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LA &nbsp LIBERTE &nbsp D' EXPRESSION

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samedi 31 mars 2012

Présidentielle: la morale politique n'est pas au programme de la gauche


L'intox des candidats de la gauche est un manque de respect du peuple

Les mensonges des équipes  Hollande et Mélenchon pervertissent le débat

L'accélération de la campagne à gauche, c'est le passage du culot au mépris

La violence peut être intellectuelle et la campagne présidentielle, qui a déjà dérapé dans les insultes de hall d'immeuble, passe à la délinquance en col blanc, voire rose ou rouge.

Dans l'opposition, le débat vire en effet au pugilat de chiffres erronnés. Jean-Luc Mélenchon affirme que François Hollande et Eva Joly sont d’accord pour maintenir tous les réacteurs nucléaires, sauf un. Pierre Moscovici déclare que le taux de chômage des jeunes en France est de 25%, le plus haut d’Europe.

Approximations ou contre-vérités ? Réponses:
L’accord entre les Verts et le PS sur le nucléaire

Avec une forte progression dans les sondages et des meetings à succès, Jean-Luc Mélenchon mord en ce moment sur plusieurs électorats, dont celui du PS et des Verts.
Interrogé jeudi matin sur France Info, il affirme : "Pour un écologiste, il est plus facile de voter pour moi que pour François Hollande ou Eva Joly parce que, eux, sont déjà d’accord pour maintenir tous les réacteurs nucléaires sauf un".

Faux !

L’accord signé entre Europe Ecologie-Les Verts et le Parti socialiste en novembre dernier prévoit de réduire la part du nucléaire dans la production d’électricité de 75% actuellement à 50% en 2025, ce qui comprend la fermeture d’ici cette date de 24 réacteurs nucléaires, à commencer par l’arrêt immédiat de la centrale de Fessenheim.
En fait, le machiavélique candidat des communistes du Front de gauche joue sur les mots. Pour lui, comme les 24 réacteurs fermeront de manière étalée dans le temps, il dit que François Hollande et Eva Joly sont "d'accord pour tous (les) maintenir". Et comme PS et Verts prévoient de fermer immédiatement une seule centrale (Fessenheim), il dit "sauf un". A ce sujet d’ailleurs, Jean-Luc Mélenchon devrait dire "sauf deux" car il y a deux réacteurs nucléaires dans la centrale de Fessenheim...

  2. Chômage des jeunes

Alors que le chômage a augmenté de 0,2% en février, le directeur de campagne de François Hollande, Pierre Moscovici, attaque le gouvernement sur le chômage des jeunes. "Nous avons retrouvé le taux de chômage des jeunes le plus élevé depuis 1997 : 25%". Avant d'assurer avec aplomb que la France a le taux de chômage des jeunes le plus élevé en Europe.

Faux, vrai et faux

Faux pour 25%. Ce chiffre est exagéré.
Le dernier chiffre disponible sur le chômage des 16-24 ans est celui de l’INSEE pour le 4eme trimestre 2011 : il est de 22,4%.
Vrai pour le niveau comparable à celui de 1997. Cette année là, le taux de chômage des jeunes était au mieux de 22,4%, au pire de 23,3%.

Enfin, faux pour le chômage français le plus élevé de l’Union Européenne.
Pierre Moscovici "oublie" que les taux les plus élevés sont en Grèce (49,9%), en Espagne (48,6%) ou au Portugal (35,4%), d’après les statistiques Eurostat du 4eme trimestre 2011.
L’Allemagne était elle à 9,1% au 3eme trimestre 2011, mais le mode de calcul doit être précisé.
La moyenne européenne était à 21,2%.

Ré-ECOUTER pour l'explication sur la nécessaire distinction entre la notion de taux de chômage qui a peu de sens et la réalité de la part des jeunes au chômage:







Le trotskiste Moscovici noie le poisson et occulte donc que le chômage réél des jeunes Français s'élève en fait à 8,3% contre 9,3% en moyenne européenne, et 4,8% en Allemagne, mais 19,7% en Espagne.
Soit ils ne connaissent pas leurs dossiers, soit ils mentent au peuple dont ils se réclament et disent proches et respectueux, mais si la vérité de leur parti-pris ne trompe personne, celle de leur esbroufe, de leurs estimations à la louche et de leur intox est moins apparente.

Le mérite de France Info aura été de rétablir la vérité et de mettre au jour leurs escroqueries sur personnes en situation de faiblesse.
Mélenchon et Moscovici pratiquent le vol de votes à l'arraché.

Hollande fait son Mélenchon de Mayotte et à La Réunion

Le candidat Hollande promet d'être un petit chef

Hollande brocarde Sarkozy, "chef de tout et responsable de rien"

F. Hollande zappe les Français pour s'adresser à Sarkozy

"Moi, je veux être chef de l'Etat, j'espère qu'il l'a bien compris", a lancé le député de Corrèze à l'adresse du président-candidat dont chaque proposition, déplacement et chaque mot le hante.

Nicolas Sarkozy avait en effet souligné vendredi le travers rédhibitoire du socialiste François Hollande qui refuse d'assumer la fonction de "chef" de parti lorsqu'il est Premier secrétaire, mais brigue l'Elysée. Le président-sortant qui a fait face à quatre crises sans précédents, a mis ainsi en doute les capacités de son concurrent à assumer la fonction de président de la République, à laquelle il est candidat de substitution à Dominique Strauss-Kahn.
"Le président sortant a dit qu'il était un chef, il a confondu chef de l'Etat, chef de la majorité, chef de parti, parfois même chef d'entreprise", a ironisé le député de Corrèze devant la presse, à son arrivée à Mayotte.
Tout en nuance, son directeur de la communication de Hollande, Manuel Valls, est allé jusqu'à estimer publiquement que Nicolas Sarkozy n'a "pas été un chef" et qu'il avait été "mauvais".

Hollande candidat "normal" n'aspire qu'à être un petit chef
"A un moment il faut savoir de quoi on veut s'occuper. Être président de la République, c'est être le chef de l'Etat. Si j'accède à cette responsabilité, je ne serai pas en même temps chef de majorité, c'est le Premier ministre; chef du parti, ce n'est pas le rôle du président, et pas non plus chef de tout pour en plus n'être responsable de rien."

