes qui "décident de manière arbitraire", et plus généralement des "technocrates dogmatiques" du gouvernement actuel. Pour lui, le problème est du côté du président François Hollande qui "ne s'intéresse pas à la Culture [car] ce n'est pas dans son ADN". 

Le prédécesseur d'Aurélie Filippetti a fait le deuil de la Maison de l'Histoire de France, "un projet politique [voulu par Nicolas Sarkozy] et j'ai compris, sans l'accepter" sa dissolution. "Mais le Centre national de la musique sur lequel il y avait un large consensus? Je ne comprends, ni n'accepte, ce geste." 

Au sujet de la Hadopi, il estime enfin dans cet entretien que "le volet pédagogique a fonctionné" et souligne la nécessité d'une instance de régulation. 

Quant à Nicolas Sarkozy, Frédéric Mitterrand ne l'a revu "qu'une fois" depuis mai 2012. "C'était très violent d'être ministre", précise-t-il. 

Sarkozy reste le préféré des sympathisants de l'UMP


87 % souhaitent la candidature de l'ancien président à la présidentielle de 2017, 46 % celle de l'ancien Premier ministre, selon un sondage Ifop.

La candidature de Nicolas Sarkozy est plébiscitée par les sympathisants de l'UMP, alors que sur celle de François Fillon, ils seraient partagés, selon un sondage Ifop publié par Le Journal du dimanche. 
Chez les sympathisants de l'UMP, 87 % souhaitent la candidature de l'ancien président contre 13 % sont d'un avis contraire, tandis que 46 % sont favorables à celle de l'ancien Premier ministre, contre 54 % qui ne le sont pas. 

En revanche, la majorité des Français (60 %) serait contre que "Nicolas Sarkozy soit candidat à la prochaine élection présidentielle". Idem ou presque pour François Fillon (62 %).
Mais un consensus se dégage pour pronostiquer que l'un et l'autre seront candidats. 
61 % des Français et 75 % des sympathisants UMP le pensent pour Nicolas Sarkozy et respectivement 74 % et 80 % pour François Fillon. 71 % des sympathisants de l'UMP estiment que c'est "plutôt Nicolas Sarkozy" qui a "la capacité à remporter l'élection présidentielle de 2017" contre 23 % qui jugent que c'est "plutôt François Fillon". 6 % sont sans opinion.

Sarkozy sympa et Fillon honnête



En termes de qualités, c'est presque toujours"plutôt Nicolas Sarkozy" qui l'emporte aux yeux des sympathisants UMP massivement pour "le dynamisme" (à 94 %) ou "l'autorité" (90 %), moins fortement (55 ou 56 %) pour "la sympathie", "le sérieux" ou "la sensibilité aux préoccupations des Français". François Fillon ne l'emporte, à 47 % contre 44 % à son rival, que pour "l'honnêteté".
A noter que l’ex-Premier ministre Alain Juppé n’a pas exclu  d’être candidat à la primaire UMP pour la présidentielle 2017.

Alain Juppé pense-t-il à la présidentielle 2017 et à la primaire ouverte à droite, prévue en 2016 ? "Je pense à une seule chose, à la ville de Bordeaux et aux municipales en mars prochain. Donc, rendez-vous après", a répondu Alain Juppé mercredi sur RTL."Donc, vous ne dites pas non ? " 
Réponse de l’intéressé : "On verra."

Ce sondage a été réalisé par Internet du 26 au 28 juin auprès d'un échantillon de 1 973 personnes, représentatif de la population française adulte (méthode des quotas), dont 375 sympathisants UMP.


