POUR

LA &nbsp LIBERTE &nbsp D' EXPRESSION

Free speech offers latitude but not necessarily license

lundi 26 novembre 2012

Hollande va-t-il raccompagner l'indien Mittal à la frontière

Lakshmi Mittal, patron" menteur" d'ArcelorMittal, convoqué à l'Elysée

Lakshmi Mittal se rendra à la convocation de Hollande, le mardi 27 novembre  

Poker menteur à l'Elysée à quelques jours du délai accordé par ArcelorMittal à l'Etat pour trouver un repreneur aux hauts-fourneaux de Florange.

Le président du groupe ArcelorMittal avait déjà été reçu à l'Elysée par le président François Hollande le jeudi 27 septembre après-midi à l'Elysée. Aucun détail n'avait alors filtré sur la rencontre, qualifiée seulement de "tête-à-tête sérieux." 
Lakshmi Mittal avait ensuite dû rencontrer le ministre du Redressement productif, Arnaud Montebourg qui devait" exprimer les souhaits du gouvernement" à L. Mittal,  premier producteur mondial d'acier, concernant l'avenir de Florange.

VOIR et ENTENDRE un ministre socialiste dit du "redressement productif", Montebourg déclarer : " Nous ne voulons pas toujours gérer des plans sociaux":


Le gouvernement joue  aux cow-boys et aux indiens


Le gouvernement racketteur

Montebourg accuse le groupe indien de chantage et de menaces.  

Les méthodes d'ArcelorMittal "relèvent du non respect des engagements, du chantage et des menaces", a déclaré lundi 26 novembre Arnaud Montebourg, en marge de son déplacement dans l'usine Duralex près d'Orléans.


Au journal économique Les Echos, le ministre du Redressement  productif a même déclaré lundi  "ne plus vouloir de Mittal en France, menaçant de nationaliser temporairement le site de Florange si ArcelorMittal n'acceptait pas de le céder dans sa totalité. Après avoir demandé à Mittal la cession de la totalité du site, une option refusée par Mittal, il a ainsi menacé le groupe d'"une prise de contrôle temporaire par l'Etat" du site de Florange, afin de le céder dans le périmètre souhaité.
Mais pour nationaliser "temporairement" le site de Florange, Arnaud Montebourg doit dans un premier temps s'entendre avec Mittal pour indemniser le groupe indien. Pour ce faire, l'Etat - qui ne possède pas le premier sou - devrait s'associer à un autre groupe industriel, russe cette fois, capable aussi de stabiliser le bassin d'emploi: le mistigri "made in France" passerait de l'Inde à la Russie !
Veuillez installer Flash Player pour lire la vidéo

Le ministre est encore allé un cran plus loin dans l'escalade de la menace.
Jeudi dernier, devant le Sénat il avait estimé que "le problème des hauts-fourneaux de Florange, ce n'est pas les hauts-fourneaux de Florange, c'est Mittal", une déclaration à laquelle n'avait pas répondu Mittal.

Cette rencontre intervient à quelques jours du délai accordé par ArcelorMittal à l'Etat pour trouver un repreneur aux hauts-fourneaux de Florange dans l'est de la France et alors que le ministre français du Redressement productif Arnaud Montebourg a déclaré "ne plus vouloir de Mittal en France parce qu'ils n'ont pas respecté la France". Les membres de la famille Mittal se sont dit lundi "extrêmement choqués" par ces propos dans les colonnes du Monde.

Le géant mondial de l'acier a annoncé le 1er octobre l'arrêt définitif des hauts-fourneaux de Florange et avait accepté de donner deux mois à l'Etat pour trouver un repreneur. 

La famille Mittal se déclare choquée par les propos du ministre-cow-boy et réclame l'arbitrage du président des zigzags.
Montebourg est en effet devenu le problème de Florange.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Vous pouvez ENTRER un COMMENTAIRE (il sera modéré):