Hollande exacerbe les différences etniques 
"Je ne regarde pas votre apparence, mais votre appartenance à la République (...) vous êtes la France et vous l'êtes pleinement", a lancé le démagogue à la foule bigarrée de Mamoudzo, déclenchant l'enthousisame de certains, mais aussi un curieux malaise chez d'autres.

Les Mahorais avaient voté à plus de 63% pour Ségolène Royal en 2007...
Mais, déjà venu en 2007, cet amateur de la facilité se vante d'avoir fait le déplacement en terrain conquis !
"Je préférais venir devant vous plutôt que d'adresser un entretien à la presse comme le candidat sortant."
"Aidez-vous ! Choisissez votre destin ! Vous manifestez, je vous comprends, mais si vous voulez traduire votre colère en actes, alors votez !", a exhorté en conclusion F. Hollande, qui devait quitter Mayotte vers 15h30 (locales) pour la Réunion où il restera jusqu'à dimanche soir.



Hollande "ne regarde pas les apparences",
mais tout de même,
il n'a pas l'air à la fête à Mayotte: la promiscuité ?






A La Réunion, Hollande dénonce "cinq ans d'abandon de l'Etat"


Poursuivant sa tournée, François Hollande  s'en est allé à La Réunion pour encore leur parler de Nicolas Sarkozy à qui il s'en est encore pris de loin,  à 10.000 km de Paris.

A Saint-Denis-de-La Réunion,  où il a tenu un meeting samedi soir au Parc des expositions, F.Hollande a de nouveau brossé la caricature d'un président-candidat qui n'a pas tenu ses promesses.
"Son imagination est sans limite, ses capacités d'improvisation insoupçonnées. Il vous promet de grands pâturages", a lancé le député de Corrèze, devant quelque 5.000 personnes, voire même 8.000, selon les organisateurs...

Selon son habitude, il fait parler le Président sortant: "Il va dire aux
Réunionnais 'Aidez moi'. Eh bien oui, Réunionnais, aidez-le à partir ! Il est temps Réunionnais, aidez-vous à préparer votre avenir différemment, aidez-vous à changer !", a ironisé Hollande, à la manière de Stéphane Guillon, en allusion aux appels de Nicolas Sarkozy à la fin de ses meetings, puisque l'opposition n'a jamais rien su faire pour la France que de lui mettre des batons dans les roues.
Il reste neuf heures tous les cinq ans à Mayotte, 101e département français.
Cette fois, le candidat socialiste se sera plu à tacler le chef de l'Etat sans le nommer, "le grand prometteur avec de petits actes, de petits résultats", lui reprochant d'"utiliser la peur de tout: du changement, de l'autre, de l'étranger".

Limité, le caricaturiste Hollande ne se renouvelle pas

"Pourquoi ce qu'il promet aujourd'hui, il ne l'a pas fait hier ?", s'est-il interrogé pour la énième fois.
"Ce serait un comble que le président sortant ne soit pas jugé sur son échec, son incohérence, son incapacité à donner une direction, une espérance", s'est encore agacé Hollande.
Hollande promet d'accroitre la dette publique

"Nous allons accélérer le rythme vers l'égalité", a-t-il promis, ovationné, avant de dérouler des mesures pour cette petite île de l'Océan indien: construire 600 classes durant le quinquennat, augmenter le RSA, actuellement à 25% de celui de métropole, pour le porter à "50% à la fin du quinquennat". "Ce sera dès 2013", a précisé son entourage, construire "33.000 logements d'ici 2017".

Hollande rase gratis

"Ce sentiment d'être abandonné n'existera plus si vous en décidez", a négocié Hollande. "Le candidat sortant dit +aidez moi+ mais quand on est candidat sortant on ne demande pas à être aidé, on aide la République, on aide la France !"
F. Hollande doit poursuivre sa visite à La Réunion dimanche, avant de s'envoler dans la soirée. Laissant derrière lui d'autres promesses de désillusions  et encore des dépenses. Sans précisions sur leur financement...

4 prédicateurs islamistes interdits d'entrée sur le territoire


Coup d'arrêt à la subversion islamiste


La France, terre de mission islamique ?

Ambiguïté de Slate qui suggère que Sarkozy est contre l'islam quand il bloque ses prédicateurs radicaux aux frontières: cf. doc ci-contre 
La photo lève-t-elle le doute ?

Ce site écrit: " Le prêcheur sunnite Youssef al-Qaradawi, un célèbre "télévangéliste" musulman de la chaîne Al Jazeera, ne sera pas autorisé à entrer sur le territoire français pour participer à une rencontre au Bourget, a annoncé ce lundi matin [26 mars] Nicolas Sarkozy.
"J'ai indiqué que ne seraient pas les bienvenus sur le territoire de la République un certain nombre de gens qui avaient été invités (...) et qui tiennent ou voulaient tenir des discours qui ne sont pas compatibles avec l'idéal républicain."
Conséquence directe de l'affaire Merah, cette interdiction a été demandée samedi 24 mars par le FN et par Manuel Valls (PS). Ce dernier écrivant dans un communiqué que le cheikh était "connu pour ses fréquents propos antisémites".

Un autre dignitaire religieux, l'Egyptien Mahmoud al-Masri, (photo ci-contre) est également concerné par la controverse [alors qu'un certain consensus semble établi], sans qu'on sache pour le moment si les autorités étendront l'interdiction du territoire à ce dernier.
Al-Qaradawi et al-Masri étaient invités par l'Union des organisations islamiques de France (UOIF), à l'occassion de la vingt-neuvième rencontre annuelle des musulmans de France, qui se tiendra le 6 avril au Bourget."

 Démocratique, la France n'a pas les moyens d'une dictature

Quatre prédicateurs musulmans ont été interdits d'entrée sur le territoire français, a annoncé aujourd'hui un communiqué conjoint des ministères de l'Intérieur et des Affaires étrangères.
"A la demande du président de la République, Nicolas Sarkozy, le gouvernement a décidé d'interdire l'entrée sur le territoire français de quatre personnalités étrangères invitées au congrès de l'Union des Organisations Islamiques de France (UOIF, proche des Frères musulmans) qui se tiendra au Bourget du 6 au 9 avril 2012", selon le communiqué.