Egypte: le président islamiste Mohamed Morsi fait monter la tension

Le peuple réclame la démission du président

Un rassemblement massif est prévu place Tahrir
Des manifestants égyptiens convergeaient dimanche matin vers la place Tahrir du Caire sur laquelle des centaines d'autres avaient passé la nuit, quelques heures avant un rassemblement massif organisé le jour du 1er anniversaire de la prise de fonctions de Morsi
Face au palais présidentiel,
le 29 juin 2013

Les manifestants avaient installé des tentes et tendu des banderoles hostiles au président
sur la place, symbole de la révolte qui avait chassé du pouvoir le président Hosni Moubarak en 2011
D'autres manifestants anti-Morsi doivent se diriger vers le palais présidentiel situé à Héliopolis au Caire. Des rassemblements hostiles au président doivent également avoir lieu dans les provinces.

Des partisans du président islamiste poursuivaient leur sit-in 
Entamé vendredi dans le quartier de Nasr City au Caire, près de celui d'Héliopolis, il tente de défendre la "légitimité" du premier président civil et islamiste, élu dans le pays il y a un an. La confrérie des Frères musulmans, dont est issu le président, a appelé elle aussi à une "mobilisation générale" pour appuyer le chef de l'Etat.

Craintes sur la sécurité

Ces mobilisations rivales font craindre de nouvelles violences après des heurts en Alexandrie et dans les provinces du Delta du Nil entre manifestants pro et anti-Morsi qui ont fait huit morts depuis mercredi dont un Américain. 
 
La police et l'armée ont été déployées pour protéger les établissements vitaux du pays en cas de graves dérapages, ont indiqué des responsables. En outre, le ministère de la Santé a affirmé que les hôpitaux sont en état d'alerte
Selon un responsable de la sécurité, le canal de Suez a été placé sous haute sécurité.

Tamarrod (rébellion en arabe) est à l'origine des appels à manifester contre le président, depuis repris par l'opposition. Ce mouvement a revendiqué quelque 22 millions de signatures pour une pétition appelant à une présidentielle anticipée
Plusieurs journaux titraient dimanche sur "Le jour du Jugement" pour le président Morsi. D'autres adressaient un message plus direct en titrant, comme le quotidien indépendant al-Tahrir qui barrait sa Une rouge d'un imposant "Dégage".

samedi 29 juin 2013

Méthode Hollande pour sauvegarder le système de protection sociale

Brider les retraites et les "allocs", où est le problème?

La Cour des comptes recommande de brider la progression des dépenses 
 
Les idées fisc de Hollande
visent 50% de Français:
mais les autres ?
 

Elle prévient de l'urgence pour éviter  dès aujourd'hui  l'implosion à moyen terme du système de protection sociale. Les prestations familiales et les pensions des retraités sont visées au premier chef. 

Tous les ans, au 1er avril, elles sont revalorisées au même rythme que l'inflation, afin de préserver leur pouvoir d'achat. Les magistrats financiers estiment qu'on pourrait "minorer l'indexation" en 2014 et 2015, sur le modèle de ce que les partenaires sociaux ont décidé pour les régimes complémentaires Agirc et Arrco. En revalorisant les retraites et les prestations familiales d'un point de moins que l'inflation l'an prochain, les dépenses seraient réduites "d'environ 1,5 milliard d'euros dès 2014". En reconduisant la même désindexation en 2015, l'économie annuelle atteindrait 3,8 milliards.

Les sages de la Rue Cambon préconisent d'exclure de cette mesure de rigueur le minimum vieillesse. 

La "gauche sociale" ambitionne-t-elle de créer une nouvelle pauvreté?

On pourrait aussi
moduler les revalorisations en discriminant en fonction des niveaux des pensions "afin d'épargner les retraités modestes". Les pensions les plus faibles ne seraient alors pas touchées. C'est là l'une des options examinées actuellement par le gouvernement, qui prépare une réforme des retraites pour la fin de l'été. 
Il pourrait cependant lui préférer une nouvelle hausse des prélèvements ciblant les retraités les plus riches, au risque de créer de nouveaux pauvres, à force d'empiler les taxations sur les plus "aisés" à la frange. 

Une décision similaire est en effet envisagée qui s'appliquerait aux aides au logement et économiserait 170 millions d'euros par an, calcule la Cour des comptes. 

