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vendredi 9 mars 2012

Le candidat Hollande (PS) ignore les Harkis

Le candidat Sarkozy va à leur rencontre

Sarkozy reconnaît une "dette" morale de la France envers eux


Le président Sarkozy a déjà décoré des Harkis
aux Invalides, le 25 septembre 2011

L'A*P discrimine les arabes
A dix jours du cinquantième anniversaire de la fin de la guerre d'Algérie, Nicolas Sarkozy a courtisé (A*P) vendredi les voix des rapatriés de 1962 en déclarant que la France avait une "dette" vis-à-vis des harkis, sans aller jusqu'à annoncer les excuses et réparations promises il y a cinq ans. "Courtiser quelque chose" est en soi étrange, mais que l'Agence de presse française soit aussi vile inspire le mépris, lorsque'il s'agit de personnes, et l'insulte raciale, lorsqu'il s'agit de musulmans.
Les Harkis sont-ils toujours des sous-hommes ?
Lien PaSiDupes sur le jugement du socialiste Frèche (bientôt : cf. libellé)

A la différence du candidat socialiste

Comme à Toulon en 2007, Nicolas Sarkozy s'est exprimé à Nice sur le sujet à l'occasion d'un déplacement de campagne, mais cette fois comme président sortant, "avec pour cible les suffrages d'une communauté qui a toujours majoritairement voté à droite" mais qui a surtout choisi d'être française, et qui selon les entreprises commerciales de sondages, serait maintenant partagée.

Dans un discours devant des représentants d'associations, il a rappelé le sort des quelque 200.000 harkis, supplétifs arabes de l'armée française que la France a accueillis en métropole à la fin des hostilités en Algérie,où ils ont été victimes de représailles de la part du FLN.

La France a finalement fait face à l'arrivée de 40.000 d'entre eux dans l'hexagone,
en plus des Pieds Noirs rapatriés.
"Ils ne furent pas accueillis avec la générosité qu'ils étaient en droit d'attendre", a dit Nicolas Sarkozy, faisant allusion à leur installation dans des camps d'urgence surveillés par les forces de l'ordre.
"A l'époque, les autorités de la République française ne se sont pas bien comportées à l'égard de ceux qu'elles auraient dû protéger", a-t-il indiqué.

"Nous, les autorités, avons une dette vis-à-vis des Harkis (...), mais je ne veux pas qu'elle soit portée par une communauté nationale qui n'y était pour rien", a-t-il ajouté.

Nicolas Sarkozy avait entamé son déplacement par la visite d'une entreprise de déménagement recréée par des Pieds-noirs près de Nice en 1962, année de l'indépendance de l'Algérie.


Des activistes d'extrême gauche ont créé du désordre

Des incidents ont opposé une trentaine de manifestants à la police

Ce sont des communistes se réclamant du Front de gauche et de Jean-Luc Mélenchon. Ces démocrates ont tenté d'empêcher le président sortant de prendre la parole près du Centre universitaire méditerranéen, sur la promenade des Anglais.

Sarkozy a dit aux Harkis ce que le candidat Hollande refuse de leur dire



Hollande étreint Ben Bella



Sans suite, le candidat socialiste François Hollande avait adressé en octobre un "message" aux Harkis et aux rapatriés, dans lequel il s'est engagé, en cas d'élection, à "ouvrir l'ensemble des archives concernant cette période et en particulier celle qui a suivi la signature des Accord d'Evian et le cessez-le-feu du 19 mars 1962".

Hollande veut culpabiliser la France et les Français

"Il nous faut reconnaître la part de responsabilité de la France dans l'abandon de nos concitoyens rapatriés et Harkis en particulier dans les mois qui ont suivis cette date", avait-t-il ajouté. En 2007, le futur président avait déclaré que, s'il était élu, il reconnaîtrait "officiellement la responsabilité de la France dans l'abandon et le massacre des Harkis, afin que l'oubli ne les assassine pas une nouvelle fois".

Sarkozy va au devant des Harkis

"Je suis venu porter témoignage de cette injustice pour qu'au fond de vous-mêmes, les descendants des Harkis, vous puissiez pardonner ce qui est arrivé à vos parents", a-t-il encore déclaré.

"Pour que vous puissiez pardonner, il faut que la République reconnaisse qu'il y a eu une injustice, qu'il y a eu une forme d'abandon, c'est fait. Maintenant, pardonnez parce que la République a besoin de vous", a-t-il conclu.

Selon une "étude" du CEVIPOF publiée en janvier, les Pieds-noirs ou les personnes revendiquant une ascendance pied-noir représenteraient 3,2 millions de votants, soit 7,3% de la population française figurant sur les listes électorales. D'autres, les estiment sur France Info à 4 millions.
En 2007, ils avaient voté à 31% pour Nicolas Sarkozy, 18% pour le candidat du Front national, Jean-Marie Le Pen, et 20,5% pour la candidate socialiste, Sa Cynique Majesté Royal.

Pour la présidentielle à venir, c'est Marine Le Pen qui serait en tête de ses intentions de vote avec 28%, Nicolas Sarkozy étant à égalité avec François Hollande, à 26%.
Au second tour, le président sortant et son rival socialiste seraient aussi à égalité dans cette communauté.

On a compris que le CEVIPOF est partisan: c'est une émanation de l'Ecole Sciences Po où Pascal Perrineau est chargé du domaine " Fait politique " aux Presses de Sciences Po, avec Janine Mossuz-Lavau, l'une des signataires en avril 2007 de l'appel "Avant qu'il ne soit trop tard" en faveur de l'ex-concubine de François Hollande...

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