Ces quatre noms s'ajoutent à ceux des religieux Youssef al-Qaradaoui (sunnite déchu de la nationalité égyptienne, émigré naturalisé au Qatar, membre de la confrérie des frères musulmans ainsi que du Conseil Européen (?) pour la Recherche et la Fatwa, ci-contre) et Mahmoud Al Masri (prédicateur égyptien) qui "ont, quant à eux, renoncé à venir", alors qu'ils sont aussi invités au congrès, selon les ministères qui regrettent par ailleurs l'invitation par l'UOIF de l'intellectuel suisse Tariq Ramadan.


L'internationale islamiste profite des démocraties européennes

Mahmoud al-Masri déclara le 20 septembre 2010 sur Al-Nas: "Ces chiites sont les créatures les plus infidèles qu'Allah ait créées. Je ne veux pas user d'un langage abusif, mais ces gens maudissent les Compagnons du Prophète jour et nuit."Ses prêches sont des incitations à la haine et à la mort: "Allah, envoie aux chiites des tremblements de terre destructeurs et des volcans en feu ! Allah, lâche les chiites contre les juifs et les juifs contre les chiites !"

Youssef Qaradaoui (ci-contre) apporta son soutien au Hamas en 2004 et justifia le recours aux attentats suicides en Israël. Au sujet des sionistes israéliens, il dit: "La seule chose que j'espère, au crépuscule de ma vie, c'est que Allah me donne l'opportunité d'aller au pays du djihad et de la résistance, ceci meme sur un fauteuil roulant. je tuerai les ennemis d'Allah, les juifs", mais Allah est un dieu d'amour...

Ce Qatarie s'est déclaré hostile à la loi française contre le port de signes religieux ostentatoires.
Et au cours d'un meeting au Bourget, il incita les citoyens français musulmans à ne pas voter pour le candidat d'un parti qui aurait soutenu la loi française contre le port du voile islamique à l'école.
Intervenant sur la chaîne Al-Jazira le 30 janvier 2009, al-Qaradâwî tient ces propos : " Tout au long de l'histoire, Allah a imposé aux [Juifs] des personnes qui les puniraient de leur corruption. Le dernier châtiment a été administré par Hitler. Avec tout ce qu'il leur a fait - et bien qu'ils [les Juifs] aient exagéré les faits -, il a réussi à les remettre à leur place. C'était un châtiment divin. Si Allah veut, la prochaine fois, ce sera par la main des musulmans."


Petite leçon d'un élu Suisse au candidat du Front

Quand l'incendiaire Mélenchon se fait allumer par un parlementaire Suisse

Fathi Derder fustige le candidat qui parle haut sans savoir

Cher Jean-Luc,

Je vous ai entendu lundi sur Europe 1: vous plaignez les Suisses !

Vous nous plaignez d'avoir refusé deux semaines de vacances supplémentaires. Ainsi, nous aurions été intimidés par nos méchants patrons. Vous précisez même: "Je comprends parfaitement que le patronat suisse utilise tous les arguments, dont la peur et l'insulte, contre les travailleurs". Je ne doute pas que vous le compreniez: la peur et l'insulte, c'est votre truc. Mais bon. Restons concentré sur le fond de votre propos.

Vous dites comprendre les patrons. En fait, vous ne comprenez rien du tout, une fois de plus. Il est vrai que nous avons refusé ce week-end l'initiative "six semaines de vacances pour tous".
Pour le reste, une ou deux précisions s'imposent.
La première: une partie de la gauche était opposée à l'initiative.
Quant aux patrons, loin de la peur et de l'insulte, ils ont agi avec responsabilité. Une responsabilité citoyenne. Un concept qui vous échappe peut-être.

Ce que les Suisses ont compris, eux, c'est que plus de vacances, c'est plus d'heures sup.
Ce que les Suisses ont compris aussi, mon cher Jean-Luc, c'est que le patron est le partenaire de l'employé. Nous appelons cela la paix du travail. A la grève systématique, nous privilégions le dialogue, le partenariat social. De vraies négociations branche par branche, entre gens bien élevés, sans peurs, ni insultes. Sans méthodes de voyous.

Conséquence: notre marché du travail est souple, flexible et redoutablement efficace. Sans chômage, ou presque.
Le choix du peuple suisse correspond à sa maturité politique.
La démocratie directe implique un grand sens des responsabilités.
Il ne suffit pas de balancer des slogans en chantant Ferrat. Il faut penser aux conséquences, aussi. D'ailleurs, le résultat de ce week-end n'est pas serré: l'initiative pour plus de vacances s'est naufragée dans les urnes, faisant l'unanimité des cantons contre elle.
En Suisse centrale, l'objet a été littéralement balayé, rejeté par plus de 80% des votants.  Avouez que ça fait beaucoup de Suisses tétanisés par le patronat!
Et la Suisse romande ne fait pas exception, bien que proche de vous. Certains disent même que la proximité de la France a joué contre l'initiative: pour le patron des patrons suisses, "le modèle français a fait figure de repoussoir". Amusant.

[Modèle français, repoussoir] Comme toute la campagne en cours chez vous.

J'entendais l'autre jour Philippe Poutou à la radio. Il est marrant, lui. Il parlait de vous (entre autres). L'homme du Nouveau parti anticapitaliste [NPA, trotskiste] y dénonçait notamment les professionnels de la politique qui "ne connaissent rien au monde du travail" (comme vous). S'en est suivi une apologie du candidat salarié (comme lui).

L'homme du combat contre le capitalisme n'en finissait plus de valoriser le salarié. Sans se rendre compte, visiblement, que le salarié n'existe pas sans "salariant". En français, son patron. Le capitaliste qu'il aime tant détester.

D'abord je riais, amusé. Puis je me suis rendu compte que j'étais d'accord avec Poutou sur un point: celui qui vous concerne.
Il y a quelque chose de bizarre à entendre ces pros de la politique qui ne connaissent pas la réalité du monde du travail... mais qui en parlent quand même !