Et pour l'assurance-chômage, elle rapporterait 165 millions.

Si la désindexation des retraites est bien à l'étude au sein du gouvernement, il est très peu probable qu'il applique une telle mesure à l'ensemble des prestations sociales. 

Pourvu que Bercy trouve assez de contribuables à tondre 
L'impact sur le pouvoir d'achat, déjà en berne, serait douloureux, d'autant que le gouvernement a déjà décidé de réduire aussi les prestations familiales des plus "aisés" en 2014.

La création de 7.000 postes dans l'Education et de 13.000 fonctionnaires par an a un coût qui n'est pas soumis à débat.

Le socialiste Patrick Mennucci excite la convoitise à Marseille

Le député Patrick Mennucci (PS) cambriolé pendant son sommeil

Le député socialiste Patrick Mennucci a été victime d'un cambriolage

dans la nuit de vendredi à samedi, pendant  son sommeil

L'élu PS, qui dormait à son domicile du 7e arrondissement, a donné l'alerte son réveil.

Victime de son idéologie et exploitation politique

Sa Citroën C4 de fonction a en outre été dérobée. 
Des cartes bancaires ont aussi disparu, a précisé le député, pour qui il s'agit d' "un vol crapuleux, point. Un cambriolage comme des dizaines de Marseillais en sont victimes", banalise-t-il.

Le candidat PS à la mairie attire les cambrioleurs

Dans la cité phocéenne, deuxième ville de France, plusieurs cambriolages de ce type ont été recensés ces derniers mois, insiste évidemment la presse, notamment dans les quartiers Sud et au préjudice de joueurs de l'OM. 
Egalement maire des 1er et 7e arrondissements de la ville et candidat aux primaires socialistes pour l'élection municipale de 2014, le député avait déjà été victime début décembre dans sa mairie de secteur du vol de son ordinateur.
VOIR et ENTENDRE la popularité du maire PS d'arrondissement: 
Victime de son idéologie 
Une enquête a été ouverte à la Sûreté départementale de Marseille.

Manuel Valls a renforcé les personnels de police mais, pas plus que dans les écoles, un supplément d'effectifs ne suffit à réduire la délinquance. 

Mais le festival qui se situe ce weekend face à sa mairie a justement attiré un surplus de population bigarée au Kiosque à musique des Réformés (1er).

Electricité: la "gauche sociale" laisse la hausse des prix s'abattre sur les foyers

Une hausse de plus pour les individuels,
malgré les prix négatifs de l’électricité

Le consommateur doit avoir un peu de mal à comprendre pourquoi les prix de l’électricité vont monter en France, alors que l’électricité se vend parfois à un prix négatif (entre -40 et -200 euros le MWh ce dimanche 16 juin 2013 soit -4 à -20 centimes le kWh) sur le marché spot à Paris.

Qui sait que, dans le prix TTC de l’électricité payé par le consommateur domestique, le coût de production du kWh ne représente que 40% du prix, le reste étant constitué par le coût d’accès aux réseaux de transport et de distribution (35%) et par des taxes (25%). De plus, l’électricité est un bien particulier qui ne se stocke pas : la quantité injectée sur le réseau doit donc en permanence être égale à la quantité consommée ce qui signifie que la demande doit être maintenue égale à l’offre. Ce sont les célèbres lois physiques de Kirschhof.
Or, l’essentiel de l’électricité produite par EDF en France est vendu sans passer par le marché de gros (spot) et environ 15% de l’électricité produite donne lieu à des échanges soumis à des négociations de prix horaires très volatiles selon que l’on est en situation de sous-production ou de surproduction. Et l’émergence des énergies renouvelables intermittentes (éolien et solaire) vient compliquer la donne: elles sont rémunérées hors marché par le système des "prix d’achat garantis" (feed-in tariffs), bien supérieurs aux prix constatés sur le marché.

