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mercredi 11 juillet 2012

Hollande à Londres: une visite de courtoisie obligée

Hollande et Cameron: entente de façade sur fond d'incompréhension






Il faut sauver
le petit soldat Hollande






Un tranchée les sépare 

Le président français François Hollande et le Premier ministre britannique David Cameron ont cherché mardi à Londres à aplanir leurs différends, notamment fiscaux, mais sans rien céder sur le fond.

Paris et Londres ont des approches différentes de l'Union européenne
 

Le socialiste Hollande défend une Europe plus intégrée, appelant régulièrement, comme il l'a encore fait à Londres mardi, à une Union économique et monétaire, tandis que le conservateur Cameron, pressé par la frange eurosceptique de son parti, réclame "moins d'Europe". 


Autre sujet sensible entre les deux pays: la fiscalité.
 Le premier ministre britannique avait déclaré qu'il déroulerait "le tapis rouge" aux entreprises françaises qui souhaiteraient s'installer outre-Manche quand  aura  été adoptée la taxe à 75% des revenus de plus de un million d'euros  à la rentrée. "Cela paiera nos services publics et nos écoles," avait-il ironisé.

A ce propos,  Hollande a fait remarquer que la tranche d'imposition supérieure était fixée au Royaume-Uni à 45%, contre 41% actuellement en France. "Ca ne crée pas d'ailleurs d'installations de Britannique sur notre territoire", a-t-il reconnu amèrement, "sauf pour des résidences secondaires que nous ne voulons d'ailleurs pas taxer davantage".
F. Hollande cherchait à désamorcer un sujet qui a beaucoup occupé la presse britannique ces derniers jours..David Cameron, tout sourire, a aussitôt souligné que plusieurs de ses collaborateurs étaient "à moitié français" ou "avaient des maisons en Normandie" et seraient "soulagés".
Mais l'Elysée  a précisé que les non-résidents en France, quelle que soit leur nationalité, seraient désormais soumis aux mêmes impôts que les résidents, mais pas davantage. "C'est une mesure d'équité fiscale", plaide-t-on.
VOIR et ENTENDRE quelques réactions:


Paris a reconnu la nécessité d'avoir une "Europe à plusieurs vitesses'





Le Président a laissé sa photo
à Cameron et Babette II



Alors que le Royaume Uni hésite à rester dans l'Union européenne, Hollande prône la liberté de choix
"Nous devons concevoir l'Europe à plusieurs vitesses, chacun prenant ce qu'il veut dans l'Union", a déclaré F. Hollande à Downing Street, lors de sa première visite officielle au Royaume-Uni.
"Nous ne sommes pas dans la même situation, la Grande-Bretagne n'entend pas devenir membre de la zone euro, mais nous pouvons comprendre nos positions respectives, la Grande-Bretagne n'entend pas freiner" la zone euro, a ajouté le président français lors d'une conférence de presse commune avec M. Cameron.
"Nous essayons de construire une bonne et forte relation. Nous sommes tous les deux des hommes politiques rationnels, raisonnables et pragmatiques qui voulons le meilleur pour nos pays", lui a répondu le Premier ministre britannique.
Les deux leaders ont fait assaut d'amabilité



Hollande, risée de la presse britannique



Lors de leur conférence de presse, le Premier ministre donna  du "François" à Hollande, qu'il avait refusé de recevoir pendant sa campagne présidentielle, sa préférence allant ouvertement à son rival, Nicolas Sarkozy.Pas rancunier,  Hollande a assuré qu'"il y a des sensibilités politiques qui créent des solidarités", mais que désormais il y avait des "relations d'Etat à Etat".

Il a même plaisanté autour de cette critique peu protocolaire de D. Cameron en juin lorsqu'il avait offert de "dérouler le tapis rouge" aux exilés fiscaux français.
"J'apprécie l'humour et surtout l'humour britannique. Je ne me suis pas senti du tout offensé, j'étais très heureux qu'on puisse m'offrir un tapis", a-t-il lancé.
Cameron a en revanche eu l'élégance de ne pas évoquer les basses attaques de l'entourage du candidat: cf. la video ci-dessus qui rappelle, entre autres, l'accusation d'ébriété portée par Bartolone aujoud'hui président du Sénat.
Les deux hommes ont insisté sur leurs convergences, sur le plan international (Libye, Iran, Sahel) et la coopération énergétique (nucléaire civil) et militaire qu'ils entendent "approfondir". 
La reine Elizabeth II a  consacré quelques instants au président-bourgeois
Lors de cette visite officielle, la souveraine britannique a fait sa part.
Elizabeth II n'a pas eu d'autre choix que d'accorder à Hollande un tête-à-tête protocolaire, sans traducteur,  au château de Windsor et une revue de la garde d'honneur au ministère des Affaires étrangères.
VOIR et ENTENDRE le compte-rendu d'Euronews:
On aura noté que Hollande prend des nouvelles du "mari" de la reine, voulant dire le Duke d'Edimbourg !
Hollande a annoncé que son ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, viendrait le 24 juillet à Londres pour "signer deux arrangements au moins" sur les drones.
Enfin, il a indiqué, devant la communauté française, qu'il serait de retour à Londres le 30 juillet pour soutenir les athlètes français participant aux jeux Olympiques.Faut-il pavoiser ?



1 commentaire:

  1. Décidément le nain mollasson, Flamby 1er

    qui dit n'importe quoi

    qui accepterait n'importe quoi
    SAUF DE N.SARKOZY bien sûr.

    a encore sévi et va laisser un souvenir impérissable du plus grand idiot du village de France.

    Quelle honte

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