D'abord ça fait bizarre. Et puis, quand ils se mettent à critiquer des citoyens travailleurs responsables, ça devient carrément surréaliste.

Je ne sais pas ce que vous en pensez, mon cher Jean-Luc, vous n'en avez pas parlé à Europe 1.
Vous avez préféré poursuivre sur la voie de l'insulte et de la peur, en qualifiant la Suisse de "coffre-fort de tous les voyous de la terre".
Ah! Nouvelle erreur, mon cher Jean-Luc: la Suisse n'est pas un coffre-fort, la Suisse est un pays de travailleurs dont vous devriez vous inspirer.
En commençant par vous mettre au travail vous-même, au lieu de gloser sur les vacances des autres, du haut de votre perchoir de rentier de la politique.

Non, donc, la Suisse n'est pas un coffre-fort.
D'une part - peut-être cela vous a-t-il échappé - notre pays renonce actuellement au secret bancaire.
Mais surtout, l'argent qui va bientôt inonder nos coffres ne sera pas celui de voyous, mais d'honnêtes travailleurs français dont l'Etat souhaite confisquer l'intégralité des revenus, ou presque.
Pour financer, notamment, une partie de la campagne qui vous permet de nous assommer publiquement de contre-vérités.

C'est à se demander qui est le voyou: le travailleur, ou le politique qui vit de l'argent du travailleur?

Dans l'attente impatiente de vous réentendre parler de la Suisse, je vous adresse, cher Jean-Luc, mes plus laborieux messages.

Fathi Derder 
Fathi Derder est parlementaire suisse, membre du parti libéral radical et journaliste.
  

vendredi 30 mars 2012

Enquête sur Vallini (PS), prétendant au maroquin de la Justice de Hollande


La  cinglante réplique de l'UMP au culot d'André Vallini (PS)

La mauvaise foi mensongère du Mr Justice du PS ne passe pas


A. Vallini voudrait ignorer 5 années de réformes par la majorité présidentielle qu'il accuse d'avoir porté atteinte à l'indépendance de la Justice.

Le PS découvre que la majorité parlementaire en campagne riposte désormais 

Il a pris le risque de dénoncer vendredi le " culot " de Nicolas Sarkozy en matière de justice.
Mais l'élu socialiste de l'Isère doit avoir une noix AOC de Grenoble en guise de cervelle, car, ironie du calendrier, le Monsieur Justice de François Hollande fait actuellement l’objet d’une enquête pour " harcèlement moral et discrimination par l’âge " de ses collaboratrices. Rien d'étonnant de la part d'un bellâtre plus soucieux de son apparence que de l'éthique dans le milieu judiciaire.

Le postulant au portefeuille de la Justice, André Vallini, chevalier blanc de la justice française entré dans la lumière en dénonçant le scandale d’Outreau, éveille depuis plusieurs semaines la curiosité de certains media en raison justement de ses démêlés judiciaires avec l’une de ses anciennes employées qui accuse le président du Conseil général de l’Isère de l’avoir " placardisée " au motif de son âge (et de ses bourrelets ?), pour se rapprocher d'une autre collaboratrice… de trente ans sa cadette.

L'impudeur d'André Vallini qui se pense aussi irrésistible qu'intouchable

Le PS en campagne se croit autorisé à toutes les injustices

En s'en prenant au soi-disant " culot " de Nicolas Sarkozy en matière judiciaire, l'impudent socialiste, qui  a des visions d' "atteintes" à l'indépendance de la Justice,  a tendu à l’UMP le bâton pour se faire battre.

Dans la forme d'abord : " Étant lui-même sous le coup d’une procédure pour "harcèlement, licenciement abusif, discrimination par l’âge", et même s’il est bien sûr présumé innocent, Monsieur Vallini pourrait, à tout le moins, faire preuve d’une plus grande retenue et garder un peu de pudeur ", indique Camille Bedin, jeune secrétaire nationale de l’UMP, par communiqué. Mais la décence n'est pas une vertu cardinale du PS depuis dix ans que les Français refusent aux socialistes l'accès au pouvoir exécutif central.
De discrimination par l’âge, notre Garde des Sceaux putatif n’en a certes pas fait, lorsqu’il s’est agi de recruter une attachée de presse, Virginie Dechenaud,  jeune femme de 25 ans dont la principale expérience professionnelle avait été d’être élue Miss Rhone-Alpes 2009 et première dauphine de Miss France 2010.

Sur le fond, mais peut-être Vallini était-il  dévoué corps et âme (?) depuis 5 ans à sa jeune équipe pour s'en rendre compte, Nicolas Sarkozy a mis en oeuvre bien plus de réformes sur l'indépendance de la justice et l'avancée des libertés publiques que ses prédécesseurs.  

Comme le souligne pour sa part Jean-Paul Garraud, secrétaire national de l'UMP à la Justice :
"Qui a réformé le conseil supérieur de la magistrature [CSM] dans sa composition, sa saisine, sa présidence ? C'est Nicolas Sarkozy qui l'a voulu et qui, de ce fait, ne préside plus l'instance suprême de la magistrature.

Qui a fait que les propositions de nomination des Procureurs Généraux passent par cette instance ? C'est également Nicolas Sarkozy.

Qui a fait que n'importe quel citoyen puisse saisir le Conseil constitutionnel à l'occasion d'un litige ? C'est toujours Nicolas Sarkozy.

Qui a étendu les possibilités pour nos concitoyens de devenir jurés et de participer à l'œuvre de Justice ? C'est encore et toujours Nicolas Sarkozy?"


Vallini, président  (à gauche) de la commission parlementaire
d'audition du juge Burgaud (2007)





Stop à l'agit-prop socialiste

L'équipe du candidat "normal" compte-elle accéder au pouvoir par le mensonge ?
N'est-il donc pas possible d'obtenir du PS qu'il envisage un débat serein et respectueux, le temps d'une campagne, et singulièrement sur ce thème majeur de la Justice et des libertés publiques ?

Ou le PS a-t-il décidé d'enterrer "république du respect" ? 