Les choses se compliquent en Europe du fait de l’apparition du gaz de schiste américain. Ce gaz très bon marché chasse le charbon de la production d’électricité aux Etats-Unis et les excédents de charbon américains se vendent à bas prix en Europe. Le charbon américain chasse le gaz européen de la production d’électricité, le prix du gaz importé demeurant largement indexé sur le prix du pétrole en Europe. Du coup nos centrales à gaz ne sont plus rentables puisque les centrales à charbon sont appelées avant les centrales à gaz sur le réseau, et que ces centrales à gaz ne fonctionnent souvent que comme réserve des renouvelables.


Mais les énergies renouvelables ne sont pas les seules responsables des prix négatifs : la crise explique largement la faiblesse de la demande d’électricité,  étant toutefois entendu que l'hiver a été long cette année. Dans l'attente que la vérité des coûts, donc celle des prix, soit établie, les gouvernements jonglent avec les prix à la consommation.


“Une hausse du prix de l’électricité de 5% ne suffira pas”? estime Philippe de Ladoucette (CRE)

Le président de la Commission de Régulation de l’Energie (CRE) suggère une évolution de 9,6% du "tarif bleu" d'EDF.
"Nous constatons l’évolution des coûts commerciaux et de production d'EDF. Les tarifs doivent couvrir les coûts" détaille-t-il.



Mais pourquoi la hausse des prix ciblerait les foyers ?

Les particuliers plutôt que les entreprises. Dans ses recommandations de hausse des prix de l'électricité, pour prendre en compte
celle des coûts de production, la CRE prôna dès le 5 juin une augmentation de 9,6 % pour le tarif Bleu, celui des particuliers, contre seulement 3,8 % pour le Vert, celui des industriels. Ce choix provoqua aussitôt des cris d'orfraie du gouvernement face aux media, mais se rendit aux raisons de la CRE, un effet rattrapage : les industriels avaient subi des hausses plus importantes au cours des dernières années. Les particuliers devraient par ailleurs être sanctionnés pour leur utilisation de plus en plus importante de chauffage aux heures de pointe les mois les plus froids, au moment où elle coûte le plus cher.


Enfin, la variable d'ajustement retenue par la CRE est l'allongement de la durée de vie des centrales nucléaires de seulement dix ans (le parc des 58 réacteurs assure 75 % de la production d'électricité), de quarante à cinquante ans, alors qu'EDF estime possible un prolongement jusqu'à soixante ans.

Une fois ces dix années supplémentaires intégrées, la hausse prônée par la CRE ne serait plus que 6,8 % pour les particuliers et nulle pour les industriels.
Les gains réalisés sur l'amortissement des centrales compenseraient en effet largement, selon la CRE, les investissements nécessaires pour assurer cet allongement de la durée des installations sans qu'elle soient moins sûres. Les remplacements des équipements les plus onéreux, tels que ceux des générateurs de vapeur, interviennent en effet au terme des trente années d'exploitation.

Les Verts refusent la recherche et l'exploitaion de nos abondantes ressources en gaz de schiste.
L'écologie a un coût et le consommateur en réalisera la poids au 1er juillet et la charge  l'hiver prochain.


vendredi 28 juin 2013

Hollande refuse de l'admettre: les fonctionnaires sont sa variable d’ajustement budgétaire

Le président socialiste rejette les suggestions de la Cour des Comptes

Les fonctionnaires ne doivent pas être une "variable d’ajustement"
pour assainir les finances de la France
, a assuré le chef de l’Etat en réaction aux suggestions de la Cour des comptes.
Lors d’une conférence de presse ce vendredi après-midi à l’issue du Conseil européen de Bruxelles, le chef de l’Etat a déclaré qu’il " serait trop simple de penser qu’on peut régler le problème des finances publiques de notre pays avec la variable d’ajustement que seraient les fonctionnaires".

