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vendredi 11 janvier 2013

Les lois de la nature s'imposent au mariage

Préservons notre avenir


Faisons mieux qu'en novembre 2012

Entre 70.000 et 200.000 manifestants ont défilé la première fois à Paris pour protester contre l'ouverture du mariage et de l'adoption aux couples homosexuels.

Compte-rendu du Figaro (Novembre 2012)

Dans la capitale, la "Manif pour tous", premier grand défilé contre le projet de mariage gay, a gagné le pari de la mobilisation. Les organisateurs annoncent [alors] plus de 200.000 manifestants à Paris - 70.000 selon les calculs de la Préfecture de police - et en revendiquent plus de 500.000 dans toute la France où une petite dizaine de rassemblements étaient organisés dans d'autres grandes villes.

Plusieurs dizaines de milliers de personnes se sont rassemblées samedi, en début d'après-midi, place Denfert-Rochereau, ballons bleus, blancs ou roses à la main, pour protester contre le projet de loi du gouvernement. Afin d'éviter toute dérive, la plupart des pancartes du défilé ont été réalisées par les principaux organisateurs de la manifestation. On pouvait y lire des slogans tels que «Tous nés d'un homme et d'une femme» ou «papa + maman, y a pas mieux pour un enfant».
De rose vêtue, la parodiste Frigide Barjot, autoproclamée «catho-déjantée» et coorganisatrice de l'événement, a fait passer un message pacifique avant le départ de la cohorte et un message d'amour aux homosexuels. Cette «manifestation pour tous», se veut apolitique, «transreligieuse», mais aussi «contre l'homophobie», a-t-elle martelé avant que son goût de la provocation ne reprenne le dessus. «Nous sommes nés d'un homme et d'une femme, un enfant, c'est le résultat d'un orgasme d'un homme et d'une femme», a interpellé la cofondatrice du groupe Jalons, déplorant une transformation du Code civil.
Aux avant-postes du cortège, une voiture décapotable transportait un couple fictif de jeunes mariés saluant la foule, elle en robe blanche, lui en costume. Un clin d'œil à la tradition défendue par les opposants au texte adopté il y a dix jours en Conseil des ministres.

Craintes [pour l'humanité: pollution et "mariage" pour tous]

En première ligne, politiques et élus, écharpes tricolores en bandoulière, étaient venus afficher leur opposition au texte. Parmi eux, Gérard Larcher, l'ancien président du Sénat à la tête du comité de soutien de François Fillon et Claude Goasguen, présent pour représenter Jean-François Copé à quelques heures du scrutin pour la présidence de l'UMPDans la foule, quelques religieux se mêlaient également aux simples citoyens. 

Mais
le gros des troupes était composé de familles, venues avec poussette, et de grands-parents. «Avec ce projet, on joue aux apprentis sorciers, se désolait Vincent, un manifestant de 33 ans. On écoute les adultes mais on oublie de prendre en compte le point de vue des enfants». Laurent, médecin quinquagénaire, venu avec ses deux petits garçons, dénonçait pour sa part «l'hypocrisie d'une loi qui fait croire qu'un enfant peut être issu de deux personnes de même sexe». «Le projet risque d'évoluer encore, craint-il également. Si ma mémoire est bonne, le PS promettait que le mariage gay ne se profilait pas au moment du vote du pacs».
Alix, Antoinette et Cassandre, âgées de 15 à 17 ans, lycéennes à la Légion d'honneur, scandaient pour leur part que «pour les enfants, c'est mieux d'avoir un père et une mère». Diane, grand-mère de 73 ans, n'avait manifesté qu'une seule fois dans sa vie, pour l'école libre. Elle s'est déplacée car elle craint pour l'avenir. «Dans trois générations, on risque d'avoir du mal à comprendre qui sont les grands-parents d'un enfant, glissait la vieille dame. Rien n'empêche les homosexuels de s'aimer mais la filiation, c'est autre chose».

Egalité des droits
et respect de l'enfant ?



Quand, en termes très crus,
un enfant-sandwich est instrumentalisé,
sous les rires environnants:
ça aussi, ça existe...

Sur le bord du trottoir du boulevard Raspail, Laura, 24 ans, avait répondu pour sa part à l'appel d'associations LGBT (Lesbiennes, Gays, Bi et Trans) avec des amies et leur fils. «Nous ne venons pas pour nous battre avec les opposants au projet de loi mais pour leur montrer que les familles homoparentales existent déjà. Nous sommes là pour défendre nos droits». En milieu d'après-midi, le défilé parisien semblait avant tout animé par une ambiance festive.

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