Le site de Richard Mallié victime d'une cyber-attaque


Les représailles se multiplient contre la blogosphère de la majorité

L'élu UMP, Richard Mallié, informe:

"Mes sites internet ont subi une énorme cyber-attaque cette nuit, ouvertement signée par des activistes turcs "Al Turks Team". Toute ma structure internet est paralysée.
C'est mon action pour la suppression des crédits de pré-adhésion de la Turquie à l'Union Européenne et mon engagement de toujours aux cotés de la communauté arménienne qui sont évidemment visés.
Vous êtes des milliers à avoir répondu à ma grande pétition nationale sur internet contre l'adhésion de la Turquie. Non à la Turquie en Europe !
Oui, un horrible génocide à été perpétré contre le peuple Arménien en 1915 ! Je suis un député de la République Française, je porte l'écharpe tricolore depuis 25 ans par la volonté du Peuple. Qu'on se le dise, jusqu'en Turquie : ON NE ME FERA PAS TAIRE, JAMAIS
!

Vous voulez l'aider ? Faites le savoir aux démocrates autour de vous.
Merci pour lui, comme pour nous tous.

Montebourg craint les retours de manivelle à "l'agressivité " de Mélenchon


"L'agressivité" du candidat Jean-Luc Mélenchon  prête à "instrumentalisation"


Le député Arnaud Montebourg (PS) a toutefois exhorté le candidat du Front de Gauche) à "réserver ses mots les plus durs" à Nicolas Sarkozy. 

Cette réaction républicaine apparaît d'autant plus partisane que sa compagne, journaliste en exercice sur le service public, vient tout juste de se faire qualifier de "salope", ce qui relativise donc la portée de l'insulte à l'endroit de Mme Audrey Pulvar. Au passage et accessoirement, on se demande bien, la connaissant comme vertueuse chroniqueuse de Laurent Ruquier, ce qu'elle a encore bien pu lâcher qui suscite une telle grossièreté, à l'évidence totalement injustifiée... Mais revenons à nos hyènes moutons !


Montebourg désigne Mélenchon comme allié de Sarkozy

L'élu (d'extrême justesse) de Saône-et-Loire fait la leçon à son allié du second tour
"Jean-Luc Mélenchon devrait s'interroger sur l'utilisation que fait Nicolas Sarkozy des mots qu'il emploie", a-t-il mis en garde à Europe 1.
"D'ailleurs, j'ai observé que Jean-Luc Mélenchon est la nouvelle mascotte du Figaro. Nicolas Sarkozy multiplie les compliments à l'encontre de Jean-Luc Mélenchon", a-t-il ironisé, abandonnant bien vite le fond fangeux de son sujet.


Pour polémiquer, Montebourg évite de juger Mélenchon sur le fond

"Cela devrait interroger un certain nombre de citoyens sur l'instrumentalisation de l'agressivité de Jean-Luc Mélenchon, qu'il devrait réserver à Nicolas Sarkozy qui a ruiné notre pays", a accusé le troisième homme de la primaire de gauche, dans un effarant amalgame qui en dit long sur les capacités intellectuelle et morale du censeur socialiste.
Avec le Front de gauche "nous avons besoin de faire le chemin ensemble", a poursuivi Nono Montebourg. Il a exhorté à "rechercher ce que nous pouvons faire ensemble", plutôt "que de rechercher absolument ce qui nous empêcherait d'agir ensemble".


La "république du respect" est aux abois


L'intervention de l'avocat général socialiste coupeur de têtes, indique un pressentiment fort de lendemains de scrutins qui déchantent, car Montebourg joue à l'évidence le méchant rôle du chien de berger, mandaté pour faire rentrer dans le rang  les moutons noirs égarés.
Mais Mélenchon supportera-t-il cette ingérence dans sa campagne,   nouvelle démonstration d'hégémonie socialiste sur le troupeau de gauche ?



Une vingtaine d'islamistes arrêtés dans seulement quelques grandes villes


Coup de filet suite à une enquête sur les milieux islamistes dans plusieurs villes de France



Nabil Belkacemi 15 ans, victime de la Kamikazerie islamiste  (Algérie, 9/2007)



Ces arrestations ont été effectuées notamment à Toulouse et à Nantes


Des hommes de l'unité d'élite du Raid et du Groupe d'intervention de la police nationale (GIPN) agissaient sur commission rogatoire d'un juge antiterroriste.
Des interpellations ont eu lieu également en région parisienne, autour de Lyon et dans la région Provence-Alpes-Côte d'Azur (PACA) que son président, Michel Vauzelle (PS)  présenta comme la plus musulmane de France dans un discours du  30 avril 2010 à Istres, en présence  de son vice-président du conseil régional Patrick Mennucci (PS), le maire d’Istres, François Bernardini (PS) ou les députés PS Henri Jibrayel et PCF Michel Vaxès. " Je suis fier d’être le président d’une grande région musulmane " Une discrimination "politiquement correcte" que la Ligue des droits de l'homme, SOS Racisme et  le MRAP applaudissent ? 
Plusieurs des personnes arrêtées sont soupçonnées d'être proches du groupement islamiste radical Forsane Alizza, dissous en février par le ministère de l'Intérieur, dont l'opposition, singulièrement Gro-Eva Joly et François Hollande, prétend qu'il reste les bras croisés.

Les exemples ne manquent pas qui décrédibilisent les attaques de la gauche
Ainsi une opération "coup de filet" avait déjà été menée en mai dernier dans les milieux islamistes français de la région parisienne. Sept personnes, dont un mineur, avaient été interpellées lors de l'opération conduite par la Direction centrale du renseignement intérieur (DCRI) dans les villes de Garges-lès-Gonesse (Val-d'Oise), Stains (Seine-Saint-Denis) et Paris. Le "cerveau" présumé du groupe djihadiste, un Franco-Indien ingénieur de formation et originaire de la région parisienne, avait été arrêté en fin de matinée à l'aéroport de Roissy en provenance d'Algérie. Des perquisitions avaient été menées par les forces de l'ordre, notamment à Stains. Mardi soir, six personnes étaient en garde à vue. Un mineur a été relâché après avoir été entendu comme témoin.
Ces interpellations, a précisé le ministre, étaient consécutives à l'arrestation en janvier et annoncée mi-avril 2011 par Islamabad de deux Français à Lahore, la mégalopole de l'Est pakistanais. Prénommés Zoaib et Sharaf et âgés de 19 et 22 ans, ces deux hommes sont originaires de la région parisienne et l'un d'eux est d'ascendance pakistanaise. Ils sont soupçonnés de s'être rendus au Pakistan pour se former au djihad.

