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samedi 4 août 2012

Des circonscriptions socialistes parmi les 15 zones de sécurité prioritaires

Le PS réclamait des moyens: il se les octroie ...prioritairement


Quinze zones d'insécurité essentiellement socialistes

Saint-Denis (deux zones à Saint-Denis et Saint-Ouen, en Seine-Saint-Denis, dont le Conseil général PS était présidé par Claude Bartolone devenu président de l'Assemblée nationale), Cayenne en Guyane (ainsi que Matoury, Remire-Montjoly), dont Christiane Taubira, ex-député de la Guyane et Garde des Sceaux de Jean-Marc Zayrault), les quartiers nord de Marseille (dont les députés ne sont autres que les socialistes Sylvie Andrieux - poursuivie en justice - et Garo Hovsepian, mais également Amiens, dont le maire est socialiste, dans la Somme) ou encore Vauvert et Saint-Gilles dans le Gard(respectivement UMP et FN) ont été sélectionnés pour faire partie des "quinze zones de sécurité prioritaires", annonce Le Parisien/Aujourd'hui-en-France samedi. 

La politique socialiste de prévention a ses limites 

Arrivé aux responsabilités, le PS ne compte plus demander aux forces de police de taper dans le ballon avec les petites frappes des villes à risques.

Les "zones de sécurité prioritaires" (ZSP) qui regroupent 24 villes (dont trois situées en Guyane), se situent également dans les départements suivants: Paris  XVIIIe (fief de Daniel Vaillant, ancien-ministre de ...l'Intérieur des gouvernements de Lionel Jospin), les Yvelines (Mantes-la-Jolie, UMP, Mantes-la-Ville, PS), l'Essonne (la cité des Tarterêts à Corbeil-Essonnes, UMP), le Nord (Lille, dont le Premier secrétaire du PS, Martine Brochen-Aubry, est le maire), l'Oise (Méru, UMP, et Chambly, PS), la Moselle (Fameck, PS, et Uckange, PS), le Bas-Rhin (Strasbourg, PS), le Rhône (Lyon IXe, quartier de la Duchère, PS), l'Hérault (Lunel, DVD, et Mauguio, DVG).

Après cette première vague, quarante à cinquante autres ZSP devraient être définies.

Le gouvernement stigmatise des populations défavorisées 

Les "moutons noirs" sont pointés du doigt

"L'idée, c'est de mettre le paquet là où il faut, pour ce qu'il faut, avec souplesse, adaptation", avait prévenu Manuel Valls.

Avec ces zones, une des promesses de campagne de François Hollande, il s'agit de "mettre en place une action de sécurité renforcée sur des territoires bien ciblés, caractérisés par une délinquance enracinée et de fortes attentes de la population", avait indiqué le ministre de l'Intérieur, au mois de juin. 

Le gouvernement Zayrault envisage de supprimer des sous-préfectures 

Mais Valls avait aussi annoncé mardi aux préfets réunis Place Beauvau que "quinze zones de sécurité prioritaires" seraient déployées dès septembre.

Les "15 ZSP ont été prédéfinies, au niveau central, en fonction de critères objectifs de gravité: 9 en zone police, dont trois au sein de la PP, 5 en zone gendarmerie et une en zone mixte", avait précisé Manuel Valls.

Du pointillisme sécuritaire 

Ces zones "ne couvriront pas forcément des espaces homogènes et pourront concerner les cités sensibles (épisodes récurrents de violences urbaines), des centres-villes dont la physionomie est dégradée (par) des nuisances diverses, ou des zones péri-urbaines ou rurales", expose la circulaire.

Priorité socialiste à  politique sécuritaire sur la politique sociale

Pour mettre en place le système, le ministère de l'Intérieur devrait utiliser une large partie des postes supplémentaires prévus.
Le laxisme judiciaire s'organise
La police et la gendarmerie devraient engloutir près de la moitié des 1.000 postes annuels au détriment de la justice, qui ne devrait donc pas être sollicitée.

D'autres ministères seront sacrifiés au tout sécuritaire socialiste 

Ces quelque 500 postes de renfort ne suffiront pas et le PS compte pratiquer des redéploiements, une politique qu'il dénonçait lorsqu'elle était pratiquée par ses prédécesseurs: les conditions de ces redéploiements désormais "justes" puisque socialistes restent toutefois floues.

En janvier dernier encore, l'aile gauche du PS - incarnée par Hamon, mais aussi Montebourg ou Lebranchu, tous ministres - ne voulait pas de postes créés "par redéploiement" dans l'Education, mais Benoît Hamon "ferme sa gueule" désormais pour conserver son maroquin.

Les zones concernées sont touchées par des phénomènes très divers: cambriolages dans les zones rurales de l'Oise où une ZSP est mise en place, trafic de stupéfiants et règlements de comptes, comme dans les quartiers nord de Marseille, violences urbaines, comme dans les zones rurales choisies en zone gendarmerie.

Les ZSP devraient combiner l'action de différents services de l'Etat: police et gendarmerie, mais aussi justice, fisc ou encore différents services en charge de la répression des fraudes diverses, a indiqué une source proche du dossier.

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