Dans son rapport publié jeudi, la juridiction présidée par le socialiste Didier Migaud ouvre des pistes pour trouver les 28 milliards d’économies nécessaires d’ici à 2015. Sans attendre passivement que la reprise de la croissance gagne l'Europe depuis les Etats-Unis, où certains observerait un frémissement.  
Côté dépenses, la Cour avance des propositions précises pour réaliser "l’effort particulièrement vigoureux exigé". Elle estime qu’il faut recourir à un " freinage à effet immédiat" : gel du point d’indice des fonctionnaires jusqu’en 2015, sous-indexation des prestations sociales, etc. 
La Cour ne voit pas comment éviter des mesures chocs pour la gauche : notamment la suppression de 10.000 postes de fonctionnaires, l’augmentation de 2 heures par semaine de la durée travaillée des agents publics. Les 37 heures sont un casus belli du côté syndical.

Engagement à stabiliser les effectifs

"Qu’est-ce que je demande aux fonctionnaires ? C’est de
ne pas avoir d’augmentation du point d’indice", a rappelé François Hollande qui minimise que ce sera 
la troisième année consécutive... "Cela a été déjà le cas en 2012 et en 2013. Il y aura des négociations qui vont s’ouvrir pour 2014", a-t-il souligné, sans promettre un éventuel rattrapage après cure d'amaigrissement. Selon son commentaire, "c’est un sacrifice important" qui revient à économiser près de 800 millions d’euros. "Les fonctionnaires ne sont pas exonérés de l’effort, bien au contraire", a-t-il insisté, tout en admettant -avec désinvolture- que "c’est sans doute la catégorie qui au travail a eu le moins de retour en terme de pouvoir d’achat" ces dernières années.

Hollande déshabille Pierre pour habiller Paul

Invité à prendre la mesure des ses engagements inconsidérés en faveur de l'Education et donc de dire en clair s’il envisage de réduire le nombre d’agents publics, le président de la République a réaffirmé son engagement de stabiliser les effectifs. "J’ai veillé à ce que tous les emplois qui sont créés dans l’Education nationale soient compensés par des non remplacements dans les autres administrations", a-t-il dit. 
Hollande s'aligne sur la politique de redéploiement de Nicolas Sarkozy, qui lors d'un déplacement en Lozère en juin 2011, s'était lui aussi engagé à "sanctuariser" le premier degré. Hollande minimise aujourd'hui l'économie due au non remplacement d’un fonctionnaire sur deux partant à la retraite, en vigueur sous la présidence de son prédécesseur (sauf en partie dans l'Education nationale, la justice et la police), affirmant qu'elle ne rapportait que 500 millions sur un an, mais beaucoup plus sur 37 années cumulées. Alors que la crise dure et qu'en quatre ans, entre 2008 et 2012, Sarkozy avait renoncé à pourvoir 150.000 postes de fonctionnaires partis en retraite, est-il responsable de créer 7.000 postes dans l'Education à la rentrée 2013, et 13.000 nouveaux fonctionnaires par an ?
"Il s’agirait, si on voulait trouver les moyens de réduire substantiellement le déficit, de se séparer d’une fonction publique. Je ne l’accepterai pas, les Français pas davantage ".
<br>Les Français accepteront-ils que leurs enfants après eux supportent la charge de la dette publique entretenue par la majorité présidentielle
En leur nom !

Affaire Bettencourt: la cabale politique contre Sarkozy se précise

Non-lieux requis pour Sarkozy et Woerth

Le Parquet de Bordeaux a préconisé d'abandonner la moitié des poursuites lancées par le juge Gentil  

Six non-lieux, dont l'un en faveur de l'ex-président, ainsi que de son ministre du Budget, Stéphane Courbit et Pascal Wilhem, mais à la à différence de F.-M. Banier et de P. de Maistre.Nicolas Sarkozy, six renvois devant le tribunal : dans le volet abus de faiblesse de l'affaire Bettencourt, recentrant ainsi l'affaire au point où elle en était quand le scandale a éclaté, mi-2010. Le photographe François-Marie Banier et l'ex-homme de confiance de Liliane Bettencourt Patrice de Maistre devraient faire partie en revanche des six personnes à juger, estime le Parquet.