Nicolas Sarkozy a précisé que 19 personnes ont cette fois été arrêtées et a annoncé que d'autres opérations auraient lieu.
"Ce qui s'est passé ce matin va continuer, il y aura d'autres opérations qui continueront et qui permettront d'expulser du territoire national des gens qui n'ont rien à y faire", a dit le président-candidat sur Europe 1.

Saisies d'armes
Les arrestations, menées conjointement par la Direction centrale de la police judiciaire (DCPJ) et la Direction centrale du renseignement intérieur (DCRI), ont permis la saisie de plusieurs armes de poing, d'au moins un fusil d'assaut de type kalachnikov et d'au moins un gilet pare-balles, a-t-on précisé de source policière.
"Je peux vous dire qu'un certain nombre d'armes dont des kalachnikovs, ont été saisies", a déclaré pour sa part Nicolas Sarkozy.
Ces opérations n'ont pas eu lieu dans le cadre de l'enquête sur les tueries de Toulouse et Montauban mais "en lien avec une forme d'islamisme radical" et "en plein accord avec la justice", a encore dit le chef de l'Etat.
Ces arrestations interviennent huit jours après la neutralisation de l'homme qui a tué sept personnes dont trois enfants en France en se réclamant d'Al Qaïda.
Mohamed Merah a été inhumé jeudi soir dans le carré musulman d'un cimetière de Toulouse après le refus des autorités algériennes d'accueillir sa dépouille.
Les enquêteurs sont sur la piste d'un ou plusieurs complices dans l'affaire Merah, qui a donné lieu à une polémique sur l'efficacité des services de renseignement.
La France a décidé par ailleurs d'interdire l'entrée sur son territoire de quatre prédicateurs musulmans de renom, soulignant que leurs positions et propos "dans le contexte actuel, représentent un fort risque de troubles à l'ordre public", ont annoncé jeudi les ministres des Affaires étrangères et de l'Intérieur.

jeudi 29 mars 2012

Martine Aubry réécrit l'histoire de l'exclusivité de la piscine lilloise aux musulmanes

Déni: il n'y a jamais eu de piscines réservées aux musulmanes à Lille


Révisionnisme: Ce n'est pas moi, c'est Pierre Mauroy. Ce n'était pas pour les musulmanes, mais pour les femmes obèses. Et c'est terminé depuis quatre ans.

Telle est en substance la version aboutie de la Ch'tite maire de Lille, l'inénarrable  Brochen-Aubry, ce mardi matin sur ...France Inter, après tant d'années, en réponse à la droite qui lui reproche de réserver la piscine municipale lilloise à des musulmanes pour les soustraire au regard concupiscent des hommes. Pensait-elle au lubrique DSK, en route pour l'hôtel Carlton ?


La patronne du PS discrimine les femmes

"J’ai expliqué pourquoi Pierre Mauroy avait autorisé cette heure. C’était quoi ? C’était des femmes obèses qui ne faisaient pas de mouvements ni de gymnastique.
Alors il y a une partie de femmes d’origine maghrébine, je ne sais pas pourquoi on dit “musulmanes”. C’est comme l’apparence d’hier de monsieur Sarkozy.

Parce que dans ce quartier, il y a des personnes d’origine maghrébine comme il y a des françaises. Voila."
En somme, les Maghrébines, selon la Ch'tite Brochen-Aubry, ne sont pas des Françaises ?

Convaincu(es) ?
Il est interdit de douter, sous peine de poursuites légales...




Sorti mercredi en salle, le film   inspire soudainement
le Premier secrétaire du PS jeudi


Quatre jeunes "Normands" auraient froidement exécuté un pote

"Normands" garantis  d'origine controlée par l'A*P


Quatre mineurs, âgés de 15 à 17 ans, sont 'soupçonnés' d'avoir froidement tiré deux balles dans la tête d'un des leurs.


Ils ont même brûlé son corps dans une forêt

Ces jeunes, bien sous tous rapports, ont été 'froidement' conduits jeudi matin au Palais de Justice de Rouen pour être mis en examen par un 'méchant' juge qui n'aime pas les jeunes. Et si il était raciste ? On peut déjà affirmer que ces jeunes sont à l'évidence victimes du système. Les Normands se reconnaissent-ils dans leur jeunesse ?



La préméditation est avérée

"Ils l'ont attiré dans un véritable guet-apens", dans une forêt près de Beauvoir-en-Lyons (Seine-Maritime), a déclaré le lieutenant-colonel Hugues Jeannin, commandant la Section de recherches de la gendarmerie de Rouen, chargée de l'enquête.
Le corps de leur victime, un adolescent de 17 ans a été découvert en train de se consumer gentiment dans la nuit de lundi à mardi par des agents de l'Office national de la chasse qui effectuaient un comptage animalier.
Interpellés et placés en garde à vue mardi, quelques heures après les faits, ces quatre jeunes ont affirmé avoir décidé de se débarrasser de leur camarade parce qu'ils craignaient qu'il ne les dénonce pour un cambriolage qui se serait déroulé début mars.

Selon les premiers éléments de l'enquête, les petits monstres Normands avaient programmé leur "exécution": ils ont appelé lundi leur future victime à de "multiples reprises" sur son téléphone portable et l'un d'eux est venu le chercher avec un scooter pour le conduire au bord d'une route forestière de la forêt de Lyons où les attendaient les trois autres, selon le lieutenant-colonel Jeannin.
Une fois leur victime arrivée, ils l'auraient alors fait asseoir sur un rondin pour l'abattre de deux balles de pistolet de calibre 5,5 millimètres dans la nuque.
"Les deux tirs ont été effectués par des tireurs différents et un seul a été mortel", a-t-elle précisé.

