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lundi 5 novembre 2012

Fronde socialiste contre le gouvernement Ayrault

L'opposition au gouvernement Ayrault s'étend au Parti socialiste

Le maire de Dijon a la moutarde qui lui monte au nez

Les socialistes tirent sur les ambulances
Alors que la droite est accusée de pilonner l'ambulance Ayrault, le premier socialiste à lancer l'offensive ce vendredi fut François Rebsamen. Le président du groupe socialiste au Sénat  réclame davantage de pédagogie de la part du gouvernement: "Expliquez aux Français, sinon ils ne comprennent pas pourquoi, comme ça, d'un seul coup, ils sont obligés de subir tous ces impôts", a-t-il déclaré ce vendredi. 

A un cheveu près de soixante-huitard près ce que disait aussi le ministre de l'Agriculture, Stéphane Le Foll, autre proche de François Hollande, mercredi sur RTL: "On doit être beaucoup plus pédagogues." 

S'il n'a pas "de conseils à donner au président", le sénateur-maire de Dijon suggère par exemple à François Hollande de "s'adresser directement aux Français". Une recommandation qui tombe à point nommé: le chef de l'Etat tiendra une conférence de presse mi-novembre, soit six mois après son entrée en fonction.


Pour Collomb, maire de Lyon, Ayrault donne dans le " zigzag "

Le sénateur-maire s'est montré sans concessions envers l'action gouvernementale, qu'il juge trop brouillonne. 

Gérard Collomb tape sur les doigts de ses camarades socialistes, en particulier sur l'action économique du gouvernement. "Nous donnons trop l'impression d'être dans le zigzag, dans le tâtonnement et l'approximation", explique-t-il aux Echos, lundi 15 octobre 2012. 

"Il n'est pas trop tard pour se mettre dans la bonne trajectoire en affirmant clairement qu'il ne saurait y avoir de politique qui se fasse sans l'entreprise et les entrepreneurs. " 

L'élu lyonnais dénonce " les politiques d'oppositions " du gouvernement 
Il l'accuse de détricoter mécaniquement les réformes du quinquennat Sarkozy plutôt que d'engager " des politiques de propositions." 

Le socialiste ne dit pas autrement que l'UMP
Une méthode a minima qu'il met sur le compte d'un manque de réflexion et de cohérence de ses camarades.

Le sénateur PS Vallini demande à Hollande de "fixer le cap" 


Pour André Vallini, président PS du Conseil général de l'Isère,  fustiger l'héritage sarkozyste n'est pas la bonne stratégie : "il faut rappeler que l'héritage est là et qu'il a contribué à creuser les déficits. Mais cela ne peut plus suffire. Parce que les Français, maintenant, nous disent : et vous, vous faites quoi ?


Pour Vallini, il n'y aurait même pas de problème lié au Premier ministre : "je vous donne rendez-vous dans six mois", parie-t-il. "Les mêmes qui tirent sur Ayrault et spéculent sur son départ diront : quelle endurance, quelle résistance, quel homme d'Etat !" 


Le responsable socialiste met Hollande au pied du mur
Il a appelé le président François Hollande à "fixer à nouveau le cap" 
Dans un entretien au Figaro, l'élu de l'Isère dit partager le constat d'autres ténors socialistes qui pointent un défaut de communication de l'exécutif : "on me le dit beaucoup sur le terrain. François Hollande doit à nouveau s'adresser aux Français pour leur expliquer comment il veut redresser la France". 

Vallini propose d'endormir les Français
Lors de sa conférence de presse prévue mi-novembre, "j'attends qu'il fixe à nouveau le cap pour redresser le pays et explique le chemin qu'il veut emprunter pour y parvenir. Il doit rassurer les Français". 


A propos du rapport de Louis Gallois sur la compétitivité, le sénateur de l'Isère dit avoir "eu peur qu'on essaye de l'enterrer". 
"Mais François Hollande a dit que ce ne serait pas le cas. Il faut que ce rapport permette d'associer les entrepreneurs au redressement national" car "on ne pourra pas redresser le pays sans eux", poursuit-il. 
Or, après un premier report de date,  il sera remis lundi au gouvernement, mais Hollande a déjà prévenu qu'il ne serait que partiellement suivi: une déclaration du président qui rappelle irrésistiblement le couac de Ayrault qui annonçant le rejet du projet de loi sur le logement avant que le Conseil constitutionnel ne se soit réuni... 



Ce proche du chef de l'Etat considère qu'il "est stupide de dire que le coût du travail n'est pas un problème". "C'est un vrai problème ! Il va falloir trouver une solution ! Mais il faut aussi et surtout mettre le paquet sur l'innovation".

Interrogé sur le droit de vote aux étrangers non communautaires aux élections locales, André Vallini relève qu'à "ce jour, il n'y a pas de majorité pour". "Il ne faut pas en faire un psychodrame national. Si on ne trouve pas de majorité, on reportera la réforme, car en politique, il y a un principe, celui de réalité", estime-t-il. 

Emmanuel Maurel, un proche de Benoît Hamon (ministre délégué) et H. Emmanuelli ou M.-N. Lienemann, et promoteur de la motion de l'aile gauche du PS, "ne souhaite pas l'austérité (de gauche!) pour son pays" 

Et pour l'anecdote, Stéphane Hessel ne tient pas à siéger au bureau national du PS.

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