Les non-lieux ont été requis "en l'absence de charge", écrit dans son communiqué le Parquet de Bordeaux, sans ajouter l'adjectif "suffisante" qui traditionnellement nuance cet avis. Cela concerne Nicolas Sarkozy, que la triade de juges menée par le juge Gentil avait mis en examen pour abus de faiblesse, car ils imaginèrent qu'il avait abusé de la faiblesse de Liliane Bettencourt pour se faire remettre de l'argent pendant la campagne présidentielle 2007. 

Mais, dans leur empressement partisan et bien qu'ils soient trois, les juges d'instruction ont commis une erreur dans la formulation de leur chef de mise en examen, appliquant à Sarkozy une définition de l'abus de faiblesse datant de 2009, qui ne correspond pas à celle en vigueur à l'époque des faits pour lesquels il est mis en examen, et de surcroît moins favorable que cette dernière. 
Le juge Gentil avait désigné des proches "experts" qui  considérèrent qu'elle n'avait plus tous ses facultés psychiques depuis septembre ...2006. Le Parquet s'était  très clairement ouvert de ses doutes sur l'objectivité du juge Gentil et sur le bien-fondé de leurs pseudo "indices graves ou concordants". C'était le 21 mars 2013, au moment de législatives partiellesla première s'était déroulée les 17 et 24 mars 2013 dans l'Oise.

Les termes infâmants de l'information judiciaire
Le juge Gentil et ses acolytes avaient vu des "faits d'abus de faiblesse, d'abus de confiance aggravés, d'escroqueries aggravées au préjudice de Mme Liliane Bettencourt". Au terme de cet acte, M. Nicolas Sarkozy, qui bénéficie de la présomption d'innocence - s'était vu notifier une mise en examen du chef d'abus de faiblesse commis en février 2007 et courant 2007," pendant la campagne présidentielle.

Pour Me Herzog, "la vérité triomphe"

Il juge difficile de caractériser un abus de faiblesse, qui impliquerait à la fois que Nicolas Sarkozy se soit personnellement fait remettre de l'argent par la milliardaire, et qu'il ait eu conscience de son état, qui était encore peu connu début 2007. "Quelle que soit la violence des calomnies, la vérité finit toujours par triompher, le procureur de la République de Bordeaux vient de le démontrer", a réagi Me Thierry Herzog, l'avocat de l'ancien président.

Le député UMP des Hauts-de-Seine Patrick Balkany, proche de l'ancien chef d'État, s'est déclaré "très heureux" de la nouvelle.

L'affaire se dégonfle
ex-ministre et ancien trésorier de campagne de Nicolas Sarkozy, Éric Woerth, devrait également bénéficier d'un non-lieu, selon le Parquet. C'est le cas aussi de l'avocat Pascal Wilhelm, qui avait succédé fin 2010 à M. de Maistre auprès de Mme Bettencourt, ainsi que de l'homme d'affaires Stéphane Courbit, qui a bénéficié grâce à Me Wilhelm d'un important investissement de l'héritière de L'Oréal dans ses sociétés. Le Parquet considère notamment que seul le temps dira si cet investissement a été une mauvaise affaire.

Le procureur de la République de Bordeaux, Claude Laplaud, a requis aussi le non-lieu pour un notaire, Patrice Bonduelle, qui avait contribué à rédiger un testament de Mme Bettencourt en 2011, et pour l'infirmier de la milliardaire Alain Thurin, couché sur ce testament à hauteur de 10 millions d'euros, sans qu'il ait forcément été au courant. 

En revanche, outre M. Banier, dont le renvoi est demandé pour abus de faiblesse et blanchiment d'abus de faiblesse, son compagnon Martin d'Orgeval, pour les mêmes chefs, et recel d'abus de faiblesse, et M. de Maistre, pour abus de faiblesse et blanchiment de fraude fiscale, trois autres renvois sont demandés. Celui de Carlos Cassina Vejarano, qui gérait l'île des Bettencourt aux Seychelles (pour abus de faiblesse et abus de confiance aggravé par la particulière vulnérabilité de la victime), du notaire Jean-Michel Normand (pour complicité d'abus de faiblesse) et de l'avocat fiscaliste Fabrice Goguel (pour blanchiment de fraude fiscale).