Non contents de leur crime, ils ont poussé le rafinement jusqu'à asperger son  corps d'essence et le brûler, avant de l'abandonner, a précisé Valérie Cadignan, procureur de la République à Dieppe.
Les avocats contesteront que l'acte était "prémédité" depuis plusieurs jours par les auteurs bien qu'ils aient été en possession d'une arme, comme tout bon petit Normand moyen, dont ils se sont ensuite débarrassés en la jetant dans une mare.

La découverte sur place du téléphone portable de la victime et d'un morceau de sa carte bancaire a permis aux hommes de la Section de recherches de la gendarmerie de Rouen de l'identifier et de remonter rapidement à son entourage.
Les "garçons" interpellés, comme dit l'A*P, habitent le village de La Feuillie (1.100 habitants) ou ses environs, et n'avaient pas d'antécédents judiciaires. Ce sont deux fratries de deux frères, âgés à chaque fois de 15 et 17 ans, qui ont fréquenté les mêmes établissements scolaires que leur victime.
L'Education nationale n'a pas failli à sa tâche éducative et les professeurs de la FSU peuvent se dire soulagés d'avoir échappé à de sévères représailles.
Mais la famille de la victime ? A-t-elle droit à une cellule psychologique ?

Où en sont la morale et les valeurs humaines à l'école ?

Motivation dérisoire mais barbarie effective

Le motif invoqué pour justifier leur geste "reste toutefois à vérifier compte-tenu de la distorsion entre les faits et la motivation", a noté la procureure.
Le butin du cambriolage commis chez des particuliers aurait en effet été dérisoire: quelques bouteilles d'alcool et des consoles de jeux, selon les informations recueillies par l'AFP, qui se sera citée  cinq fois en une seule dépêche pourtant caractérisée par l'horreur.
Pascal Legay, le maire de La Feuillie (1.100 hab.) a fait état de son "incompréhension".
"De ce que je sais, ces jeunes ne se rendent pas compte de ce qu'ils ont fait", a-t-il dit. "La Feuillie est un village tranquille. On n'arrive pas à comprendre. On tombe le cul par terre", a-t-il déclaré.
Une cellule psychologique a été mise en place jeudi matin au collège de La Feuillie à l'intention des élèves dont certains ont été "très choqués" par ce drame, selon le maire.
Les jeunes, dont on ne sait rien, sinon leur précocité et leur origine normande, devaient être mis en examen dans la journée de jeudi pour assassinat par un juge du pôle (on prononce "paul" sur France Info...) de l'instruction de Rouen.


Nos petits Normands seront présentés à un juge pour ...enfants
Mineurs, ils encourent pour ces faits une peine de vingt ans de prison et non la réclusion à perpétuité comme dans le cas d'adultes.
Pourvu que le régime pénitentiaire ne les pervertisse pas !


La dépouille du djihadiste Merah indésirable en Algérie

Le refus algérien d'inhumer pose le problème de la binationalité

Les obsèques de Mohamed Merah devront avoir lieu en France



Pour des raisons de sécurité, le maire du village de Bezzaz, en Algérie, refuse d'accueillir le corps de son ressortissant.
Malgré son passeport algérien et son "visage d'archange".

Le recteur de la Grande Mosquée de Paris avait pourtant fait état d'une demande de la famille paternelle pour qu'il repose en terre algérienne. France Info diffusait toujours cette information jeudi 29 mars, à la mi-journée.
Le  recteur Dalil Boubakeur avait ajouté que les frais de rapatriement seraient pris en charge par la compagnie musulmane de pompes funèbres. 

La famille de l'auteur des tueries de Toulouse et Montauban espérait encore mercredi une réponse favorable des autorités algériennes pour le faire inhumer en Algérie. Le départ du corps était même prévu jeudi de Toulouse.
Mais la réponse transmise par le consulat a été négative.
"Le maire de Bezzaz a émis un avis défavorable, " a dit Abdallah Zekri.
Or,  jeudi, Abdallah Zekri, conseiller du recteur de la Grande Mosquée de Paris, a annoncé qu'une commune proche de Toulouse devrait finalement accepter la dépouille encombrante du tueur, au cimetière de Cornebarrieu, et faire face à des risques de troubles.
"Il devrait être inhumé dans les 24 heures, probablement dans la région toulousaine mais dans la plus stricte discrétion", et vers 17h00, a précisé Abdallah Zekri.
Le djihadiste tueur de sept personne avait pourtant proclamé sa haine du pays dans lequel il va reposer...

VOIR et ENTENDRE le reportage de BFMTV qui affirme avec force que le jeune homme est "de nationalité fran-çaise:

La question de la légitimité de la binationalité est à nouveau posée          

Pour ne pas faire face à leurs responsabilités, en accédant à la requête du père et en suivant l'avis du resteur de la Grande mosquée de Paris, les autorités algériennes se retranchent derrière les difficultés que les islamistes et l'Aqmi leur posent déjà dans le pays.  

Mais le refus du gouvernement algérien relance en France le débat sur la binationalité, qui est invoquée quand elle arrange, mais est occultée quand elle embarrasse, en l'occurence l'Algérie.

      

Présidentielle: la gauche met le feu; les Français appellent Sarkozy

"La guerre des gauches", selon Ph. Tesson


La montée de Mélenchon ouvre une alternative à Hollande, selon le chroniqueur du magazine Le Point.


Mélenchon met le feu; pas certain qu'au bout du compte la violence leur profite.

Voilà Jean-Luc Mélenchon projeté au centre de la campagne

L'enthousiasme qu'a provoqué son passage à Lille mardi soir ne laisse plus de place au doute: il sera contagieux dans les quatre semaines restant jusqu'au premier tour. Le candidat des communistes masqués dans le Front de gauche va doucement vers les 15 %. Il n'est pas exclu qu'il les dépasse. A-t-il effacé Marine Le Pen et peut-il prétendre refaire son retard de quinze points et doubler F. Hollande (PS) ? La campagne du premier tour est entrée dans une phase gauche-gauche. Il va bien falloir que François Hollande cesse de tourner autour du pot. Se résoudra-t-il à descendre de son petit nuage ? Condescendra-t-il à rencontrer Mélenchon et à débattre de "révolution sociale" ?
Que faire, comme disait Lénine ?

