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lundi 19 décembre 2011

Les agents de sûreté des aéroports ne sont pas indispensables

Trafic normal au quatrième jour de grève



Passagers en souffrance
à Lyon Saint-Exupéry
le 17 décembre 2011



Rares annulations, mais des retards à prévoir dans de nombreux aéroports

Prise d'otage corporatiste
Les agents de sûreté des aéroports poursuivent leur mouvement de grève nationale entamé vendredi matin. Ils demandent des négociations sur les salaires et les conditions de travail.
La réunion de négociation prévue aujourd'hui a été annulée.

Chargés du contrôle des bagages et des passagers avant l'embarquement, les agents aéroportuaires qui ont cessé le travail contraignent les usagers de plusieurs aéroports à se présenter très en avance, mais où ils n'enregistrent pas les annulations ou les retards de vols que la presse partisane annonce.

•La situation est normale à Orly.

Lyon-Saint-Exupéry, quatrième aéroport du pays, est le plus affecté. Ce lundi au moins 70% des vols devaient décoller, "avec des retards et des attentes", a prévenu la direction.

•A Roissy, " il faut s'attendre à des délais d'attente aux heures de pointe sur certains points de sûreté " ce lundi, selon Aéroports de Paris (ADP).

•A Toulouse-Blagnac, sur plusieurs dizaines prévus, seuls 11 vols sont retardés et seulement d'une vingtaine de minutes environ, d'après la direction. Mais la direction craint cependant des retards plus importants dans l'après-midi, notamment en ce qui concerne les avions faisant la navette avec Paris.


Les grévistes ont dénoncé le recrutement d'agents extérieurs recrutés pour "briser la grève" et qui, selon eux, n'ont pas la formation requise, constituant un "manquement à la sécurité", ce que dément un porte-parole de la DGAC (direction générale de l'aviation civile).
Dialogue de sourds

Les plus radicaux tentent d'imposer leurs conditions
Ils bloquent l'ouverture de négociations sur les salaires et menacent aussi d'étendre leur mouvement à d'autres villes, dont Nice, troisième aéroport du pays, a-t-on appris aujourd'hui auprès des maîtres-chanteurs syndicaux. Outre Nice, Mulhouse pourrait rejoindre le mouvement de grève nationale inter-entreprises mardi dès 00H01, ont mis en garde la CGT et la CFDT, sans certitude."Tant que le SESA (syndicat patronal) n'aura pas ouvert de négociations et ne nous reçoit pas pour vraiment négocier sur nos revendications, on ne lâchera pas l'affaire ", s'est entêté Mohamed El Ammari, délégué syndical CFDT chez ICTS à Roissy. Exiger des syndicats qu'ils lèvent leur préavis de grève pour négocier, "c'est du chantage ", a-t-il estimé. " On campe sur nos positions et on garde notre préavis au niveau national. "
Lundi, les agents aéroportuaires poursuivaient leur grève,
perturbant le trafic de grands aéroports comme Lyon, Roissy et Toulouse. Aucune issue au conflit ne se dessinait après l'annulation de la réunion de négociation prévue cet après-midi.
Demain, des agents de sûreté aéroportuaire vont poursuivre le mouvement de grève.

Ils réclament des négociations sur les salaires et les conditions de travail
Ils se plaignent de gagner en rapport de leur niveau de formation.
VOIR et ENTENDRE ce reportage en date du 17 décembre à Roissy:

Mais il faut rappeler, n'en déplaise au syndicaliste anti-républicain de SUD mis en vedette par l'agence de presse française, que le syndicat des entreprises de sécurité aéroportuaire (SESA) avait proposé aux syndicats CGT et CFDT une réunion de négociation lundi, conditionnée à la reprise du travail, avant de l'annuler faute de levée du préavis de grève par l'inter-syndicale.

Revalorisation de salaires et meilleures conditions de travail exigées

Les agents de sûreté en grève sont chargés du contrôle des bagages et des passagers avant l'embarquement. Ils exigent des négociations au niveau de la branche pour une revalorisation des salaires et de meilleures conditions de travail.


Ils ne sont pourtant pas tenus de se déclarer grévistes

Face au mécontentement lié aux perturbations engendrées durant ce week end de départs en vacances, le gouvernement a pour sa part relancé l'idée d'un encadrement du droit de grève dans les transports aériens. Il s'agirait notamment d'aligner les grévistes des aéroports sur les autres secteurs et de les soumettre à la déclaration de leurs intentions 48 heures à l'avance pour permettre ainsi aux entreprises d'informer les passagers sur l'état prévisible du trafic 24 heures avant la grève.

" L'ensemble des vols" prévus mardi devrait être assuré à l'aéroport de Lyon-Saint-Exupéry, le plus touché en France, a annoncé de son côté la direction ce lundi soir. Dans la journée, au quatrième jour de grève, "90% des vols, soit 133 sur 150, ont été opérés avec un retard maximum de 1h et une moyenne sur la journée de 15 minutes ", a-t-on précisé de même source.

Quel sera demain le coût de ce mouvement au 5e jour, pour les aéroports régionaux et l'industrie du tourisme ?


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