Audience sur les nullités mardi

Le Parquet recentre ainsi l'affaire sur les faits initialement dénoncés par la fille de la milliardaire, Françoise, qui visait particulièrement M. Banier, dans une plainte de fin 2007 : des abus commis au détriment de Mme Bettencourt par son proche entourage dans les années précédant l'éclatement du scandale en juin 2010, suite à la publication de conversations enregistrées dans le salon de la milliardaire par son majordome.

Après ces réquisitions,
les trois juges d'instruction, Jean-Michel Gentil, Cécile Ramonatxo et Valérie Noël, auront le dernier mot sur le sort des mis en examen, à moins d'un appel du Parquet, qui renverrait l'affaire devant la Cour d'Appel. 
Les juges devront aussi attendre le résultat de l'audience de mardi devant la chambre de l'instruction de la Cour d'Appel, au cours de laquelle les avocats s'emploieront à faire annuler l'expertise psychiatrique douteuse de Mme Bettencourt réalisée en juin 2011, et cause de quasiment toutes ces mises en examen.
 


Hollande verrait bien les fonctionnaires passer à 37 heures

Variable d'ajustement, oui ou non ?


La seule poursuite en 2014 et 2015 du gel du point d'indice "ne suffira pas" 
Qui aime bien, chatie bien, n'est-ce pas ?
L'exécutif s'est fixé pour objectif de limiter à 300 millions d'euros par an la hausse de la masse salariale de l'Etat. Mais les idéologues socialistes se refusent à prendre les mesures qui s'imposent. La Cour des Comptes  met le pouvoir en garde. N'en déplaise à sa gauche doctrinaire et aux syndicats, il faudrait donc réduire la voilure aussi sur d'autres déterminants structurels de l'évolution de la masse salariale. 

La Cour se montre favorable à une réduction des mesures catégorielles, notamment en les réservant aux services produisant de réels efforts de productivité. 
Autre piste avancée : réduire le rythme des promotions automatiques à l'ancienneté (le GVT), vecteur le plus dynamique de la hausse tendancielle de la masse salariale. Mais la Cour de prévenir : l'Etat, pour ne pas se priver des principaux leviers de sa gestion des ressources humaines, ne devrait pas concentrer tous ses efforts sur ces deux mesures. 
Elle préconise donc aussi de renoncer à la promesse de stabiliser les effectifs globaux, d'autant que "des marges de manoeuvre existent" encore. La Cour recommande de supprimer 10.000 postes par an, sans épargner de ministère, en ne remplaçant pas un départ à la retraite sur six (contre un sur deux sous Sarkozy). Cela permettrait, calcule-t-elle, de tenir les objectifs budgétaires tout en allouant 350 millions d'euros aux mesures catégorielles ou, autre option, de relever de 0,5 % le point d'indice

Mais le prix à payer pour les agents irait en réalité au-delà

Pour
"limiter les effets d'une réduction des effectifs sur la quantité et la qualité des services publics", le rapport préconise d'augmenter de deux heures la durée de travail hebdomadaire des agents de l'Etat, qui passeraient ainsi aux 37 heures
Le rapport pointe en outre que cette orientation "pourrait être explorée" aussi pour les agents des collectivités, de la Sécurité sociale et des établissements publics administratifs rattachés (hôpitaux, universités, agences).

La rentrée risque d'être chaude...

jeudi 27 juin 2013

Les "veilleurs debout" zappés par les media

Les "veilleurs debout" dérangent la gauche:
la majorité fabrique des manifestants de droite

Le Veilleur Debout est un résistant silencieux 
dressé contre l'injustice et le mensonge des gouvernements.
Il dénonce les lois qui détruisent l'Homme et la Civilisation.