Ou " Le Pape, combien de divisions ? " comme demandé en 1945 par Staline en réponse à Winston Churchill qui l'incitait à respecter les libertés religieuses dans l’Europe centrale occupée que l’Armée rouge. Surenchérir sur Lénine, Staline et Mélenchon, c'est vraiment difficile,  et dans la forme et sur le fond ! Lui donner des gages, c'est se couper de la gauche modérée et repousser Bayrou vers l'UMP. S'opposer franchement à lui, c'est insulter l'avenir, s'aliéner définitivement la gauche radicale et renoncer à la part des voix communistes qui pourraient le faire roi. L'ignorer, faire comme si de rien n'était, temporiser, c'est risqué, mais c'est la posture actuelle du candidat socialiste. Il ne compte pas esquiver l'obstacle; il attend qu'il s'efface sur son passage: tel est le coup de poker que veut, semble-t-il, tenter François Hollande. C'est dans son tempérament, et il n'a plus la main dans le jeu de barbichette qui l'oppose à Mélenchon.
Alors, au soir du premier tour, on fera les comptes, on additionnera les résultats de chacune des deux gauches. Le score sera sans doute honorable, aux environs de 45 %, semble-t-il. Mais les problèmes se poseront, considérables, dans la perspective du second tour, avec en toile de fond celle des élections législatives, c'est-à-dire de la majorité parlementaire.

Tout peut encore arriver

En effet, si les négociations qui s'engageront entre les deux parties  n'aboutissaient pas, la victoire de François Hollande ne serait pas assurée.

Elle dépendra du report aléatoire des voix des partisans de Mélenchon, sauf à penser que celui-ci renie ses engagements, en particulier sur le nucléaire.

Et si le PS et le Front de gauche s'entendent sur un compromis, Hollande risque également l'échec. En effet, première hypothèse : ce compromis est favorable à Mélenchon et prévoit des mesures sociales très avancées concernant, par exemple, les 35 heures ou l'âge de la retraite, et Hollande perd des voix sur sa droite. Seconde hypothèse : ce compromis est favorable à Hollande, qui perd alors des voix sur sa gauche.
Rien n'est joué à gauche

Non seulement il n'y a pas d'unité à gauche, et s'il emporte l'élection présidentielle, François Hollande aura bien du mal à gouverner.

Mais à droite Marine Le Pen peut parfaitement reprendre le dessus et Nicolas Sarkozy n'a évidemment pas tout dit. Bien loin de là !

Quant à François Bayrou, qui n'est pas propriétaire de ses voix, il trouvera la position assise entre deux chaises de plus en plus inconfortable et ses électeurs pourraient bien décider de se rendre utiles, sans lui.

Trois sondages placent Sarkozy en tête, au premier tour

Sarkozy prend les devants sur Hollande dans les sondages


En dépit du matraquage
de la presse engagée à gauche ?


Pour l'IFOP, CSA et la Sofres, le président-candidat dépasse le candidat socialiste au premier tour.
Et Mélenchon fait  son trou.

Pour la première fois dans un sondage TNS-Sofres/Sopra Group, Nicolas Sarkozy, en hausse de trois points à 29 %, devance François Hollande, qui cède deux points à 28 % d'intentions de vote au premier tour de la présidentielle.

Au second tour, François Hollande l'emporterait encore nettement, toutefois, si le deuxième tour avait lieu dimanche prochain, par 55 % des voix contre 45 % à Nicolas Sarkozy, selon cette enquête réalisée pour i>Télé., succursale internet de Canal+, favorable à Hollande.

Le camp PS chercherait donc à provoquer un sursaut en faveur de Hollande   

Car l'écart se réduit fortement, les deux hommes ayant été crédités respectivement de 58 % et 42 % dans l'enquête précédente de TNS-Sofres, remontant au 12 mars.
Au premier tour, Marine Le Pen arriverait troisième, avec 15 % d'intentions de vote (- 1 point), devant Jean-Luc Mélenchon qui la tient dans sa ligne de mire avec 13,5 % (+ 3,5 points).

Pour la première fois depuis janvier, François Bayrou retombe à 10 %, reculant de 1,5 point, alors même que cette enquête a été réalisée les deux jours suivant son grand meeting de campagne, au Zénith de Paris.

L'altermondialiste Gro-Eva Joly, créditée de 2 %, perd encore 1 point, Nicolas Dupont-Aignan de 1 % (stable), les trotskistes Nathalie Arthaud, Philippe Poutou et l'OVNI Jacques Cheminade de 0,5 %.

22 % des personnes interrogées n'ont pas exprimé d'intention de vote, au premier comme au second tour.
Parmi ceux qui en ont exprimé une, 66 % se déclarent sûrs de leur choix, 28 % disent pouvoir changer d'avis, 6 % ne savent pas. Or, les électeurs les plus sûrs de leur choix seraient ceux de Nicolas Sarkozy (84 %), devant ceux de François Hollande (77 %).

Des tendances évocatrices
Avec 29 % d'intentions de vote au premier tour, Nicolas Sarkozy se rapproche de son socle électoral d'avril 2007 (31,2 %).
À l'inverse, François Hollande retombe à son niveau de mai 2011.
Les insultes vont reprendre !

 

Hollande : "Rien n'est gagné, mais rien n'est perdu"

A la mi-mars, le candidat socialiste avait réagi au premier sondage le donnant derrière Nicolas Sarkozy au premier tour de la présidentielle,.  Le candidat socialiste à l'élection présidentielle avait appelé au rassemblement sur son nom, dès le premier tour, lors de sa visite à Valence dans la Drôme. Il n'est pas certain que sa caricature du bilan du président ait produit l'effet escompté et qu'il ait toujours autant envie d'ironiser.
"C'est le premier tour qui fait l'élection, le second confirme le premier tour."
 A Valence, François Hollande avait insisté: "Je tiens le cap, je ne dévie pas, je connais la route, je garde le rythme, je sais où je veux vous emmener, c'est le 6 mai, c'est la victoire, pour la République et pour la France" C'était du Hollande, mais son discours est appelé à évoluer...