Le dimanche 23 juin, à l’issue des manifestations de soutien à Nicolas, les abus des forces de l’ordre ont soufflé sur les braises de la Résistance française : gazage et matraquage sans sommation en tout genre, Police Politique pour tous !


Merci donc pour ces gardés à vue, car il faut l’avouer, nous manquions cruellement d’actualité… Fort heureusement, les suppôts de Valls ont volé à notre secours pour nous permettre de (re)bondir sur eux !
N’ayons pas peur des mots : nos dirigeants se donnent beaucoup de mal pour que La France devienne lentement mais sûrement la honte des droits de l’homme, le berceau du néo-communisme, la larve du totalitarisme.
Face à ces récents événements aux relents marxistes s’est levé le dernier-né des anti, la Résistance réinventée, la Révolte au cœur d’Or : Les Veilleurs debout.

Le veilleur debout – cet anonyme insolent et silencieux – irrite fortement notre gouvernement puisqu’il n’enfreint aucune loi mais qu’il fait paradoxalement grand bruit. Et ce n’est pas pour nous déplaire !
L’inépuisable mutation des actions " anti mariage gay" exaspère par son caractère spontané et donc insaisissable. Il faut les comprendre, il était tellement plus facile au commencement de La Manif Pour Tous, unique mouvement à l’époque, de ne surveiller qu’une seule personne – Frigide Barjot, en l’occurrence – pour connaître tous les faits et gestes de cette vilaine bande d’« homophobes réactionnaires ».

Des centaines de Français veillent deboutdepuis presque une semaine, et ce partout en France, face à n’importe quel bâtiment représentant un symbole d’autorité (et face à la police de Valls).

Veiller debout ? Un truc de ouf, mais pas si fou. Lire, manger, fumer, prier ou réviser, vous êtes libres d’occuper votre veille comme bon vous semble, tant que vous restez silencieux et debout sans aucun signe de ralliement apparent. C'est de la résistance passive.

C’est sans un mot que les gens se relaient jour et nuit, opinant du chef dans votre direction à leur arrivée ou laissant quelques victuailles pour les suivants à leur départ… De temps en temps, un doublet de klaxon retentit, suivi d’une clameur solitaire et passante : "Bravo les Veilleurs ! On ne lâche rien !"

"Relatée de la sorte, l’idée paraît saugrenue et bien inutile, mais pour m’être déjà jointe à eux pendant une heure et demie, je peux vous assurer qu’il se passe quelque chose de très fort et d’inexplicable. Interloquée, une grande majorité de passants demande ce qui se passe, et pas un véhicule ne croise devant le Palais de Justice sans ralentir. C’est ahurissant, grisant, puissant !", témoigne une mère de famille.

Palais de Justice d'Angers
L’atmosphère qui règne au pied de ces monuments est surréaliste. Des dialogues apaisés naissent aux abords des marches, des magistrats fulminent… Il règne comme une ambiance de temps suspendu. Ce nouveau concept reste du jamais vu dans notre Histoire de France, sûrement le meilleur mouvement jamais entrepris, car il ne laisse personne indifférent.
C'est ça le changement apporté par Hollande! Pas même le veilleur debout qui, seul avec lui-même, paraît engager un réel face à face avec l’Institution choisie : "Méfie-toi, géant de pierre, nous veillons pour le moment, mais si tu dépasses les bornes, nous avancerons, et ce Palais, nous l’envahirons… A l’instar des paroles de Camus : plutôt mourir debout que de vivre à genoux."

Un Veilleur Debout devant
la mairie PS de Chalon sur Saône
Car telle est bien la devise de ces sentinelles d’un nouveau genre. 


Le combat s’est élargi, et leur courage aussi.




Le Veilleur Debout s'inscrit dans une démarche personnelle,
veille seul ou accompagné, 
mais son initiative est toujours spontanée



Au nom de la liberté, je vous ordonne de continuer.